La
Llorona est un spectre du folklore latinoaméricain qui, selon la
tradition orale, se présente comme l’âme en peine d’une femme
qui assassina ou perdit ses enfants, les cherche en vain, et effraye
par ses pleurs saisissants.
La
légende a de nombreuses variantes selon les pays, mais les faits
principaux sont identiques.
Voici la chanson, une des versions en tout cas.
L’interprète
la plus connue de cette chanson est Chavela Vargas, je ne l’ai pas
choisie mais une version plus épurée, j’espère que vous
l’apprécierez.
La Llorona es un espectro del folclore latinoamericano que, según la tradición oral, se presenta como el alma en pena de una mujer que asesinó o perdió a sus hijos, busca a estos en vano y asusta con su sobrecogedor llanto a quienes la ven u oyen. Si bien la leyenda cuenta con muchas variantes, de acuerdo al país, los hechos son siempre los mismos.(Wiki)
La
llorona ( La pleureuse)
Si
parce que je t’aime
tu
veux, llorona, ma mort,
que
ta volonté soit faite
Aïe
llorona
puisse
Dieu m’enlever la vie,
pauvre
de moi, llorona,
llorona
d’hier et d’aujourd'hui
hier
je fus merveille, llorona
et
aujourd’hui même pas une ombre.
Qu’ont-elles
les fleurs llorona
les
fleurs du cimetière.
Quand
le vent souffle llorona,
on
dirait qu’elles pleurent.
Pauvre
de moi, llorona
llorona
de bleu ciel
et
même si je paie de ma vie
llorona,
ne cesserai de t’aimer.
(Trad: Colo)
(Trad: Colo)
La llorona
Si
porque te quiero
quieres llorona
que yo, la muerte reciba
que se haga tu voluntad
Ay llorona,
por suerte de Dios no viva
Ay de mi, llorona,
llorona, de ayer y hoy
ayer maravilla fui, llorona
y ahora ni sombra soy.
quieres llorona
que yo, la muerte reciba
que se haga tu voluntad
Ay llorona,
por suerte de Dios no viva
Ay de mi, llorona,
llorona, de ayer y hoy
ayer maravilla fui, llorona
y ahora ni sombra soy.
No
se que tienen las flores llorona
las flores del campo santo.
No se que tienen las flores llorona
las flores del campo santo.
Que cuando las mueve el viento llorona,
parece que están llorando.
Que cuando las mueve el viento llorona,
parece que están llorando.
Ay de mi, llorona
llorona de azul celeste
y aunque la vida me cueste,
llorona no dejaré de quererte
las flores del campo santo.
No se que tienen las flores llorona
las flores del campo santo.
Que cuando las mueve el viento llorona,
parece que están llorando.
Que cuando las mueve el viento llorona,
parece que están llorando.
Ay de mi, llorona
llorona de azul celeste
y aunque la vida me cueste,
llorona no dejaré de quererte
Qui parle dans ce poème, le spectre de la mère ou de l'enfant assassiné ?
RépondreSupprimerIl fait frisquet, il pleuviote, l'automne est là en Alsace :-) Je préfère aux grosses chaleurs.
Bises automnales et amicales, Colo !
Bonjour Fifi, c'est la llorona qui parle d'elle-même ( je sais c'est un peu confus)!
SupprimerAh il fait friskouni chez toi, déjà les belles couleurs aux arbres?
Besos pour toi!
C'est très poignant comme légende, surtout à une époque ancienne où pour meubler le temps on faisait appel à toutes sortes contes et chants pour vivifier l'imagination.Merci pour ce petit chant très émouvant.Bises
RépondreSupprimerPoignant, c'est ça oui et la chanson, la voix rendent bien l'atmosphère je trouve.
SupprimerAvec plaisir, à bientôt Bizak.
C'est poignant et très bien interprété. Très belle et soigneuse traduction. Comme je t'ai lue, je peux suivre et comprendre les paroles du chant, et c'est vraiment émouvant. Merci Colo !
RépondreSupprimerAvec plaisir Bihn An, c'est une traduction que j'ai faite, abandonnée, reprise etc depuis longtemps. Je ne trouvais pas le rythme, le ton, bref, ça n'allait pas. Puis un jour...c'est mieux.
SupprimerMerci d'avoir apprécié!
Tristesse et douceur dans cette interprétation, belle voix. Comme l'écrit Binh An, c'est chaque fois un plaisir de pouvoir suivre les paroles en l'écoutant. Merci, Colo.
RépondreSupprimerOh je suis sûre que tu comprends assez bien quand même, mais la tournure est compliquée, c'est vrai.
SupprimerPlaisir pour moi de partager.
