(Suite du billet précédent)
Sa
vie est plus que remplie ces années-là : elle publie de la
poésie, dicte des conférences et est professeur dans une école
publique, dans une académie de musique et donne des cours du
soir...elle est heureuse. Mais vers les années '20 cet excès de
travail la mène à un épuisement physique et émotionnel, on dirait
burn
out de nos jour...repos total à la Mar de Plata. Mais bien
vite Alfonsina a besoin d’argent pour subvenir aux besoins de son
fils et elle reprend son rythme.
Trop vite.
Su
vida esta más que ocupada durante esos años : publica poesía,
da conferencias, es profesora en una escuela publica, también en una
academia de música e imparte cursos nocturnos… es feliz. Pero
hacia los años '20 este exceso de trabajo la lleva a un agotamiento
físico y emocional (ahora diríamos burn out) acaba en una cura de
reposo total en el Mar de Plata. Sin embargo, Alfonsina, pronto
necesitará dinero para cubrir las necesidades de su hijo y retomará
su ritmo. Demasiado pronto.
Alfonsina, Mar de Plata |
Vers
la fin des années vingt, et malgré ses crises nerveuses, c’est
une femme qui a acquis une renommée dans un milieu masculin, qui
siège avec de grands noms de la vie intellectuelle, dont HoracioQuiroga avec qui elle a eu une relation intime.
A
finales de los años veinte, y a pesar de sus crisis nerviosas, es
una mujer que ha adquirido notoriedad en un medio eminentemente
masculino, que tiene su sitio entre los grandes nombres de la vida
intelectual como el de Horacio Quiroga con el que tuvo una relación
intima.
Si
jusque là sa poésie avait une forme très traditionnelle, dans
“Ocre” publié en 1925 (elle a 33 ans) ses vers deviennent plus
introspectifs, ses autoportraits plus ironiques, elle ose même
élaborer une théorie sexuelle dans une trilogie.
Elle
a maintenant découvert que la cause de ses douleurs n’est pas les
hommes mais elle-même . Que ces derniers ne peuvent que
lui
apporter des amours éphémères mais, comme elle vit les meilleurs
moments de sa vie, cela ne la préoccupe pas. Tout comme la laissent
indifférente certains critiques qui la traitent d’immorale.
Si
hasta ahora su poesía tenia una forma bastante tradicional, en
« Ocre » a partir de 1925 (tiene 33 años) sus poemas se
vuelven más introspectivos, sus autorretratos más irónicos, osa,
incluso, elaborar una teoría sexual. Ha descubierto que la causa de
sus dolores no son los hombres sino ella misma. Que estos últimos
tan solo pueden aportarla amores efímeros. Pero ni eso, ni cierta
criticas que la tratan de inmoral, la preocupan.
Mais,
vous l’attendiez, les choses commencent à se gâter. D’abord par
la représentation d’une pièce de
théâtre qu’elle a écrite, sa première, où ses idées
féministes sont
interprétées comme des accusations contre les hommes, et
qui est suspendue après trois
représentations. Elle en est très peinée et indignée.
Ensuite
les Ultraïstes, ce nouveau mouvement poétique argentin, lancent des
critiques acerbes sur ses vers intimistes.
Elle
décide alors de voyager, connaît la “Génération de ‘27”, va
à Paris et en rentrant son style change; elle se libère de la
forme, et adopte une façon plus visuelle de représenter les
émotions, une vision du monde instable et précaire, des images qui
nous arrivent “chargées de violence et tensions; l’angoisse
métaphysique est l’épine dorsale de ses poèmes”.*
Pero,
ustedes lo esperaban, las cosas empiezan a estropearse. Primero por
la representación de su primera obra de teatro en la que sus ideas
feministas son interpretadas como acusaciones contra los hombres y
que es suspendida después de tres representaciones. Esto la deja
apenada e indignada.
Después
por las acerbas criticas sobre sus versos intimistas que lanzan los
Ultraístas, un nuevo movimiento poético argentino.
