16 mars 2021

Quand l'esprit s'envole / Cuando la mente vuela

 

Nos esprits font souvent d'étranges associations.

Ainsi, profitant du soleil et d'un taux de contamination au plus bas, je suis sortie de ma campagne pour me balader dans la vieille ville de Palma.

Très peu de monde, bien trop de volets de magasins et bars baissés, certains annoncent qu'ils ouvriront le 1º avril, mais la plupart, hélas, jamais.

Mais venons-en au fait : en voyant ces branches, ces toits et parasols, ces balcons et motos qui se touchent ou presque, je les ai enviés. Nos corps depuis un an éloignés les uns des autres, et eux...

"Ne sois pas ridicule" ai-je pensé en riant.



 







Nuestras mentes hacen a menudo asociaciones extrañas.

Así, aprovechando un día soleado y un nivel de contaminación muy bajo, salí de mi casa en el campo y me fui a pasear por el casco antiguo de Palma.

Muy poca gente, demasiadas persianas de tiendas y bares bajadas, algunos anuncian que abrirán el día 1 de abril , otros por desgracia, nunca.

Pero vayamos al grano: al ver esas ramas, esos tejados, balcones y motos que se tocan o casi, los envidié. Nuestros cuerpos alejados de los demás desde hace un año y ellos…

No seas ridícula” pensé riéndome.


30 commentaires:

  1. quoi! les vélos ont le droit de s'embrasser!?
    :-)

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  2. Tu m'as fait rire !
    Cette période nous pousse parfois vers de petits délires qui traduisent un grand manque...
    Vivement,vivement... Bises Colo.

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    1. Hihhi, tant que le délires nous font rire, on est dans le bon !
      Comme je pense que nous en avons encore pour longtemps, autant essayer de trouver les côtés amusants....Un beso, et du soleil pour toi.

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  3. Et plus si affinités :-)
    J'attends avec impatience de pouvoir être vaccinée mais en même temps je me dis : qu'est ce que ça va changer ? brrrr ce matin je vois tout en noir alors j'aime rire à tes photos et à ton clin d'oeil

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    1. Les affinités entre les arbres, on connaît, le reste, hum, hum...;-))
      Si je t'ai fait rire, la journée est gagnée.
      Allez, embrassons-nous Dominique.

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  4. Mais venons-en au fait : en voyant ces branches, ces toits et parasols, ces balcons et motos qui se touchent ou presque, je les ai enviés. Nos corps depuis un an éloignés les uns des autres, et eux..."
    Je te rejoins totalement. Serrer quelqu'un dans ses bras fait partie du réconfort simple et oh combien nécessaire dans une vie humaine, à commencer par ses proches...
    Nous venons d'enterrer mon frère, il avait 84 ans, donc il a pu vivre une vie longue et pleine. Mais le chagrin est là. Ne pas pouvoir serrer mes neveux et nièces dans mes bras a été un manque cruel.

    De belles lumières dans tes rues, particulièrement la dernière ♥

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    1. Fifi, je suis vraiment désolée et te serre dans mes bras. Manque cruel, surtout dans ces circonstances; une chaleur, des corps et des bras.je t'envoie toute mon affection.

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    2. Fifi, comme je ne trouve pas le moyen de te contacter sur ton blog, je t'écris ici. Perdre un proche dans ces circonstances et ne pas pouvoir se réunir, se parler, s'embrasser, c'est si dur. Courage.

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    3. Merci Colo. Merci Tania. Je n'ai pas l'habitude de parler de ces choses là sur un blog. Mais cela m'a fait du bien de le faire. Un manque trop grand de relations "normales".
      Merci pour votre amitié ♥♥

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  5. Tout cela nous manque oui, autant en sourire chaque fois que l'on peut, parce que certains jours on est plutôt submergés .. on aimerait tellement revivre normalement. Bon après-midi Colo.

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    1. Devenir arbre par exemple...je blague.
      Bonne fin de journée, un beso Aifelle.

