El Rompido 2000 / Soledad Sevilla ,
http://www.soledadsevilla.com/inicio/el-rompido/
Temps
défini
Il
est bon que parfois la vie
nous
dépouille de tout.
Dans
l’obscurité les yeux apprennent
à
y voir plus clair.
Quand
la solitude est le vide intense
du
corps et des mains,
il
y a des chemins ouverts sur le plus profond
et
sur le plus distant.
Dans
le silence les voix aimées
renouvellent
doucement leurs mots
et
les murs veillent sur le bruit infini
des
pas absents.
Les
lèvres qui avant furent
lieu
d’amour, apprennent, par ces après-midi silencieux,
la
grandeur
de
la chanson rebelle et angoissée.
Sur
le haut des arbres, un vent en suspens,
un
son de pluie. (...)
(Trad: Colo)
Soledad Sevilla El Rompido 2000, http://www.soledadsevilla.com/inicio/el-rompido/ |
Tiempo definido, Maruja Vieira
Está bien que la vida de vez en cuando
nos despoje de todo.
En la oscuridad los ojos aprenden
a ver más claramente.
Cuando la soledad es el vacío intenso
del cuerpo y de las manos,
hay caminos abiertos hacia lo más profundo
y hacia lo más distante.
En el silencio las amadas voces
renuevan dulcemente sus palabras
y los muros custodian el rumor infinito
de los ausentes pasos.
Los labios que antes fueran
sitio de amor en las calladas tardes
aprenden la grandeza
de la canción rebelde y angustiada.
Hay un viento en suspenso sobre los altos árboles,
un repique de lluvia (...)
ah celui-là est tentant aussi, pour en faire une traduction en néerlandais :-)
RépondreSupprimermerci Colo!
Un poème qui fera son chemin alors...Bonne journée Adrienne
SupprimerCoucou Colo. Quelle force dans ce poème!! Dans ces temps de confinement (semi-confinement en Suisse), on se dépouille de certaines choses et on réapprends les choses simples. Merci pour cette découverte. Bises alpines... de loin. Et salutations de Bluette.
RépondreSupprimerBluette appréciera les nouveaux chemins, sûr.
SupprimerUn beso Dédé
Très évocateur ce poème en ce moment. J'aime beaucoup les illustrations. Bon week-end Colo.
RépondreSupprimerEspérons que ce silence ouvrira de nouveaux horizons Aifelle. À demain chez toi, un beso
SupprimerJ'aime ce poème, et j'aime la manière dont tu l'as associé aux images très évocatrices. Merci, Colo, c'est magnifique.
RépondreSupprimerBonjour Anne, contente de te retrouver plus en forme.
SupprimerLa poésie ouvre tant de cieux, tu le sais si bien.
Merci à toi, je t'embrasse
C'est assez "de circonstance" car nous apprenons des choses oubliées, notamment le silence avec nous-mêmes, et je trouve que ce sera un acquis... comme tout désagrément fini souvent par l'être... Bises et merci pour ces très belles lignes!
RépondreSupprimerLe silence et puis tant d'autres choses apparaissent qui, dans le tourbillon, restaient dans l'ombre.
SupprimerUn exemple trivial mais significatif: levure fraîche et farine disparaissent des magasins, pour ne pas devoir sortir, on refait du pain chez soi. Une bonne chose aussi.
Besos Edmée
Ce poème sur l'attente est très à propos Colo. Très à propos aussi les illustrations que tu as choisies, une rupture, le partage entre le temps d'avant et le temps d'après.... Merci Colo pour cet instant.
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement les deux derniers vers, on dirait un Haïku.
Bises ensoleillées mais fraiches.
Parfois, Claudie, on tombe presque par hasard, sur les mots qui conviennent. ici cette partie du poème était parfaite.
SupprimerLa situation s'améliore ici, il était temps.
Merci gracias, le soleil a bien du mal à sortir de son confinement depuis un temps, lui aussi!!
Un beso
Bonjour Colo, pour moi ce poème est la vie ! Merci beaucoup. à tout bientôt. Claude
RépondreSupprimerLa vie en ce moment, sûrement Claude.
SupprimerMerci à toi, bon dimanche.
tout à fait de circonstance. Un magnifique poème.
RépondreSupprimerIl est des poèmes, la plupart, intemporels. Merci Kwarkito.
SupprimerC'est beau... Je vais l'envoyer à quelqu'un que je connais et qui habite Bogota.
RépondreSupprimerMerci ! Bon dimanche. Tu me diras dans quel recueil d'Hôlderlin est le magnifique poème que tu as partagé sur mon blog ? Je t'embrasse.
Bonne journée Marie, je t'écris en privé aujourd'hui.
SupprimerUn beso
Bonjour Colo, pendant ce confinement, le presque silence (presque pas de voitures et peu de gens) fait du bien. J'entends même les oiseaux pépier. Et merci pour ce beau poème évocateur. Bon dimanche.
RépondreSupprimerEntendre ce que nous ne percevons généralement pas, profite bien de ces moments.
SupprimerBon dimanche à toi.
On ne peut mieux choisir comme poème en ce temps presque irréel que nous devons apprivoiser.
RépondreSupprimerEt comme illustrations.
Le titre offre une belle espérance.
Bises ensoleillés, Colo.
Merci pour cette belle page
De nouveaux chemins à créer, imaginer, dans ce temps irréel comme tu dis.
SupprimerBonne journée Fifi.
Nous sommes gâtés. Superbe.
RépondreSupprimerEblouissant silence.
Merci.
La poésie nous gâte, oui, oui.
SupprimerÀ bientôt K.
Cette crise nous débranche littéralement, nos yeux s'ouvrent, souhaitons qu'ils restent ouverts longtemps. Merci Colo, douce journée à toi. brigitte
RépondreSupprimerIl est vrai que certaines choses, comme le temps élastique, les jours, un bruit apparaissent, tandis que d'autres, spécialement les gens et les baisers nous manquent.
SupprimerBonne journée à toi aussi, un beso
une belle découverte grâce à toi colo, merci
RépondreSupprimerAvec plaisir Niki
SupprimerTt à fait d'actualité. Moi, ce vide me tue à petits feux. Gros bisous
RépondreSupprimerNe le laisse pas te vider Val! Il est vrai que les contacts humains manquent cruellement.
SupprimerJe t'embrasse
"Ces après-midi silencieux"... Comme tout l'est ici, de rares promeneurs dans le parc, il faut bien sortir le chien. Même les arbres semblent figés et se taisent, comme si le vent, ce matin, se voulait solidaire.
RépondreSupprimerQue tout aille bien chez vous Colette.
En ville le silence est certainement très marquant. Les arbres ne semblent pas s'en mêler ici, solidaires entre eux, ça oui!
SupprimerBonne après-midi Christian.
un peu glaçant comme poème... et les photos magnifiques. Superbe illustartion ! Merci Colo
RépondreSupprimerPour te faire rire, un ami-blog facétieux m'a écrit qu'il avait fait lire le poème à ses chats qui lui ont appris: " Dans l’obscurité les yeux apprennent à y voir plus clair.
SupprimerMerci d’être passé, un beso Olivier.