Decide
viajar, conoce la « Generación del 27 », visita París y
otras ciudades europeas y a la vuelta su estilo cambia; se libera de
la forma y adopta una manera mas visual de representar las emociones,
una visión del mundo inestable y precaria; imágenes que nos llegan
« cargadas de violencia y tensión ; la angustia
metafísica es la espina dorsal de sus poemas ».*
À Paris |
Quatre
ans plus tard elle publie “Mascarilla
y trébol” où dominent les images sombres, parfois grotesques:
c’est le moment
où on lui a
diagnostiqué un cancer du sein. Elle vit affreusement mal la
mutilation et durant les
deux années suivantes, son état empirant, elle voit clairement
venir la mort.
À
ce moment-là également, Alfonsina
qui est découragée et souffre énormément, reçoit la nouvelle que son très cher ami
Horacio Quiroga, ainsi
que sa fille Eglé qu’Alfonsina aimait beaucoup, se sont suicidés.
Nous
savons, par un poème dédié à Quiroga, qu’elle admirait la
décision courageuse
de l’écrivain ; suicide décidé, libre.
Cuatro
años más tarde publica « Mascarilla y trébol »libro en
el que dominan imágenes sombrías, grotescas algunas veces : es
el momento en que ha sido diagnosticada de cáncer de pecho. Vive muy
mal esta mutilación y su estado, que no hace más que empeorar, la
lleva a ver claramente venir la muerte. Al mismo tiempo recibe la
noticia de que Su gran amigo Horacio Quiroga y su hija se han
suicidado. Sabemos, por un poema dedicado a Quiroga que ella admiraba
la decisión del escritor : suicidio decidido, libre.
Monument Afonsina Storni, Mar de Plata |
Elle
part à La Mar de Plata, pour se reposer dit-elle.
Mais...
Par
une nuit par une nuit pluvieuse, un nuit de douleurs intenses, et après avoir
écrit une lettre à son fils, elle se jette dans le mer. Octobre
1938.
Nous
avons, une sorte de testament, ce poème (que l’écrivain
Felix Luna a repris pour en faire cette chanson, si connue de tous je
crois “Alfonsina y el mar". La musique est du pianiste Argentin
Ariel Ramirez).
Se
va al Mar de Plata para
descansar, dice ella.
Pero…
Una
noche lluviosa, una noche de dolores intensos y después de haber
escrito una carta a su hijo, se tira al mar. Octubre 1938.
Tenemos
una especie de testamento, este poema. (El escritor Felix Luna se ha
servido de el para hacer la tan conocida canción « Alfonsina y
el mar » La música es del pianista argentino Ariel Ramirez).
*Source/Fuente pincipal https://cvc.cervantes.es/actcult/storni/biografia.htm
Voici
d’abord le poème :
Primero
el poema :
Je
vais dormir ,
1938(traduction Egon Kragel)
Dents
de fleurs, coiffe de rosée,
mains d’herbe, toi ma douce nourrice,
prépare les draps de terre
et l’édredon sarclé de mousse.
mains d’herbe, toi ma douce nourrice,
prépare les draps de terre
et l’édredon sarclé de mousse.
Je
vais dormir, ma nourrice, berce-moi.
Pose une lampe à mon chevet;
une constellation, celle qui te plaît;
elles sont toutes belles : baisse-la un peu.
Pose une lampe à mon chevet;
une constellation, celle qui te plaît;
elles sont toutes belles : baisse-la un peu.
Laisse-moi
seule : écoute se rompre les bourgeons…
un pied céleste te berce de tout là-haut
et un oiseau esquisse quelques voltes
un pied céleste te berce de tout là-haut
et un oiseau esquisse quelques voltes
pour
que tu puisses oublier… Merci. Ah, une dernière chose :
s’il venait à me téléphoner
dis-lui qu’il n’insiste pas et que je suis sortie…
s’il venait à me téléphoner
dis-lui qu’il n’insiste pas et que je suis sortie…
Voy
a dormir (1938)
Dientes
de flores, cofia de rocío,
manos de hierbas, tú, nodriza fina,
tenme prestas las sábanas terrosas
y el edredón de musgos escardados.
Voy a dormir, nodriza mía, acuéstame.
Ponme una lámpara a la cabecera;
una constelación; la que te guste;
todas son buenas; bájala un poquito.
Déjame sola: oyes romper los brotes...
te acuna un pie celeste desde arriba
y un pájaro te traza unos compases
para que olvides... Gracias. Ah, un encargo:
si él llama nuevamente por teléfono
le dices que no insista, que he salido...
manos de hierbas, tú, nodriza fina,
tenme prestas las sábanas terrosas
y el edredón de musgos escardados.