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  6. Ah, on n’est jamais ridicule de penser à se toucher, des feuilles & des fleurs (et tuiles et guidons) ! Le manque est toujours source de rêves et de folie mêlés, n’est-ce pas ? Allons, ça viendra - du plus vite, espérons-le.

    Merci. Merci pour les sourires semés au vent de vos mots. Ils feront racines.

    Ici, je souris d’entendre ma jeune guitariste se mettre à l’espagnol toute seule avec les textes de sa « tecnica de la mano derecha » !

    Amitiés d’un printemps qui se glisse entre les gouttes.
    Pierre.

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    1. Oh. oui, la mano derecha qui fait totu autre chose que la izquierda, pas facile au début!

      En ce moment l'herbe est vert clair, je vais aller me rouler dessus, un contact bien agréable...en attendant le reste.

      Merci d'approuver mes folies, à bientôt!

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  7. C'est bien étrange de voir si peu de monde dans ces rues étroites, avec leurs jeux de lumière et d'ombre, avec ces loggias qui donnent l'impression de pouvoir se serrer la main d'un côté à l'autre... Merci pour ces photos du vieux Palma si beau qui attend de revivre. Comme le font les branches, regardons vers le haut. Je te serre dans mes bras, Colo.

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    1. C'était lundi matin, vers 10h30, je suppose que l'après quatre-heures il y a plus gens, mais le matin les plus âgés sortent peu.
      J'espère que dans quelques mois tu pourras venir t'y balader avec moi....un beso Tania

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    2. As-tu vu ce beau reportage sur Arte ? Il devrait te plaire.
      https://www.arte.tv/fr/videos/089055-000-A/le-pouvoir-des-caresses/

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    3. Oh oui, merci, je l'avais vu avec plaisir, délice aussi:-))
      À revoir à gogo..

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  8. Coucou. Cela me fait plaisir quand tu nous montres un peu de chez toi. Mais c'est triste ces ruelles vides et ces magasins fermés. On espère vraiment que bientôt on pourra tous se remettre en selle! Bises alpines.

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    1. La vieille ville de Palma est magnifique Dédé, mais ce jour, oui, une immense tristesse de constater le désastre économique.
      Les touristes vont revenir, mais entre-temps...
      Besos mediterraneos

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  9. Je comprends : la vie est partout. En voyant l'autre jour la photo des chênes choisis pour la charpente de Notre Dame, j'ai eu de la peine pour eux car les abattre, même pour cette noble cause, c'est les abattre quand même.

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    1. En effet, espérons qu'en même temps on replante de jeunes chênes.
      Bonne journée Marie.

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  10. Désert ...désolation. Comme une ville fantôme....
    Que la vie s'inflilre à nouveau, vite !

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    1. Oui, et alors que tout va très bien point de vue virus ici, je ne m'attendais pas à trouver si peu de vivants en rue, et tant et tant de lieux fermés.
      Vite la vie, oh oui!

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  11. Un peu de calme dans nos vies trépidantes, ça fait du bien.... Mais quand ça dure , ça dure, ça dure..... c'est dur... Espérons que nous allons vite retrouver une normalité pour croiser du monde ), se toucher , s'embrasser.....et tout cela sans craintes...
    Merci pour ce billet humoristique et en même temps plein d'espérance;
    Paco
    (^人^)

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    1. Je ne pense pas que ce sera vite, mais bon. On a toujours le rire, si on y arrive.
      Merci à toi.

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  12. Qu'il est difficile de vivre ainsi et depuis si longtemps. Lorsque nous allons nous réveiller de ce cauchemar, parviendrons nous à nous reconnaître et à reprendre la normalité de la vie ?

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  13. Une si jolie ville mais que c'est triste de voir tout fermé. Merci Colo pour ton billet qui m'a fait tout de même sourire et souhaitons que tout redevienne normal.
    Bisous ♥

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    1. Oh oui, souris Denise, c'est indispensable et c'était aussi le but de ce billet.
      Besos.

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