Merci une fois encore Colo de nous traduire ces mots. La voix de cette interprète est somptueuse, dans une vie prochaine j'aimerais avoir le don du chant et de la musique, c'est si beau de maitriser cet art ! Bises. brigitte
RépondreSupprimerNous voilà bien d'accord Brigitte, même s'il faut beaucoup travailler, c'est un cadeau cette voix! Renaîtrons-nous musiciennes?
SupprimerBonne après-midi.
J'aime beaucoup Cristina Pluhar ; sur ce thème-là, il y a aussi la version de Llassa. C'était le titre de son premier album : https://www.youtube.com/watch?v=QTLB0H30F94
RépondreSupprimerOui, merci Aifelle, c'est l'album entier qui s'appelle La Llorona mais ici https://www.youtube.com/watch?v=I3A50PfvOY0 la seule chanson. Les paroles y sont différentes...mexicaines? Belle version aussi celle de Lhasa
SupprimerBonne soirée.
j'adore l'Arpeggiata et Christina Pluhar :-) muchas gracias :-)
RépondreSupprimer(et Marco Beasley aussi :-))
Nous voilà plusieurs donc à adorer Christina Pluhar!
SupprimerCon mucho gusto amiga.
Très beau, une découverte pour moi, belle voix !
RépondreSupprimerÀ réécouter à souhait Marcelle!
SupprimerBeaucoup de tristesse dans ces mots cependant magiques car repris comme une complainte lancinante, envoûtante grâce aux modulations de la voix que j'aime tant. "La Llorona" ne m'est pas inconnue et pourtant je ne me souviens pas de l'avoir déjà croisée, peut-être dans l'ambiance d'un film. Cela me fait penser, je ne sais pas pourquoi, à l'ambiance Chez Pedro Almodovar.
RépondreSupprimerMerci pour l'écoute et la lecture.
Je t'embrasse.
Maïté, Pedro Almodovar et Chavela Vargas, principale interprète de cette chanson, étaient grands amis et la bande sonore de plusieurs de ses films reprend des chansons traditionnelles chantées par elle, dont, je suppose mais ne me souviens pas, La Llorona.
SupprimerMerci à toi, je t'embrasse
Une figure folklorique (dont j'avais entendu un peu parler) bien explorée. La plainte chantée est évocatrice d'une douleur profonde, prenante et... captivante.
RépondreSupprimerC'est cela, oui, mais la voix ici ne me semble pas plaintive, c'est le texte qui l'est..et la musique?
Supprimerje ne connaissais pas du tout ce personnage du folklore, elle devait rendre bien des services à qui avait besoin de verser des larmes et de déverser sa douleur
RépondreSupprimerEn effet, et les habitants des pays sud-américains en ont/ et ont eu des motifs de douleur!
SupprimerTrès fort, la douleur à plein volume... c'est très beau. Je pense souvent aux femmes qui ont tué leurs enfants, souvent par amour, pour les protéger de pire que ce qu'ils vivent déjà, ou de leur absence parce qu'elles veulent mourir... et se ratent. C'est terrible...
RépondreSupprimerIl y a certainement ce que tu dis, et moi je pense aussi à toutes celles de la Plaza de Mayo qui recherchent encore leurs enfants disparus lors de la dictature...
SupprimerBonne soirée.
L'amour chanté par une voix si désepérée et chaude , prend davantage d'ampleur et de tristesse avec juste les notes égrénées par la guitare sèche en fond !
RépondreSupprimerBien vu Chinou, ce son de guitare ajoute tant à la mélodie.
SupprimerBonsoir chère Colo, quelle poignante chanson, que c'est beau! Je crois bien que j'ai déjà entendu cette chanson chantée par Lhasa de Sela, chanteuse merveilleuse.
RépondreSupprimerMerci pour ton beau billet Colo avec mes amitiés.
Je t'embrasse ♥
Bonjour Denise, tu as raison elle a été chantée par de nombreuses interprètes, dont la merveilleuse Lhasa.
SupprimerBon dimanche, je t'embrasse
C'est magnifique.... l'interprétation et le texte.... Sinon j'ai pensé à toi parce que j'ai découvert une chanteuse qui s'appelle Elvira Rios et qui chantait de sublimes boleros. Ça fout un peut le bourdon, mais c'est très émouvant.
RépondreSupprimerOh que c'est gentil de penser à moi! je ne connaissais pas, du moins pas consciemment Elvira Rios. J'ai certainement vu des films où elle chantait, mais en ce moment, aucun souvenir de titre.
SupprimerCe n'est pas gai, tu as raison, mais c'est touchant et sa voix grave provoque de l'émotion. Grand merci, un besito.