Balançoire
À
cheval sur le bord du monde
un
rêveur jouait à oui et non
Les
pluies de couleurs
émigraient
au pays des amours
Vol
de fleurs
Fleurs
du oui
Fleurs
du non
Couteaux
dans l'air
qui
lui déchirent la chair
forment
un pont
Oui
Non
Chevauchait
le rêveur
Des
oiseaux arlequins
ils
chantent le oui
ils
chantent le non
(Trad: Colo)
(Trad: Colo)
Une balançoire en Équateur, lisez ceci, c'est extraordinaire: http://voyagerloin.com/actualite/activites-sport/equateur-balancoire-flippante-du-monde-face-volcan-en-eruption/ |
Columpio
Gerardo Diego
A
caballo en el quicio del mundo
un soñador jugaba al sí y al no
Las lluvias de colores
emigraban al país de los amores
Bandadas de flores
Flores de sí
Flores de no
Cuchillos en el aire
que le rasgan las carnes
forman un puente
Sí
No
Cabalgaba el soñador
Pájaros arlequines
cantan el sí
cantan el no
un soñador jugaba al sí y al no
Las lluvias de colores
emigraban al país de los amores
Bandadas de flores
Flores de sí
Flores de no
Cuchillos en el aire
que le rasgan las carnes
forman un puente
Sí
No
Cabalgaba el soñador
Pájaros arlequines
cantan el sí
cantan el no
Je prends le poème mais pas la balançoire ! J'ai des sueurs froides rien qu'en y pensant (j'ai le vertige)Bonne journée Colo. Bises.
RépondreSupprimerJe te comprends! C'est magnifique mais...vertigineux, en effet!
SupprimerPasse une excellente journée Aifelle...je dois t'annoncer qu'enfin, et ceci depuis le mois de mai, il pleut!!!!
Un beso.
Pareil pour moi. Ces photos sur le lien sont effrayantes. Mais le poème est très beau.
RépondreSupprimerNombreux sont les candidats à "l'effraiement" Kwarkito!
SupprimerPeut-être sommes-nous trop âgés pour ce genre d'émotions...pourtant ce doit être si beau et excitant.
Sauter ou pas. J'aime beaucoup le poème moi aussi.
imagine que j'ai déjà le vertige sur un tabouret :-) alors une balançoire comme ça, mais par contre l'idée est belle, se balancer au dessus du monde, apercevoir les tréfonds de la terre
RépondreSupprimerSurvoler, voler, tout cela doit être magnifique en effet.
SupprimerÉmotions fortes en tous cas!
Ah moi j'aime beaucoup ce genre de chose, même s'il m'arrive en certaines circonstances, d'avoir le vertige, un léger malaise plutôt, lié à l'absence de garde-fou en certains endroits. Quant à Annie, elle voltige là-dessus comme à 10 ans.
RépondreSupprimerAlors celle de Baños ? j'aime... j'aime pas... j'aime... j'aime pas.. si si, les mots qui se balancent me vont...
Enfin des candidats au balancement, au survol du vide! Bravo.
Supprimer"moi, je m'balance.." chantait Barbara. C'est intéressant de le faire dans l'existence, oui? non?
j'adore faire de la balançoire mais celle-ci est véritablement trop flippante :-)
RépondreSupprimerj'ai déjà le vertige quand je lave les vitres et que je suis sur le troisième échelon ;-))
Joli poème, avec le balancement entre le oui et le non!
Alors, comme moi, tu plairas à t'imaginer te balançant devant ce superbe paysage!
SupprimerBonne journée dame Adrienne.
Je suis jalouse de ce vertigineux vertige, mais je n'irai pas :o)
RépondreSupprimerQuant au texte, c'est bien cela :"entre les deux, mon coeur balance"...
Belle journée, Colo !
Si tu fermes les yeux et imagines (très fort)....tu y es!
SupprimerBonne fin de semaine Fifi.
Bonjour Colo !
RépondreSupprimerAu-delà de la balançoire et de l'effet spectaculaire, voici un poème écrit avec
une grande originalité !
Très heureux de te retrouver :-))
Bonsoir chère Colo, j'aime beaucoup le poème et aussi la photo.
RépondreSupprimerEnfant, j'aimais ce genre de balançoire mais en dessous, il y avait un champ, pas le vide. Une fois, je me suis balancée si fort que j'ai fait le tour!
Douce soirée et mes amitiés.
Bisous ♥
Bonjour Denise, faire le tour, forte émotion!
SupprimerSe balancer est apaisant, plaisant...le vide, bien sûr, fait peur, mais il est vraiment rare qu'on tombe d'une balançoire...
Bonne fin de semaine, je t'embrasse
Belle image, se balancer au dessus du monde ...
RépondreSupprimerLa vie donne le vertige, souvent mais c'est excitant !
La vie...il faut bien s'y accrocher... et hop!
SupprimerBonne fin de semaine Marcelle.
Enfant, j'aimais me balancer la tête en bas. Et je me souviens, encore, de l'ivresse procurée à regarder ainsi le ciel bleu. Doux étourdissement loin du monde.
RépondreSupprimerTu n'aimes plus te balancer, la tête dans les nuages chère Lou?
SupprimerExcellente journée, un beso
Essayer de toucher
RépondreSupprimerDu pied
Les nuages...
Les caresser ou doucement les écarter pour se faufiler entre eux en quelque sorte...
SupprimerUn joli chant, une belle interrogation... La balançoire ? j'adore mais celle de ce film, je préfère la voir en images que d'être dessus face au volcan en éruption !!! a peur... Beau week end Colo, à bientôt. brigitte
RépondreSupprimerS'approcher, s'éloigner, hésiter...
SupprimerExcellent week-end Brigitte, merci de ta visite.
Un poème très délicat et une photo hors normes ! merci beaucoup pour ces 2 choses très belles pour commencer le week end. Merci de nous dénicher de tels textes et photos.
RépondreSupprimerAvec plaisir Elisabeth
SupprimerComme Aifelle, je prends la mélopée du poème (génial!) mais pas la balançoire!Rien ne suit: ni les yeux ni l'estomac qui lui aussi joue au non et puis au oui!
RépondreSupprimerGardons le rythme, la musique alors!
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