Sauvetage Luz Méndez de la Vega (Guatemala, 1919 - 2012)
“Et viendra un vent fort
qui me mènera à ma place”
León Felipe
Sur le chemin des vents
j’attends.
Sous le vaste ciel,
au large,
les voiles tendues,
j’attends.
Car tu dois venir
“vent fort”
et je serai prête
pour le tumultueux voyage
- timonier alerte -
il ne faut pas perdre ton cap
vent sauveur
d’immobilité des siècles.
(Trad: Colo)
Léon Spilliaert, Le coup de vent
Luz Méndez De La Vega
RESCATE
'Ya
vendrá un viento fuerte
que me lleve a mi sitio'
León
Felipe
En el camino de los vientos
espero.
Bajo
el ancho cielo,
mar adentro,
con las velas
tendidas,
espero.
Porque has de venir
'viento
fuerte'
y yo estaré presta
para el tormentoso
viaje
-timonel alerta-
que no pierda tu rumbo
viento
rescatador
de inmovilidad de siglos.
Vent sauveur...oui on veut tous le suivre
RépondreSupprimerLe vent de la vie
Le vent s’en va, s’en vient :
C’est un souffle mythique
Suspendu au matin
A des airs chimériques…
Le vent, brindille d’âme
Qui erre dans nos ciels,
Qui criaille et s’enflamme
En quête d’essentiel !...
Le vent cette onde folle
Traverse nos instants.
Puis nos années s’envolent
Sur l’horloge du temps…
Le vent, c’est toi, c’est moi
Brisures de mirages
Sur des murs en émoi
Obstruant nos passages…
Le vent vole et emporte
Nos poussières de vie
Aux seuils des amours mortes
Dans une pluie d’oublis !...
27/08/2017
Marie Minoza
Oh merci, merci Marie, que j'aime cette onde folle qui traverse nos instants!
SupprimerQuand on agrandit l'image, le visage de la jeune femme bouche ouverte fait penser au "Cri" d'Edvard Munch. Et on comprend l'attente d'un "vent sauveur".
RépondreSupprimerTrès beau poème également de Marie Minoza !
Bonne rentrée, Colo !
Bises
Oui, tu as raison...cri féminin!
SupprimerContente de te retrouver Fifi, pas encore de rentrée ici, mais merci beaucoup et à très bientôt.
j'aime cette histoire de vents, il y a peu j'ai lu un livre sur les vents que j'ai beaucoup aimé et en poésie aussi je suis sensible à ce sujet, le vent et les nuages !
RépondreSupprimerVents et nuages vont souvent de pair...bon, pas dans le désert je suppose. Comme toi j'aime tous les récits, poèmes, etc sur le vent.
SupprimerTu m'as mis en tête "vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver ..." que l'on chantait à l'école primaire ! J'aime les poèmes sur le vent, mais dans la vie, j'aime moins. Bon week-end Colo, bises.
RépondreSupprimerHa oui, je la connais, les vents d'été peuvent souffler fort aussi Aifelle :-)) À demain !
SupprimerCoucou. C'est marrant. Je viens de me faire cette réflexion: "quand on lit un poème dont le thème est le vent, et bien on a l'impression qu'il souffle vraiment". J'espère que chez toi, le vent amène un peu de fraîcheur et quelques nuages de pluie. Bises alpines.
RépondreSupprimerMais il souffle vraiment Dédé:-) Pas encore de fraîcheur, c'est encore l'été finalement, c'est normal. Un beso meditarraneo
SupprimerCela me fait penser que je dois abattre mon trop grand cyprès devant ma maison, cela me fait peur par grand vent qu'il tombe sur la maison.... On arrive à l'automne météorologique et on va pouvoir reprendre des activités normales, vu que les températures vont baisser. Bon week end, je reviens après 19 jours sans internet. Bises.
RépondreSupprimerOh tu as été sans Internet! Un repos aussi, tu ne trouves pas ? Oui, on va bientôt pouvoir reprendre nos activités, ouf. L'été e été dur. Un beso
Supprimermerci pour Léon Spilliaert :-)
RépondreSupprimerbises!
Avec grand plaisir, un peintre que j'aime tant moi aussi.
SupprimerOn souhaite "bon vent" à celui qui part . Merci pour ce poème.
RépondreSupprimerC'est vrai, on le dit encore en France ?
SupprimerJ'aime beaucoup, à la fois le poème de Mendez de la Vega, "le chemin des vents...le vent sauveur d'immobilité des siècles..., mais aussi l'illustration de L. Spillaert, avec ses couleurs sombres, et ce personnage, aux voiles tendues. Les deux s'accordent parfaitement.
RépondreSupprimerBien choisi, Colo !
Merci Antoine, On souhaite parfois que l'immobilité des siècles soit secouée....Bon dimanche !
SupprimerC'est vrai que le tableau fait penser au cri de Munch, avec un décor semblable de quai.
RépondreSupprimerMême urgence, même impériosité ressentie en lisant le poème, tu as su parfaitement l'illustrer !
Et Bravos +++ à Marie pour son talent !
Quand le vent souffle fort, l'envie de crier surgit parfois....je trouve. Bonne semaine Claudie
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