30 juin 2018

Quitter l'enfance / Dejar la infancia


Hier sur la place du village, ils étaient partout, couraient derrière un ballon ou juste pour le plaisir, le besoin de courir.
Les enfants sont en vacances.
S’il existe multitude de poèmes sur l’enfance, voici le premier que je lis sur sa fin.

Ayer en la plaza del pueblo, estaban por todas partes, corrían tras una pelota o por el placer, la necesidad de correr.
 Los niños están de vacaciones.
Si existen multitud de poemas sobre la infancia, he aquí el primero que leo sobre su fin.


ÁNGEL RUIZ DEL ÁRBOL (La Habana, Cuba. 1956).

Toboggans

 

Je parcours les rues qui
jadis étaient des rues.
Je suis sur les places qui
avant étaient l'enfance.
Je descends, degré par degré,
par des escaliers qui avant
étaient des toboggans.


Et à la chute, je me découvre
seul au milieu de rien.
Rien qui pour les autres est tout.
Rien ne reste déjà de cela…
Et cela, qui était tout,
Maintenant c’est le rien.
Et les doutes.
(Trad: Colo)

Escaleras La Habana-Cuba


 

ÁNGEL RUIZ DEL ÁRBOL (La Habana, Cuba. 1956).



Toboganes
Transcurro en calles que
Antes eran calles.
Sucedo en plazas que
Antes eran infancia.
Desciendo, peldaño a peldaño,
Por escaleras que antes
Eran toboganes.

Y al caer me descubro
Solo en medio de la nada.
Nada que para otros es todo.
Nada queda ya de aquello…
Y aquello, que era todo,
Ahora es la nada.
Y las dudas.

24 juin 2018

Si j'étais.../ Si fuera...


Latitude

Juan Ramón Jiménez



Si j'étais comme un lieu de la mer ou du ciel;
le même et un autre toujours, avec les vagues,
le même et un autre toujours, avec les nuages;
ferme et errant,
hésitant et sûr de lui,
attendant et solitaire,
rencontré et inconnu,
aimé et oublié, et libre et prisonnier,
- un autre et le même toujours, avec mes nuages,
avec mes vagues -!




Sud de l'île de Mallorca


Latitud J.R. Jimenéz

¡Si fuera yo como un lugar del mar o el cielo;
el mismo y otro siempre son las olas,
el mismo y otro siempre con las nubes;
firme y errante,
dudoso y cierto,
aguardador y solitario,
encontrado y desconocido,
amado y olvidado, y libre y preso,
-otro y el mismo siempre, con mis nubes,
con mis olas-!


Traduction trouvée sur le site Emmila Gitana sans nom de traducteur. 

17 juin 2018

Près du banc / Cerca del banco

Toujours assise sur mon banc malgré les transformation qui peuvent semble-t-il s'y produire, je contemple autour de moi quelques plantes et arbustes: le Buddleia, ou arbre à papillons et insectes, un Aloe Vera aux étranges fleurs jaunes, un Limonium et des Passiflore.
La lecture de poèmes de Juan Ramón Jiménez ou du roman "L’arbre du pays Toroja" de Philippe Claudel est très souvent interrompue pour observer sans bouger, photographier.

 








Nous nous retrouverons avec des poèmes vers la fin du mois, portez-vous bien!


1 juin 2018

Le banc / El banco


Un banc, des livres en tout genre, papier et stylo pour traduire des poèmes...tout est prêt pour une pause. Le temps de refaire le plein d'idées et de mots et je reviens.
Si vous passez, prenez place; Dominique, je t'attends à l'ombre.



Un banco, libros de todos tipos, papel y boli para traducir poemas....todo está listo para una pausa. El tiempo de llenar la libreta con ideas y poemas y vuelvo.
Si pasáis por aquí, tomad asiento.