31 déc. 2013
Allègrement / Alegremente
Ce matin j'aimerais être cette concierge;
vous accueillir, "entrez, buvez un coup"
vous embrasser chacun(e),
vous chuchoter des mots spécialement choisis
vous remercier d'être là.
Au pas, au trot ou au galop (L'Année chinoise du cheval commence le 31 janvier), je vous souhaite de traverser ces 365 jours à venir allègrement.
Esta mañana me gustaría ser esa portera;
acogeros,"entrad, tomad una copa"
abrazar cada uno(a),
susurraros unas palabras escogidas
agradeceros vuestra presencia.
Al paso, al trote o al galope (el Año chino del Caballo, empieza el día 31 de enero), os deseo atravesar esos 365 alegremente.
Libellés :
année du cheval,
légèrement,
partager,
voeux
25 déc. 2013
Soleil de pluie / Sol de lluvia
La
femme et le paysage Stefan Zweig
“Jusqu'au
plus loin qu'atteignait ma vue je trouvais la même attente qu'il y
avait en moi, des fissures s'étaient ouvertes dans la terre qui
maintenant s'élargissaient comme de petites bouches assoiffées;
pore à pore elles s'ouvraient et répandaient, cherchant de la
fraîcheur, le plaisir froid, bouleversant de la pluie, et moi je
sentais quelque chose de pareil dans mon propre corps. Sans que j'en
sois consciente, mes doigts se crispèrent comme si je pouvais saisir
les nuages et les entraîner d'un coup vers un monde évanoui...” (Trad.Colo)
La
mujer y el paisaje Stefan Zweig
«Hasta
donde alcanzaba la vista encontraba la misma expectación que había
en mí, se habían abierto grietas en la tierra que ahora se
ensanchaban como si fueran pequeñas bocas sedientas; poro a poro se
abrían y se expandían buscando frescor, el placer frío,
estremecedor de la lluvia, y yo experimentaba algo semejante en mi
propio cuerpo. Sin que fuera consciente de ello, mis dedos se
crisparon como si pudieran agarrar las nubes y arrastrarlas de una
vez hasta este mundo desfallecido...»
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la femme et le paysage,
nuages,
pluie,
soleil,
Stefan Zweig
19 déc. 2013
Étrennes / Aguinaldo
C'était
la tradition: des représentants des différentes corporations
faisaient du porte à porte, offraient une carte de voeux et
acceptaient volontiers quelques pesetas...
Era
la tradición: representantes de diferentes corporaciones iban de
puerta en puerta, ofrecían una tarjeta de felicitación y aceptaban
con gusto unas pesetas...
(Clic pour mieux apprécier les détails...)
Le veilleur de nuit |
Le balayeur |
Le laveur de voitures |
Le barbier |
le garçon de café |
Le charretier |
L'allumeur de réverbères |
Le serrurier |
ET UNE FEMME, UNE...! / Y UNA MUJER; UNA...!
13 déc. 2013
Tisser les mots / Tejer las palabras
LA HORA DE LOS PÁJAROS
LUZ MARY GIRALDO (Colombiana)
Inasible y costurera
la palabra
teje con tela engañosa
la herida de la noche:
juega a la libertad
o sueña la ventura.
Como eterna Penélope
teje la túnica de todos
deshilvana el secreto de la espera
hasta inventar un nuevo rostro
o un espejo sin nombre.
Inasible y costurera
oye pasar el viento
fatigado por los pájaros.
la palabra
teje con tela engañosa
la herida de la noche:
juega a la libertad
o sueña la ventura.
Como eterna Penélope
teje la túnica de todos
deshilvana el secreto de la espera
hasta inventar un nuevo rostro
o un espejo sin nombre.
Inasible y costurera
oye pasar el viento
fatigado por los pájaros.
L'Heure des oiseaux
LUZ MARY GIRALDO (Colombienne)
Insaisissable couseuse
la parole
tisse d'une toile trompeuse
la blessure de la nuit:
joue à être libre
ou rêve d'aventure.
Telle l'éternelle Pénélope
elle tisse la tunique de tous
défaufile le secret de l'attente
jusqu'à inventer un nouveau visage
ou un miroir sans nom.
Insaisissable couseuse
elle écoute passer le vent
fatigué par les oiseaux.
(Trad: Colo)
Vous trouverez un poème de René Guy
Cadou qui a des correspondances avec celui-ci sur le blog de Tania:
Libellés :
heure des oiseaux,
Luz Mary Giraldo,
poème
8 déc. 2013
Respirer la lumière / Respirar la luz
Juste respirer l'aube ce matin.
Il fait froid; 5º dans ma campagne, 8º en ville.
La vue se brouille, les verres s'embuent.
Solo respirar el alba esta mañana.
Hace frio; 5º en mi campo, 8º en la ciudad.
La vista se nubla, los cristales se empañan.
Fotos Puipunyent 8 de Diciembre 2013 / 8h.
Oui la lumière
les ombres veloutées
la terre rouge
le vêtement d'automne
tout cela
nous est donné gratuitement
respirons profondément !
Yanis Petros
"Yo no te pido que me bajes
una estrella azul
sólo te pido que mi espacio
llenes con tu luz."
Pablo Milanés
Il fait froid; 5º dans ma campagne, 8º en ville.
La vue se brouille, les verres s'embuent.
Solo respirar el alba esta mañana.
Hace frio; 5º en mi campo, 8º en la ciudad.
La vista se nubla, los cristales se empañan.
Fotos Puipunyent 8 de Diciembre 2013 / 8h.
Oui la lumière
les ombres veloutées
la terre rouge
le vêtement d'automne
tout cela
nous est donné gratuitement
respirons profondément !
Yanis Petros
"Yo no te pido que me bajes
una estrella azul
sólo te pido que mi espacio
llenes con tu luz."
Pablo Milanés
Palma de Mallorca Diciembre 2013 |
6 déc. 2013
Tisanes
F. García Lorca, une œuvre immense bien sûr: les gitans et leurs couteaux, la lune et son théâtre, mais aussi de courtes chansons aux images inattendues; voyez plutôt celle-ci!
F. García Lorca una obra inmensa, claro: los gitanos y sus cuchillos, la luna y su teatro, pero también unas canciones cortas con imágenes inesperadas; ¡vean esta!
Las tres hojas Les trois feuilles
Debajo
de la hoja de la verbena tengo a mi amante malo: ¡Jesús, que pena! Debajo de la hoja de la lechuga tengo a mi amante malo con calentura. Debajo de la hoja del perejil tengo a mi amante malo y no puedo ir. |
Sous
la feuille
de
la verveine
mon
amant est malade
Jésus,
quelle peine!
Sous
la feuille
de
la laitue
mon
amant est malade
a de la température.
Sous
la feuille
du
persil
mon
amant est malade
et
je ne peux aller.
(Trad:
Colo)
|
Document unique: enregistré en 1931 par Federico G. Lorca au piano et La Argentinita!
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Libellés :
Cancion Las Tres hojas F. García Lorca
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