On pourrait continuer pendant des lunes à se poser des questions en poèmes, je suis moi-même étonnée de la quantité trouvée, mais on va s’arrêter là avec Amado Nervo.
En panne
Saturé de philosophie,
en raison de l’ardeur qui me dévore,
moi qui connaissais déjà
deux grammes du vivre, je ne sais déjà plus rien .
À force de demander
le chemin aux sages qui passaient,
me voilà sans arriver,
tandis que tant d’imbéciles arrivaient...
(Tr: Colo)
En panne
de Amado Nervo
Atiborrado
de filosofía,
por
culpa del afán que me devora,
yo, que ya me sabía
dos
gramos del vivir, nada sé ahora.
De tanto preguntar
el
camino a los sabios que pasaban,
me quedé sin llegar,
mientras
tantos imbéciles llegaban...
Pas facile de trouver son chemin de vie?
RépondreSupprimerCertains errent, d'autres pas, mais on finit tous au même endroit...
SupprimerOui c'est certain mais on ne sait pas mettre de mots sur cette terre inconnue!
Supprimeron croit souvent les autres plus heureux que nous "parce qu'on ne les voit que passer", disait un certain Custine, et ça me semble très vrai ;-)
RépondreSupprimerEn effet, mais l'envie est un vilain péché:-))
SupprimerMagnifique Rembrandt ! Savoir qu'on ne sait pas... comme le chantait Gabin.
RépondreSupprimer"Deux grammes du vivre", image expressive. Cesserons-nous jamais de nous poser des questions ?
La philosophie, et maintenant nous avons vu que la poésie aussi, s'en pose énormément, cela rend-il plus heureux que de ne pas s'en poser ? Qui sait?
Supprimerj'adore cet humour un peu mordant, quoi iil se moque des philosophies !!! j'aime aussi le Rembrandt évidement
RépondreSupprimerC'est par ce ton moqueur que je voulais mettre, pour le moment, tant de questions de côté, oui, oui!
SupprimerAh! les tas d'imbéciles. C'est marrant, c'est à peu près le sens de ma réflexion ce matin quand je suis allée prendre de l'essence à la station service. Et le vendeuse était d'accord avec moi. Ensuite, je me suis fait couper la route dans un rond-point par des retraités à vélo. Le premier m'a coupé la route, j'ai dû planter sur les freins... et alors arrêtée, tous les autres du groupe ont passé devant ma voiture. J'ai dû me raisonner pour ne pas appuyer sur le klaxon... En voiture, il faut tout le temps être philosophe. :-) Bises alpines.
RépondreSupprimerT'es-tu posé la question de si les écraser ou pas ? ;-)) Un beso méditerranéen.
SupprimerÇa m'amuse aussi cette manière d'aborder les choses ; chercher tant et plus la voie à suivre, tandis que d'autres qui ne posent aucune question vous passent allègrement devant. Bonne journée Colo. Bises.
RépondreSupprimerOui, c'est amusant, un peu mordant comme dit Dominique! (contente de te lire, tu vas bien alors!)
SupprimerCoucou Colo, cette toile de Rembrandt est de toute beauté et l'humour du poème. J'aime.
RépondreSupprimerGros bisous et je te souhaite un agréable week-end sous les couleurs de l'automne ♥
Un très bon week-end à toi aussi Denise, l'automne ne se voit pas encore ici mais ce ne saurait tarder. Un beso
SupprimerLe tableau avec son escalier tortueux, ainsi que le poème : "moi qui connaissais déjà deux grammes du vivre, je ne sais déjà plus rien" semblent considérer que la philosophie est une science (?) pour le moins...obscure ou vaine.Peut-être ne faut-il pas exagérer, quoique certaines croyances, certains sages...sont sujets à caution !
RépondreSupprimerBonjour Antoine, hum, oui, la philosophie fait réfléchir et se poser tant de questions sans réponses...est-ce vain ?
SupprimerBon dimanche, un rai de lumière va-t-il éclairer nos idées?
Beaucoup d'humour...et d'humilité chez Amado Nervo ! Merci Colo, belle découverte !
RépondreSupprimerBravo pour le tableau (avec ses courbes qui se répondent puis s'élèvent ensuite tel un questionnement), il illustre parfaitement le poème. Besos.
Hola Claudie, oui, oui, de l'humour, absolument nécessaire pour poursuivre os réflexions! un beso, un rire
SupprimerOh, j'adore ! Souvent, je me fatigue avec mes questions et je vois que ce philosophe aussi... Quel remède ? Une nouvelle question, on n'en sort pas décidément. Bises du dimanche dame Colo. brigitte
RépondreSupprimerHola Brigitte, avec notre manie de vouloir trouver une réponse, une explication à tout...! Et si c'était les questions qui nous permettent de mieux comprendre ?
SupprimerQuoi qu'il en soit, bonne semaine, un beso!
Universalité de Rembrandt ! Universalité du questionnement face à la vie : où aller ? Parfois, après bien des années, on se rend compte que là où on est, c'est bien là qu'on est arrivé.
RépondreSupprimerBon lundi !
Avec beaucoup de retard, désolée, une sagesse celle de se trouver bien là où on est arrivé...bon week-end Marie
SupprimerA force de chercher des raisons de vivre, on passe à côté de la vie ! Ce sont les questions que se pose souvent, aussi, Michel de Montaigne.
RépondreSupprimerMontaigne, tu as raison, oui! Faut-il vraiment des raisons pour vivre..mais voilà une autre question, on n'en sort pas.
SupprimerMagnifique Rembrandt !
RépondreSupprimerIl y a des moments où l'on est dans l'action, alors est-on pour autant "un con qui marche qui va plus loin que deux intellectuels assis "? ;-)
Plus j'en sais, moins j'en sais...l'univers des questions est en expansion, lui aussi !
Hola K, doublon supprimé. Pour ne pas répondre à ta question, je me dis qu'il est difficile d'éviter les cons...:-))
SupprimerUn poème magnifique pour un tableau qui ne l'est pas moins : MERCI !
RépondreSupprimerMerci à toi Nikole. À bientôt
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