“Je
parle donc d’un langage d’anges qui est le langage de ceux qui se
rencontrent. De ceux qui simplement peuvent s’étreindre, de ceux
qui n’ont pas d’autre possibilité dans ce monde que de
s’étreindre. Une humanité n’est rien sans cela […]. Je
réitère face aux pouvoirs cette idée toute simple : rien
n’existe en dehors de l’étreinte ; être un être humain
c’est avoir de temps en temps la possibilité de s’en souvenir.”
Raúl
Zurita,
Sobre el amor, el sufrimiento y el nuevo
milenio, Santiago du Chili.
« Hablo
entonces de un lenguaje de ángeles que es el lenguaje de los que se
encuentran. De los que sólo pueden abrazarse, de los que no tienen
otra posibilidad en este mundo que la de abrazarse. Una humanidad no
es nada sin eso […]. Reitero frente a los poderes esa simplicidad :
nada vive fuera del abrazo ; ser un ser humano es tener de tanto
en tanto la posibilidad de recordarlo ».
Fuente/Source: https://etudesromanes.revues.org/595?lang=it
c'est vrai que parfois, la meilleure chose à faire, c'est de s'étreindre - parfois le langage est insuffisant.
RépondreSupprimerbises, Colo, y un fuerte abrazo :-)
Les émotions s'expriment si bien avec le corps.
SupprimerMerci Adrienne, un gran abrazo par ti también!
Un texte d'autant plus fort lorsque l'on découvre son parcours (j'ai cherché sur internet).
RépondreSupprimerOui, tu as tout à fait raison, je l'ai relu hier aussi! Un poète dont je n'ai jamais parlé ici, mais le ferai bien sûr.
SupprimerBonne journée Aifelle.
oui un parcours intéressant ! j'aime beaucoup l'expression un langage d'ange
RépondreSupprimerSe souvenir d'eux, parfois...
SupprimerLe peintre et l'auteur me sont inconnus, mais quel bel hommage à l'étreinte, langage d'anges, langage humain. Je te serre dans mes bras, Colo.
RépondreSupprimerOh merci Tania! "L'étreinte est le plus haut langage du corps et de l'âme.” ai-je lu quelque part...
SupprimerBonne journée amie.
C'est beau. une belle image. Un beau texte... Surtout la dernière phrase
RépondreSupprimerNous voilà bien d'accord cher Kwarkito.
SupprimerC'est beau! Et c'est vrai, tout est dans cette étreinte!
RépondreSupprimerMerci Anne et bonne fin d'Année, où que tu sois!
SupprimerMe fait penser qu'avec Nougaro on peut tendre la main camarades
RépondreSupprimerMais aussi les bras...
Embrassez vous enlacez vous ma voix vous montre la voie
(...)
Etrennez vous etreignez vous pour que vos coeurs s'encastrent
(...)
Dansons sur nous !
Oh oui, merci de me remettre en tête ces mots, cet air fraternel de Nougaro! Je n'y avais pas pensé, encastrons nos pas, nos voix...
SupprimerUn abrazo pour toi en cette fin 2016!
Je trouve le langage, la parole, la littérature plus proche des anges qu'un bonne et franche étreinte, pour autant qu'on oppose le corporel à l'immatériel.
RépondreSupprimerMais j'approuve R Zurita lorsqu'il associe les anges à l'amour, l'amitié et la solidarité.
Mon commentaire à ceci s'est sans doute perdu ? dans les spams ? ou ne l'ai-je pas publié ? il me sera difficile de le réécrire, tant pis.
RépondreSupprimerQue ceci ne m'empêche pas de vous souhaiter une beau réveille de l'An !
Rien de tout cela cher Christian, juste que je n'étais pas chez moi et que je dois valider les commentaires (vous souvenez-vous que certains devaient passer par des "tests" affreux qui ont disparu en modérant moi-même les commentaires?)
SupprimerMerci d'avoir insisté!
Zurita a vécu la dictature de PInochet, époque muselée, où certainement les étreintes muettes étaient on ne plus réconfortantes. DE toute façon le corps joue, dans les pays du sud, une importance très grande dans l'expression d'émotions.
Je vous souhaite à vous et à Annie une excellente fin/et un début d'Année en douceur.
Ah c'est mieux comme ça et je suis heureux de lire les explications sur l'extrait proposé. C'est vrai, les gens du sud sont bien plus expressifs corporellement.
SupprimerMerci Colette, nous vous souhaitons, Annie et moi, le meilleur pour 2017 !
Ps: c'est embêtant la modération des commentaires, je l'utilise aussi pour éviter des lourdeurs aux visiteurs. Parfois, sur Blogger, ils vont dans les spams sans raison, j'ai cru que c'était le cas avec mon dernier message.
Parfois, non souvent, manque l'étreinte. Mais parfois l'étreinte peut ne pas être physique et l'union de l'amitié peut être tout aussi forte.
RépondreSupprimerUne complicité sans le corps est réelle aussi, bien sûr Lou.
SupprimerEt on note aussi au passage que "abrazo" n'a pas la connotation sexuelle d'"étreinte"...
Bonne fin d'Année!
Je viens de lire les mots de Lou et je pense la même chose mais j'aime beaucoup cette étreinte en image.
RépondreSupprimerChère Colo, je te souhaite de belles fêtes de fin d'année avec toute mon amitié.
Bisous ♥
Je t'embrasse Denise, excellente fin... et début d'Année!
SupprimerJ'espère avoir un jour le plaisir de te serrer dans mes bras.
RépondreSupprimerCe serait(et sera) un vrai bonheur!
SupprimerPas simple, l'étreinte d'un ange.:-) Me fait penser à Jacob :
RépondreSupprimerhttp://www.carmel.asso.fr/Le-combat-de-Jacob-L-ecole-de-priere-de-Benoit-XVI-no4.html
En effet, s'agit d'être rusé!;-))
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