Voy a dormir, nodriza mía, acuéstame.
Ponme una lámpara a la cabecera;
una constelación; la que te guste;
todas son buenas; bájala un poquito.
Déjame sola: oyes romper los brotes...
te acuna un pie celeste desde arriba
y un pájaro te traza unos compases
para que olvides... Gracias. Ah, un encargo:
si él llama nuevamente por teléfono
le dices que no insista, que he salido...
Et
voici, je vous ai traduit les paroles de la chanson. J’ai
choisi comme interprètes
d’abord celle qui la première fois l’a enregistrée, Mercedes
Sosa en 1969, puis une autre version, plus
rythmée, qui m’a profondément émue. Les voilà.
Alfonsina
et la mer
Sur
le sable mou que lèche la mer
Sa
petite empreinte ne
revient pas
Un
sentier unique de peine et silence arriva
À
l’eau profonde
Un
sentier unique de peines muettes arriva
À
l’écume.
Quelles anciennes douleurs tu as cachées
Pour t’allonger bercée par le chant
Des caracolas (conques) marines
La chanson que chante dans l’obscur fond de la mer
La caracola (conque)
Tu t’en vas Alfonsina avec ta solitude
Quels nouveaux poèmes es-tu allée chercher?
Une voix antique de vent et de sel
Te flatte l’âme et l’emmène
Et tu t’en vas, comme en rêve,
Endormie, Alfonsina, vêtue de mer
Cinq petites sirènes t’emporteront
Par des chemins d’algues et de corail
Et des hippocampes fluorescents feront
Une ronde à tes côtés
Et les habitants de l’eau vont bientôt
Jouer à tes côtés
Baisse un peu la lampe
Laisse-moi dormir, ma nourrice, en paix
Et s’il appelle ne lui dis pas que j’y suis
Dis-lui qu’Alfonsina ne revient pas
Et s’il appelle ne lui dis jamais que j’y suis
Dis que je suis partie
(Trad : Colo)
" ses idées féministes sont interprétées comme des accusations contre les hommes", ça c'est le coup classique et le truc utilisé encore aujourd'hui!
RépondreSupprimerUne femme admirable, oui... merci Colo!
Tout à fait, le même argument, comme si le temps n'avait pas passé.
SupprimerBon week-end dame Adrienne
merci merci merci. Je m'endormirai moins stupide que je ne me suis réveillé. la chanson est très poignante aussi
RépondreSupprimerJe crois l'avoir écrit, je me suis fort attachée à cette femme, à travers ses poèmes d'abord, puis en me plongeant pendant 2 semaines dans sa vie.
SupprimerÇa me fait plaisir que la chanson t'ait touché.
Bonne soirée Kwarkito.
"Vaillante", tu as bien choisi ton titre. Alfonsina est née dix ans après Virginia Woolf et s'est suicidée trois ans avant elle. (Ne me demande pas pourquoi je les rapproche, cela s'est imposé à moi en lisant ce billet. Deux femmes ultrasensibles et volontaires.)
RépondreSupprimerGrande émotion à lire les paroles de cette chanson que tu m'as fait découvrir et aimer il y a déjà tant d'années, merci pour la traduction - un enregistrement que nous écoutons souvent dans la voiture. La version du trio est très belle aussi, je ne savais pas que Maurane l'avait chantée. Désormais je l'écouterai d'une autre façon, "Alfonsina y el mar".
Bonne après-midi, Colo.
Tu as remarqué combien l'auteur des paroles de la chanson s'est inspiré de son dernier poème? C'est une chose que j'ignorais complètement.
SupprimerSinon Maurane, oui, et tant et tant d'autres...si tu cherches sur Youtube tu verras, par exemple, Placido Domingo, Florent Pagny, José Carreras, Nana Mouskouri etc. des tas de chanteurs/teuses en espagnol, et...surprise pour toi https://www.youtube.com/watch?v=1c-3fdC-70w
Bonne soirée, un beso
Merci pour la surprise ;-) Bonne journée, Colo.
