Quelle femme de la Renaissance auriez-vous aimé être ?
Lali me propone un juego que viene del blog de Euterpe. Es mas bien un rompecabezas muy interesante ya que el tema es:
¿Qué mujer del Renacimiento le hubiera gustado ser?
Casse-tête car peu nombreuses, peu connues et assez mystiques les femmes de langue espagnole sur lesquelles je travaille depuis une semaine. Mais je me suis décidée, voici une femme - que je n’aurais pas du tout aimé être -, la poétesse Luisa Carvajal y Mendoza, mais qui me semble intéressante à bien des points de vue.
Rompecabezas ya que hay pocas, poco conocidas y bastante místicas las mujeres de habla española que encontré. Pero me decidí; he aquí una mujer – que no me hubiera gustado nada ser -, la poetisa Luisa Carvajal y Mendoza, pero que me parece interesante bajo varios puntos de vista.
Née en 1568 en Extremadura, Cáceres, elle est morte à Londres en 1614. Que faisait-elle donc en Grande Bretagne ? Voilà ce que je vais vous raconter.
Seule fille après 5 fils, de parents nobles et riches, elle a été orpheline de père et mère à l’âge de six ans. Séparée de ses frères elle termine chez un oncle, Francisco Hurtado de Mendoza où elle reçoit l’éducation domestique et intellectuelle traditionnelle des jeunes filles : latin, lecture des classiques, connaissance chrétiennes et pratique de la charité. A la suite de péripéties, elle se retrouve seule à 13 ans avec son oncle qui la soumet à des pénitences violentes et douloureuses.
Voilà notre Luisa embarquée sur la route du désir de martyre : plus son oncle est cruel avec elle, plus son amour pour Jésus augmente.
Nacida en 1568 en Extremadura, Cáceres, murió en Londres en 1614. ¿Qué hacía en Gran Bretaña? Os lo voy a contar.
Única hija después de 5 hijos de padres nobles y ricos, se quedó huérfana a los seis años. Separada de sus hermanos acabó en casa de un tío, Francisco Hurtado de Mendoza donde recibió la educación doméstica e intelectual tradicional de las chicas: latín, lecturas clásicas, conocimientos cristianos y práctica de la caridad. Después de unas peripecias se encuentra sola con su tío que la somete a unas penitencias violentas y dolorosas.
He aquí nuestra Luisa llevada al camino del deseo del martirio: más cruel es su tío con ella, más su amor hacia Jesús aumenta.
A la mort de son oncle elle vit seule, refusant le mariage et le couvent, raison pour laquelle elle a du mal à toucher son héritage car c’était bien entendu la condition pour…
Une fois riche, elle abandonne les atours de noble et s’habille en pauvre, voyage beaucoup, toujours pour des motifs religieux, -elle avait des liens étroits avec les Jésuites, - fonde entre autres un collège pour eux à Louvain, Belgique.
Plus tard, toujours en relation étroite avec les Jésuites, elle créa à Valladolid une sorte de « béaterie », une communauté de femmes célibataires et dévotes, fort actives.
A la muerte de su tío vive sola, rechazando el matrimonio y el convento, razón por la cual le resulta difícil obtener su herencia ya que esa, claro, era la condición para…
Una vez rica, abandona los atuendos de noble y viste de pobre, viaja mucho, siempre por motivos religiosos, - tiene lazos estrechos con los jesuitas, - funda entre otros un colegio para ellos en Lovaina, Bélgica. Más tarde, y siempre en relación con los Jesuitas, crea en Valladolid un tipo de “beatería”, una comunidad de mujeres solteras y devotas, muy activas.
Elle part en Angleterre en 1605, sous la protection de l’ambassadeur espagnol (dont elle aura bien besoin car par deux fois elle est incarcérée), et se livre là-bas, en missionnaire, à de nombreuses actions de conversion et luttes (par exemple recueillir les membres amputés des catholiques écartelés). Le Supérieur des Jésuites essaye de lui faire abandonner toute idée de martyre, rien n’y fait. La seconde fois qu’elle sort de prison, elle est affaiblie et malade et meurt à Londres à 48 ans, sans avoir le temps de rentrer en Espagne.
Une vie courte d’une femme indépendante et volontaire.
Son œuvre consiste en de nombreuses lettres, aux thèmes éminemment religieux, et surtout en une collection de poèmes. Luisa a exploré toutes les formes poétiques du Baroque et son mysticisme suit le courant établi par Juan de la Cruz, Sainte Thérèse…
Se marcha a Inglaterra en 1605, bajo la protección del embajador español (cuya ayuda necesitará mucho ya que fue encarcelada por dos veces) y lleva allí, como misionera, numerosas acciones de conversiones y luchas (por ejemplo recoger los miembros amputados de católicos descuartizados).
El Superior de los Jesuitas intenta en varias ocasiones hacerle abandonar toda idea de martirio…. en vano. La segunda vez que sale de prisión, está muy débil y enferma y muere en Londres, sin tener tiempo de volver a España.
Una vida corta de una mujer independiente y voluntariosa.
Su obra consiste en numerosas cartas con temas eminentemente religiosos y sobre todo una colección de poemas. Luisa ha explorado todas las formas poéticas del barroco y su misticismo sigue la corriente establecida por Juan de la Cruz, santa Teresa…
Voici un sonnet que j’ai traduit du mieux que j’ai pu… bon, vous en aurez au moins une idée.
De sentimientos de amor y ausencia profundísimos.
¿Cómo vives, sin quien vivir no puedes?
Ausente, Silva, el alma, ¿tienes vida,
y el corazón aquesa misma herida
gravemente atraviesa, y no te mueres?
Dime, si eres mortal o inmortal eres:
¿Hate cortado Amor a su medida,
o forjado, en sus llamas derretida,
que tanto el natural límite excedes?
Vuelto ha tu corazón cifra divina
de extremos mil Amor, en que su mano
mostrar quiso destreza peregrina;
y la fragilidad del pecho humano
en firmísima piedra diamantina,
con que quedó hecho alcázar soberano.
Des sentiments d’amour et d’absence très profonds.
Absente l'âme, Silva, tu as la vie,
et cette même blessure gravement
traverse le coeur et tu ne meurs?
Dis-moi, si tu es mortelle ou immortelle:
L’Amour t’a faite à sa mesure,
ou forgée, dans ses flammes, fondue,
tant la limite naturelle tu excèdes?
Il a transformé ton cœur en chiffre divin
aux mille extrémités Amour, tant il a voulu
montrer de sa main la dextérité pèlerine ;
et la fragilité de la poitrine humaine
en très ferme pierre de diamant
fut transformée château fort souverain.