4 déc. 2016

En l'air / Al aire


Jorge Boccanera, né en Argentine en 1952.
Poète et journaliste.

Par petites touches, je vous propose de découvrir sa poésie.
Voyons si la première, qui amène le sourire, vous plait.

A modo de pinceladas, os propongo decubrir su poesía.
La de hoy me hizo sonreír.

Juan Gelman (à gauche) et son ami Jorge Boccanera

Chances

Hasard n'est pas jeter une pièce en l'air.
Ni même attendre le pile ou face...
Hasard est attraper la pièce en l'air
            et fuir sans laisser de trace.
(Trad: Colo)

Suertes
Azar no es arrojar una moneda al aire.
Ni siquiera esperar el cara o cruz...
Azar es atrapar la moneda en el aire
               y huir sin dejar rastro.

25 commentaires:

  1. Que de belles découvertes chez toi !!! Des poètes mais qui sont tous plus ou moins bien philosophes...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Martine, contente de te revoir sur les blogs.
      Souvent je découvre avec vous tu sais...

      Supprimer
  2. donc il n'y a pas de hasard ;-)
    tu nous déniches sans cesse de nouveaux poètes (nouveaux pour moi, je veux dire) et il me faudrait un second blog pour tous les poèmes que je voudrais traduire (une seconde vie aussi, en fait ;-))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est ça!;-)

      De fait je suis les amitiés de l'un ou l'autre et découvre des talents.
      Te souhaiter 7 vies?
      Bonne journée Adrienne.

      Supprimer
  3. Il a l'esprit joueur le poète ! Je ne demande qu'à en découvrir davantage. Bonne journée Colo.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Léger et profond, bientôt le suivant, je traduis...
      Bonne journée Aifele, un beso.

      Supprimer
  4. j'aime bien le côté réjouissant de ce poème ni vu ni connu

    RépondreSupprimer
  5. Oh oui Colo! J'aime beaucoup, c'est joli et je souris :-)
    Merci pour ce doux moment.
    Bisous

    RépondreSupprimer
  6. "el cara o cruz" et puis plus de pièce - le hasard refuse de jouer ?
    C'est toujours un plaisir de découvrir ainsi des poètes par petites touches, à ta manière. Bonne soirée, dame Colo, sourions !

    RépondreSupprimer
  7. Un petit côté jeu de mots/ jeu de hasard et disparition comme un feu-follet: ça me plaît!
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  8. Un côté malicieux hautement appréciable !

    RépondreSupprimer
  9. Réponses
    1. Bonne semaine Anne, et encore merci pour ce superbe David!

      Supprimer
  10. Je fais un lien entre ce texte et le récit de ton billet suivant ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah c'est bien le même poète, il a fui son pays, mais il a laissé et laisse bien des traces! :-))

      Supprimer
  11. Tout est dit en deux lignes, j'aime beaucoup.
    Ah mais qu'il est difficile pour moi ce matin de trouver des mots, allez,je prends avec moi les mots du poètes, ils feront les hasards de ma journée.
    Merci Colette.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonne journée "au petit bonheur la chance" alors!

      Supprimer
  12. Pourquoi fuir ? Le poète aurait pu peut-être terminer par : "Et puis jouir sans laisser de traces"… pour indiquer la jouissance de la vie comme élément fondateur de celle-ci…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien sûr, mais je pense qu'en vivant dans une dictature, on a plus le réflexe de fuir que de jouir...hélas.

      Supprimer