SupprimerDeux billets remarquables pour souligner ce destin fort et pathétique d'Alfonsina dont je n'avais jamais entendu parler mais dont je comprends jusqu'au bout l'engagement. Dommage à cette époque, les traitements étaient moins performants et elle a perdu -mais l-a t-elle vraiment perdu- son dernier combat contre la maladie. il lui en a fallu du courage tout au long de sa vie et de son engagement jusqu'à cette difficile décision finale.
RépondreSupprimerDécidément... on parle beaucoup de suicide en ce début d'année, partout.
Heureusement , il y a ce très beau poème, la présence de ces 3 chanteuses et ce si beau combat d'idées, dont nous bénéficions TOUTES.
Merci Colo.
J et'embrasse.
Bonjour Maïté, les opérations étaient beaucoup plus invasives et la chimiothérapie n'existait pas à l'époque, hélas.
SupprimerDeux amies-poétesses d'Alfonsina ont été Gabriela Mistral au Chili et Juana de Ibarbourou en Uruguay. Trois briseuses de tabous, courageuses, brillantes.
Je t'embrasse aussi amie.
La version de Mercedes Sosa est ma préférée, mais celle que tu as mise en lien à Tania est superbe aussi. La vie d'Alfonsina serait sans doute moins difficile aujourd'hui, mais nous ne choisissons pas notre époque et malheur à celles qui sont trop en avance sur leur temps ! Les poèmes sont profondément touchants, connaître la vie d'Alfonsina les éclairent davantage. Une belle découverte.
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, sans doute moins difficile dis-tu, oui et heureusement, quoique je pense que ce n'est pas encore un chemin de roses.
SupprimerContente de te l'avoir fait découvrir, bon dimanche.
Vous n'imaginez pas combien je suis émue de lire vos deux billets sur cette poétesse. C'est un choc, dont l'onde va rester longtemps. Merci. Je vais voir si ses œuvres sont publiées en français car il me semble urgent, désormais, d'avoir Alfonsina près de moi.
RépondreSupprimerBon dimanche.
Bonjour Marie Bonheur,
SupprimerJ'espère que vous trouverez un recueil de ses poèmes traduits. Le traducteur que j'ai trouvé sur la Toile est Egon Kragel, peut-être a-t-il publié un livre?
Je me suis fort attachée à cette dame, à ses luttes et à son appétit de vie aussi.
Bon dimanche, je vous embrasse
En fait, Egon Kragel est un chanteur. Tous les recueils que je trouve sont en espagnol.
SupprimerVoici un lien sur Alfonsina : http://dubleudansmesnuages.com/?p=3431
SupprimerUn chanteur? Oh là, là, et c'est lui qui a fait cette traduction donc! Étrange mais possible bien sûr.
SupprimerSinon, en effet, je ne trouve pas de référence de poèmes d'elle sur Internet. Peut-être n'a-t-elle pas été traduite....dans ce cas, je ris, je sais ce qu'il me reste à faire!!!
Merci pour le lien que je vais regarder illico!
Bonne soirée Marie, la poésie aide à vivre, nous le savons!
le combat éternel des femmes déjà à cette époque et aujourd'hui on a l'impression que les choses n'ont évolué que superficiellement
RépondreSupprimerune femme qui porte haut son drapeau mais à quel prix !
Superficiellement, oui, en tout cas dans le "visible" car dans l'ombre des millions de femmes très préparées, spécialisées, oeuvrent. On commence à en voir certaines de ces femmes compétentes invitées à des débats, mais la majorité est encore largement masculine.
SupprimerÇa viendra, mais je doute que toi et moi soyons là...encore.
Bon dimanche ma belle, un beso
Que de tristesse dans ce récit! Bisous
RépondreSupprimerC'est vrai Val, que de courage et talent aussi!
SupprimerDestin prenant que celui de cette poétesse de l'esthétique avant-gardiste des années 20, douée, je ne connaissais pas du tout, elle me fait songer à celui de Virginia Woolf, la même époque sans doute.
RépondreSupprimerJe suis heureux d'avoir la traduction des paroles de la chanson du trio, la voix de Maurane me donne la chair de poule chaque fois que je l'entends.
Ce trio m'a émue moi aussi Christian, et je ne connaissais pas Claudia Meyer qui a un accent argentin, deux superbes voix.
