Icare
Fondent
au soleil
les
ailes que je mets aux souvenirs:
à
certains, pour qu'ils reviennent à moi,
à
d'autres, pour voir s'ils émigrent pour toujours.
Trad: Colo
Serenità, Mario Tozzi 1923 |
Source http://www.wikiart.org/en/mario-tozzi/serenit
Ícaro
Se
derriten al sol
las
alas que les pongo a los recuerdos:
a
unos, para que vuelen hasta mí,
a
otros, a ver si emigran para siempre.
Amalia Bautista 2013
Jolie vision des rêves ... Je suis allée voir d'autres toiles de Mario Tozzi, j'aime :-) Bon week-end Colo. Bises.
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, un peintre que je ne connaissais pas non plus et qui me plaît beaucoup aussi.
SupprimerBon week-end, je t'embrasse
l'idée est jolie :-)
RépondreSupprimerTrès, oui!
SupprimerJe préfère le poème en espagnol même si je ne comprends pas tout.
RépondreSupprimerEt le tableau est très joli.
Dalva http://brevesmetro.canalblog.com
Bonjour Dalva, moi aussi je le préfère en español;-) Je l'ai pourtant traduit du mieux que je pouvais...mais les sonorités!
RépondreSupprimerJ'irai faire un tour chez vous, bien sûr, bonne journée.
mettre des ailes aux souvenirs voilà qui me semble bien tentateur
RépondreSupprimerOui, une excellente idée Dominique.
SupprimerBon dimanche amie lointaine.
Court et si dense, ce poème, je l'aime beaucoup. Et tu l'as si bien illustré.
RépondreSupprimerPas tout compris mais aimé lire, en ouvrant le lien, "Vamos a hacer limpieza general".
Oh, comme si tu l'avais deviné, c'est le poème que j'ai déjà traduit pour mon prochain billet! "Le/un grand nettoyage".
SupprimerMerci et bonne soirée ma belle.
Bonjour Colo, j'aime beaucoup ces mots et très bien illustrés. Une grande douceur se dégage de la toile.
RépondreSupprimerDouce fin de journée, mes amitiés.
Bisous
Merci Denise, bonne semaine, je t'embrasse
SupprimerLa nature est bien faite en ce sens que lorsque certains souvenirs sont trop douloureux elle se charge petit à petit d'en débarrasser notre mémoire.
RépondreSupprimerTu as raison pour certains, d'autres, trop lourds sans doute, s'obstinent à revenir...
SupprimerBien jolis mots, pour marquer l'oubli salvateur, parfois.
RépondreSupprimerMa grand-mère maternelle, que nous surnommons "Calamity Jane", se nommait Juana Bautista Parra y Sanchez. Pendant longtemps, j'ai cru que Bautista était un nom de famille. Et non, il s'agit du féminin de Jean-Baptiste... ;)
Ah ça, mon beau-père s'appelait Bautista de son prénom, mais je n'ai jamais rencontré de femme qui s'appelle ainsi. Il faut dire que la coutume de s'appeler du nom du Saint du jour a, fort heureusement disparu. Mais belle-sœur s'appelle "Encarnación" la pauvre...
SupprimerLa soeur d'une de mes amies s'appelait Visitation...
SupprimerBonjour Colo
RépondreSupprimertrès intéressant tout cela. J'ai fait connaissance avec Amalia Bautista et sa poésie si particulière. La forme de ses poèmes m'intéresse et je me suis renseignée sur ce fameux hendécasyllable inventé pour contrer la prééminence de l'alexandrin.Deuxième découverte pour moi(l'hendécasyllabe que l'on trouve aussi chez Rimbaud me semble-t-il... Bien que je n'aime pas trop compter!)
J'aime ce choix de poème concis et original avec de belles images et beaucoup de mélancolie.
Troisième découverte avec Mario Tozzi qui m'a intriguée aussi. Et là surprise! J'ai lu qu'il a notamment côtoyé Lurçat dont j'ai rencontré cet été les tapisseries en vrai dans une expo qui lui était consacrée.
J'aime aussi le style de Mario Tozzi Mais j'ai trouvé peu de reproductions de ses œuvres.
Je t'embrasse.On croule sous la chaleur caniculaire.
Oh mais dis donc tu as bien bossé chère Maïté!
SupprimerJe ne voulais pas vous ennuyer avec des considérations techniques, mais je suis ravie que tu t'y sois intéressée.
Quelle coïncidence pour toi cette rencontre, dont j'ignorais tout, avec Lurçat.
Il semble que la grrrrosse chaleur a décidé de nous quitter aujourd'hui, amis comme vous on a "croulé"!
Merci pour tout, je t'embrasse fort