J’ai
trouvé ce court poème de Rafael Alberti. Il m’a semblé parfait
pour alléger l’ambiance...
Encontré
este poema corto de Rafael Alberti. Me pareció perfecto para
aligerar el ambiente...
Seule
Rafael
Alberti (Marins à terre)
Celle
qui fut hier mon aimée
marche
seule parmi les lavandes.
Derrière
elle, un papillon
et
une sauterelle guerrière.
Trois
sentiers:
Mon
aimée, au milieu.
Le
papillon, sur la gauche.
Et
la sauterelle guerrière,
sautillante,
sur la droite.
(Trad:
Colo)
Sola
Rafael
Alberti
Marinero
en tierra
-
La que ayer fue mi querida
va sola entre los cantuesos.
Tras ella, una mariposa
y un saltamonte guerrero.
Tres veredas:
Mi querida, la del centro.
La mariposa, la izquierda.
Y el saltamonte guerrero,
saltando, por la derecha.
Coucou Colo. Un poème tout en légèreté. Regarder la nature qui s'éveille et prendre la mesure de ce qui se passe avec calme, en étant solidaires, citoyens. Bises alpines... de loin.
RépondreSupprimerLa lavande est en fleur ici, chez toi pas encore je suppose:-)
SupprimerLes seuls baisers solidaires, tu as raison, sont ceux de loin...
De la lavande? C'est quoi ça? :-)) Non, moi j'ai de la neige qui fond et des sapins. :-)
SupprimerOuvrons nos yeux sur cette belle nature qui s'offre à nous et qui sait adoucir les peurs.
RépondreSupprimerNous ne pouvons plus sortir en rue, mais dans le potager, relax, respirer profondément.
SupprimerPrends soin de toi Marie.
il me fait rire ce saltamonte guerrero ;-)
RépondreSupprimerAh, chouette, mon but est atteint!
SupprimerJe les imagine marchant,voletant,sautillant côte à côte :-)
RépondreSupprimerJ'ai désherbé cet après-midi maintenant je suis fourbue.
J'espère faire un bon dodo.
Bises virtuelles, Colo,comme il se doit et comme toujours :-)
Tu as bien dormi Fifi?
SupprimerLe travail physique fait tant de bien, quand on a la chance de vivre à la campagne, en ce moment c'est vraiment un luxe.
Bonne journée, un beso
Oui, un luxe. Le dodo ça été mais ce n'est plus un sommeil de 20 ans depuis fort longtemps.
SupprimerJe suis retournée désherber et tailler des rosiers et grattouiller la terre, un peu par ci par là. Travailler au grand air redonne du tonus et permet presque de croire qu'on vit normalement.
Bonne nuit, Colo. Je vais revenir demain, voir tes récents billets.
Bises
Coucou, je n'ai pas l'esprit assez aiguisé pour comprendre le sens de ce texte. Je te remercie pour ton retour sur l'aspect de mon blog. Qd je vais sur "voir mon blog", au centre, j'ai un gros blanc et mes articles sont refoulés tt en bas sur la gauche, de sorte qu'il faut faire défiler un moment avant de les voir.
RépondreSupprimerPrends soin de toi et de tes proches en ces temps difficiles.
Le poême que tu m'as envoyé pour la St Valentin, n'a pas eu l'effet escompté. Je suis ds une phase critique, mais comme à chq épreuve, il paraît qu'on ressort plus fort! Gros bisous
Ah mais on va t'en trouver un autre de poème, plus "efficace", sans attendre le prochain 14 février chère Val!
SupprimerJe t'embrasse
J'aime beaucoup l'illustration, légère elle aussi...
RépondreSupprimerAh oui, c'est l'illustration d'un conte pour enfants: La sauterelle s'en va en voyage.
Supprimerhttps://www.liberespacio.com/tienda/libros/infantil/saltamontes-va-de-viaje/
loi aussi je l'aime bien ce billet. Et j'adore le dessin !
RépondreSupprimerExtra! À bientôt.
SupprimerJ'aime cette "mariposa" qui fait le papillon si léger.
RépondreSupprimerMerci, Colo, c'est tout doux.
je sais que tu as toujours aimé le mot Tania.
SupprimerBonne soirée.
Joli !
RépondreSupprimerColo, j'ai un service à te demander : j'ai entendu dans un téléfilm une traduction d'un poème d'Antonio Machado (Voyageur, le chemin c'est la trace de tes pas etc. en est l'extrait central) ; sans doute connais-tu ce poème, peut-être l'as-tu déjà présenté ici ... peut-être aussi en as-tu fait une traduction personnelle ... alors si je pouvais avoir le texte en espagnol, et TA traduction, j'en serais heureuse ... sinon, tant pis ... Et merci d'avance, quelle que soit ta réponse.
Bonne journée !
Pas de problème Nikole. Je ne l'ai jamais traduit, il est très long et en général n'est publiée qu'une partie (où se trouve ce que tus mentionnes) ou alors la version retravaillée par Joan Manuel Serrat.
SupprimerTu trouveras ici une assez bonne traduction en français: https://emploi.spf75.org/Poeme-de-Machado-Voyageur-il-n-y-a-pas-de-chemin-le-chemin-se-fait-en-marchant?lang=fr
Celle en espagnol, https://www.poetasandaluces.com/poema/3268/
Et la belle version chantée de Serrat: https://www.youtube.com/watch?v=Lj-W6D2LSlo
Ça te va comme ça, je peux poursuivre mes recherches si tu veux...on a le temps pour tout maintenant:-)) (et j'aime ça)
Bonne soirée.
ça me va : grand merci !
SupprimerBises
Merci, car nous avons bien besoin de cette légèreté ! Et tu me rappelles comme il est bon de marcher dans les lavandes...
RépondreSupprimerBonne journée !
Bonne journée Marie, ton livre n'est pas encore arrivé, grrrr.
SupprimerUn beso
Merci Colo pour la légèreté scintillante de ce poème tout court, tout simple ! Bises.
RépondreSupprimerAvec plaisir Claudie, prends soin de toi. Un beso
SupprimerOui, sautillons gaiement, même sur place, il suffit d'avoir les lavandes, les sauterelles et autres grillons dans nos cœurs... Bises ensoleillées. brigitte
RépondreSupprimerC'est ça, les gambettes légères;-)
SupprimerUn beso Brigitte
Me revoilà ! depuis deux jours mon agrégateur de flux (là où j'ai tous mes blogs) était en panne, ouf c'est réparé. On a besoin plus que jamais de contacts familiers, fussent-ils virtuels. Merci pour ce poème et courage. J'ai lu que chez toi il n'y avait plus de promenade possible. Pour l'instant on peuy encore ici, mais je crains que les conditions ne se durcissent. En ville ce serait dur. Bises Colo.
RépondreSupprimerEt bien fort contente de te retrouver Aifelle! C'est vrai, depuis samedi dernier pas une balade mais je suis privilégiée ici à la campagne.
SupprimerJe serai avec vous pendant tout ce temps...vous mettrai si vous voulez, des fleurs et des oiseaux.
Je t'embrasse