SupprimerQuelle existence difficile, la lumière alterne avec l'ombre, mais l'ombre semble gagner le combat sur terre. Souhaitons lui d'avoir trouver sa lumière à elle, après... Je note son nom pour mieux la connaître, merci Colo, douce journée à toi. brigitte
RépondreSupprimerComme dit la chanson, "quels nouveaux poèmes es-tu allée chercher"(au fond de l'eau s'entend..).
SupprimerJe crains que tu ne trouves pas grand chose en français, bonne chance Brigitte.
Besos
Je connaissais la chanson de Mercedes Sosa qui est magnifique (la chanson, mais aussi Mercedes). Merci Colo de nous avoir mis en contexte ces belles paroles. Tout cela prend un sens nouveau pour moi. Très poétique bien sur mais aussi dramatique.
RépondreSupprimerBonjour Obni, les paroles de la chanson rendent bien justice à la poétesse, en effet.
SupprimerComme je le disais plus haut, bien des chanteurs, Mème d'opéra, l'ont chantée...alors quand on connaît l'histoire d'Alfonsina, c'est encore mieux!
Bonne journée amigo.
Je viens de tout lire, épisode 1 et épisode 2, tout en me disant que je ne connaissais pas Alfonsina, tout en me disant quelle vie ! Et soudain la chanson de Mercedes Sosa. C'était donc elle cette "Alfonsina". Mille mercis, Colo
RépondreSupprimerPS : j'aime beaucoup la 2ème version
Hola Bacchante, surprenant de connaître la vie de la femme de la chanson, en effet.
SupprimerMoi aussi j'aime cette version à voix, pleines de nuances, de ces femmes.
À bientôt.
Merci pour cette évocation très émouvante, que tu as très bien menée, merci à toi et à elle aussi finalement.
RépondreSupprimerSurtout à elle señor K, elle à qui je me suis fort attachée pendant ces dernières semaines.
SupprimerUn grand merci chère Colo pour ce très émouvant billet. Alfonsina a eu beaucoup de courage. J'en suis toute retournée. Encore merci.
RépondreSupprimerBisous ♥
Bonjour Denise,la chanson Alfonsina est fort connue et chantée par des français aussi, j'ai pensé que raconter sa vie serait intéressant!
SupprimerBon weekend, un beso
Quel fin tragique pour un si grand personnage, qui avait vécu sa fin de vie dans la souffrance et la douleur. Cet être trop sensible ne pouvait supporter autant d’accusations, venant parfois même de son entourage intellectuel, artistes, parce qu’elle avait osé dit haut ce qu’elle pensait et aimait. Elle ne pouvait vivre sans son entière liberté qu’elle avait toujours mis en avant dans toutes ses luttes, pour l’émancipation de la femme.
RépondreSupprimerUn très beau poème à la fin de sa vie, tellement plein d’émotions, comme un départ vers un ailleurs un peu plus apaisant
Merci Colo, pour la présentation de cette femme, poétesse, hors du commun dans un monde trop masculin.
Bonjour Bizak, oui ce départ maritime est plus qu’une libération pour Alfonsina.
SupprimerBonne journée.
la tragédie des poètes en quelque sorte...
RépondreSupprimerEn quelque sort, oui!
SupprimerC'est vraiment magnifique de partir en laissant un tel message. Partir à son moment si on sent que la décision nous appartient, et s'y préparer si bien et sagement que l'on en voit la poésie à extraire.... Merci Colo!!!
RépondreSupprimerJe suis contente que tu aies relevé cet aspect de sa vie....partir quand on veut. Ceci semble tragique pour ceux qui restent, mais...
SupprimerBonne journée Edmée.
Vaillante Alfonsina a conservé sa liberté jusqu'à décider de quitter un monde qui ne la comprenait pas. Son poème Alfonsina et la mer est magnifique, ancrée dans sa décision librement consentie elle se projette dans un univers marin libérée des contraintes sociales où la poésie l'accompagne dans cet ultime voyage. J'ai presque l'impression que sa poésie est déjà comme un voyage extra- corporel
RépondreSupprimerMerci pour ce beau commentaire Serge!
SupprimerMerci pour cette découverte !
RépondreSupprimerElle a osé s'exprimer et braver les préjugés et ce n'est pas toujours bien vu ( même aujourd'hui :-) )
Avec plaisir Marcelle, toi qui oses dire!
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