Esquisse inachevée Delmira Agustini
Parfois, quand l'aimé et moi rêvons en silence,
-un silence aigu et profond comme le guet
d'un son insolite et mystérieux-
je sens comme si son âme et la mienne couraient au loin,
sur je ne sais quelles terres jamais vues,
dans un torrent puissant et fredonnant...
(Trad: Colo)
Monet Torrent Creuse. (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Monet_-_Torrent_creuse.jpg)
BOCETO INCONCLUSO
A
veces, cuando el amado y yo soñamos en silencio,
-un silencio
agudo y profundo como el acecho
de un sonido insólito y
misterioso-
siento como si su alma y la mía corrieran
lejanamente,
por yo no sé qué tierras nunca vistas,
en un
raudal potente y rumoroso...
Un autre billet /Otra entrada:https://espacesinstants.blogspot.com/2019/10/sensuelle-delmira-sensual-delmira.html
Superbe, ce torrent "puissant et fredonnant", "potente y rumoroso".
RépondreSupprimerTu as trouvé un beau Monet pour l'illustrer, que je ne connaissais pas. Bonne journée, Colo.
Oui, l'image est belle !
SupprimerLe Monet, je ne le connaissais pas non plus, superbe, oui.
Bon après-midi.
Comme Tania je suis très sensible au torrent puissant et fredonnant, l'image est belle et le son résonne déjà à mon oreille
RépondreSupprimerEt si tu imagines des âmes complices qui y courent...
SupprimerQuel mouvement dans les trois dernières strophes du poème .. belle image. Les toiles que Monet a réalisées dans la Creuse sont magnifiques.
RépondreSupprimerTiens, merci, je vais aller voir les toiles de Monet dans la Creuse !
SupprimerBonne journée Aifelle.
belle expression de l'amour!
RépondreSupprimeret beau Monet, je ne savais pas qu'il était allé dans la Creuse :-)
Ces âmes en mouvement sont émouvantes, oui.
SupprimerUn beso Adrienne
Des silences comme celui-là, on en écouterait sans jamais se lasser.
RépondreSupprimerMerci ! Pour le poème et le Monet - magnifiques.
Heureuse journée,
Geontran
Bonjour Geotran, un très beau silence, c'est vrai.
SupprimerUne joyeuse journée pour vous aussi !
Court mais intense! Bisous et bonne soirée
RépondreSupprimerPour les cœurs amoureux, le poème est vivifiant !
SupprimerUn beso.
Quelle force en quelques mots, c'est la force de l'amour il me semble... Merci Colo pour ce beau partage, douce journée. brigitte
RépondreSupprimerAvec plaisir Brigitte, bonne journée.
SupprimerJ'aime le "balancement" de ce poème, rythmé par les "et", balancement entre deux rêves de deux êtres.
RépondreSupprimerCe Monnet rare est vraiment une splendide illustration de ton article !
Merci Colo pour le partage, cela fait du bien ! Bises !
Tu as bien vu ces "et" qui s'unissent pour ne former qu’un à la fin !
SupprimerBonne journée Claudie, un beso
J'aime beaucoup la traduction "fredonnant" de "rumorosa". Miracles linguistiques. Et merveilleux tableau de Monet
RépondreSupprimerAh oui, littéralement c'est plutôt "murmurant" pour rumoroso, mais ça m'a semblé lourd, alors que fredonnant...Bonne journée Zoë.
SupprimerJe ne connaissais pas ce tableau de Monet ! Quand j'allais en montagne, j'aimais entendre les torrents. Par chez moi, dans la colline, il y a de nombreuses cascades.
RépondreSupprimerBonne journée !
Quelle chance d'entendre l'eau rugir ou murmurer près de chez toi !
SupprimerBonne journée Marie.
Il est quand même pas mal, ce magnifique poème !
RépondreSupprimer;-)
C'est une façon de le dire, oui! ;-))
SupprimerBonne journée K
Dans le silence
RépondreSupprimerLa fusion des âmes
Chuuut.
SupprimerJ'ai agrandi ton image pour mieux y voir la lumière scintiller et imaginer les deux âmes se fondre dans ces "terres jamais vues". Superbe en image et mots. Merci Colo !
RépondreSupprimerBises pluvieuses
Oui, en grand c'est plus parlant !
SupprimerBesos pour toi Fifi, ici c'est vraiment très venteux..
Un moment de grâce en poésie ! Et un splendide Monet que je ne connais pas !
RépondreSupprimerDe grâce, oui, c'est ça...bonne soirée.
SupprimerC'est une rêverie complice et fusionnelle qui transporte les âmes à l'unisson vers des terres inconnues.Une esquisse inachevée, oui parce qu'elle ouvre des horizons sans limites à un tel point qu'elle doit rester en suspension...
RépondreSupprimerTrès belle explication du poème, merci Sergio
Supprimer