Hier
sur la place du village, ils étaient partout, couraient derrière un
ballon ou juste pour le plaisir, le besoin de courir.
Les
enfants sont en vacances.
S’il
existe multitude de poèmes sur l’enfance, voici le premier que je
lis sur sa fin.
Ayer
en la plaza del pueblo, estaban por todas partes, corrían tras una
pelota o por el placer, la necesidad de correr.
Los niños están de
vacaciones.
Si
existen multitud de poemas sobre la infancia, he aquí el primero
que leo sobre su fin.
ÁNGEL
RUIZ DEL ÁRBOL
(La Habana, Cuba. 1956).
Toboggans
Je
parcours les rues qui
jadis
étaient des rues.
Je
suis sur les places qui
avant
étaient l'enfance.
Je
descends, degré par degré,
par
des escaliers qui avant
étaient
des toboggans.
Et
à la chute, je me découvre
seul
au milieu de rien.
Rien
qui pour les autres est tout.
Rien
ne reste déjà de cela…
Et
cela, qui était tout,
Maintenant
c’est le rien.
Et
les doutes.
(Trad:
Colo)
Escaleras La Habana-Cuba |
ÁNGEL RUIZ DEL ÁRBOL (La Habana, Cuba. 1956).
Toboganes
Transcurro
en calles que
Antes
eran calles.
Sucedo
en plazas que
Antes
eran infancia.
Desciendo,
peldaño a peldaño,
Por
escaleras que antes
Eran
toboganes.
Y
al caer me descubro
Solo
en medio de la nada.
Nada
que para otros es todo.
Nada
queda ya de aquello…
Y
aquello, que era todo,
Ahora
es la nada.
Y
las dudas.