Latitude
Juan Ramón Jiménez
Si
j'étais comme un lieu de la mer ou du ciel;
le
même et un autre toujours, avec les vagues,
le
même et un autre toujours, avec les nuages;
ferme
et errant,
hésitant
et sûr de lui,
attendant
et solitaire,
rencontré
et inconnu,
aimé
et oublié, et libre et prisonnier,
-
un autre et le même toujours, avec mes nuages,
avec
mes vagues -!
Sud de l'île de Mallorca |
Latitud
J.R. Jimenéz
¡Si
fuera yo como un lugar del mar o el cielo;
el
mismo y otro siempre son las olas,
el
mismo y otro siempre con las nubes;
firme
y errante,
dudoso
y cierto,
aguardador
y solitario,
encontrado
y desconocido,
amado
y olvidado, y libre y preso,
-otro
y el mismo siempre, con mis nubes,
con
mis olas-!
Traduction trouvée sur le site Emmila Gitana sans nom de traducteur.
toujours à la fois pareil et différent, oui oui :-)
RépondreSupprimerbelle photo de la mer!
Être deux ou plusieurs est un thème récurrent chez ce grand poète espagnol. Et en effet...!
SupprimerMerci, à très bientôt.
L'un et l'autre, ici et ailleurs… Contente de te retrouver entre vagues et nuages.
RépondreSupprimerCe poème m'a semblé convenir à un retour en poésie chère Tania.
SupprimerUn beso de calor.
Ce poème m'a fait penser à celui de Paul Valéry "Le cimetière marin" qui évoque si bien ce lieu magique et "la mer, la mer cent fois recommencée..." Bonne semaine, Colo !
RépondreSupprimerBonjour Annie, merci de rappeler ce poème qui est en ligne parfaite avec celui de J.R.Jimenéz.
SupprimerExcellente semaine à toi aussi.
C'est vrai que c'est bon de prendre conscience de ce qui reste nous et de ce qui devient nous en permanence aussi... Du complet et du en cours.... sans cesse! Beau poème....
RépondreSupprimerJ'aime la concision précise de ce poète...loin du lyrisme!
SupprimerBonne journée Edmée.
Encore de la magnifique poésie. Le banc avait une vue directe sur la mer ?
RépondreSupprimerJ'en ai trouvé un qui, le nez au vent, la tête dans les nuages, lui faisait face!
Supprimertu trouves toujours de si beaux poèmes, merci pour ces partages
RépondreSupprimerAvec plaisir Niki, à très bientôt.
SupprimerSplendide. Ah oui je partage ce désir là :-)
RépondreSupprimerJ’imaginais bien..!
SupprimerBonne semaine Kwarkito.
Bonjour chère Colo, merci pour ce magnifique poème et cette mer est si belle :-)
RépondreSupprimerDouce fin de journée avec mes bisous ♥
La mer...oui, elle nous entoure.
SupprimerBonne semaine Denise, un beso.
C'est toujours beau chez toi. Bisous
RépondreSupprimerMerci Val, bisous.
SupprimerNous nous réjouissons de retrouver un ce ciel, mer, vagues et bleus, en septembre (Alicante).
RépondreSupprimerJe vous comprends, les couleurs et odeurs en Méditerranée sont innombrables!
SupprimerD'ici là, passez un bel été...je vois qu'il fait très beau et chaud chez vous.
Beau retour en poésie chère Colo;
RépondreSupprimerJ'aime l'univers de ce poème, l'expression de la dualité jusque dans le titre dont je ressens bien les sens différents.Que demander de plus que le ciel et la mer pour ton magnifique retour, afin de se laisser aller à mille pensées.
Je t'embrasse fort.
Je fais un petit retour aussi, parce que je vais mieux.
Merci Maïté, je suis bien contente de te retrouver, en meilleure forme!
SupprimerRetour oui, et ces longues heures trop chaudes de l'été me font faire de belles découvertes poétiques, tu verras. Nous resterons ici tout l'été.
Je t'embrasse fort.
C'est absolument éblouissant. Quel texte fabuleux !
RépondreSupprimerMerci pour ce bel enthousiasme. Je me demandais si ce poète est (un peu) connu en France, un tout grand ici. Peu de mots mais tant à la fois...
SupprimerCoup de coeur pour cette magnifique illustration du poème de Jimenez !
RépondreSupprimerPoème mouvant comme la vie ♥
Merci Fifi!
SupprimerSi j'étais tout ? Mais je suis tout si je le veux, si je suis à ma bonne place dans la vie, en symbiose avec la vie... Très beau ce poème, merci Colo. brigitte
RépondreSupprimerMerci à toi, quel plaisir de lire tes mots.
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