Je
lis dans vos commentaires que, contrairement à moi, vous connaissez
bien Emily Dickinson.
Mais
je tiens, parce que je le trouve si beau, à publier un autre court
poème d’elle.
The
Heart asks Pleasure – first –
And
then – Excuse from Pain –
And
then – those little Anodynes
That
deaden suffering –
And
then – go to sleep –
And
then – if it should be
The
will of it’s Inquisitor
The
luxury to die –
Il
en existe une traduction de Guy Forgue, que je n'aime pas trop, la voici:
Le
cœur veut d’abord le plaisir,
Puis
des raisons de ne pas souffrir ;
Puis,
ces petits calmants
Qui
ouatent la douleur.
Ensuite
il veut s’endormir ;
Enfin,
si c’est son bon plaisir
De
son Inquisiteur,
Le
luxe de mourir.
Mais,
mais...je ne suis pas la seule à ne pas l’avoir bien aimée car
j’ai trouvé le même avis ici:
http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/2007/02/emily_dickinson.html
et
l’auteur du blog en a fait une traduction personnelle que je trouve
très réussie. Je n’y ai fait aucun changement, juste copiée.
Le
Cœur veut du plaisir – d’abord –
Ensuite
– des raisons de ne pas souffrir –
Et
puis – ces petites choses
Qui
adoucissent la souffrance -
Ensuite
– il veut dormir –
Puis
– si tel est le plaisir
De
son Inquisiteur
Le
luxe de mourir.
Bon week-end!
D'accord avec toi, il me semble déceler dans la deuxième proposition quelque chose de plus dans l'esprit et moins...raide.
RépondreSupprimermerci.
C'est ça, oui K.
SupprimerQuoique dans la première j'aime "ouater le coeur".
Bonne journée.
vu que moi je connais de cette dame uniquement ce que les blogamis mettent sur leur blog, tu peux continuer à publier ses poèmes :-)
RépondreSupprimerMuy bien, je ne manquerai pas de m'en souvenir chère Adrienne.
SupprimerLa lecture d'Emily Dickinson est une inépuisable source de joie.
RépondreSupprimerComme vous, je préfère la deuxième traduction.
Bon week end.
Je continuerai à la lire avec plaisir.
SupprimerÀ bientôt.
Pareil pour la seconde traduction qui est plus souple. Et ce n'est pas parce qu'on a déjà savouré Emily et sa poésie qu'on doit passer à autre chose... Je ne l'ai pas étudiée mais fréquemment rencontrée, ne serait-ce que par le biais de 15 ans de vie vécue en anglais....
RépondreSupprimerJ'iamgine que pour toi la lire en anglais ne présente aucune difficulté, quoique cet anglais un peu vieillot déroute (pour moi en tout cas)
SupprimerSinon, tu as raison bien sûr, on peut savourer et resavourer à l'infini!
un auteur dont on trouve plusieurs traductions en français, ceci explique cela, il y a un petit livre sur elle de Christian Bobin que l'on trouve en poche : la dame blanche
RépondreSupprimerpour moi la meilleure traduction est celle de Claire Malroux chez José Corti
http://www.jose-corti.fr/auteurs/dickinson.html
Oh, merci pour ces références, tu es un trésor d'informations!
SupprimerJe note le tout.
Le recueil de traductions en espagnol que je possède est bon, mais justement ce poème-ci ne s'y trouve pas.
je préfère la traduction de l'auteure du blog - tellement plus intéressante que l'autre, et évidemment je préfère l'original ;)
RépondreSupprimerBonjour Niki, j'imagine qu'il existe plusieurs traductions en français de ce poème, il est toujours intéressant de les comparer. Parfois, c'est vrai, aucune ne correspond pas à ce que je ressens, alors j'essaye de l traduire moi-même...quand il s'agit d'espagnol!
SupprimerBon dimanche
Ah oui, la différence de traduction est très sensible. Je note les références de Dominique, toujours précieuses.
RépondreSupprimerTraduire un poème est toujours très compliqué, chacun y met son ressenti personnel, ou parfois se limite au mot à mot.
SupprimerOui, vive Dominique!
Bon dimanche chère Aifelle.
Je préfère la 2ème traduction, je découvre aussi l'auteur du poème. Merci, je vais aller visiter le blog en lien. Bonne semaine.
RépondreSupprimerElle est plus vivante je trouve. je crois qu'Emily Dickinson est une poète qui devrait te plaire.
SupprimerBonne semaine à toi aussi!
Une dame que j'ai lue mais que je ne connais pas très bien. Je préfère aussi la deuxième traduction. merci pour ton travail de précision.
RépondreSupprimerIl est si intéressant ce comparer les différentes façons d'aborder un poème, enfin moi ça m'intéresse. Et parfois un(e) non professionnel(le) le fait si bien.
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