Coeur dans la nuit
José
Ángel Buesa (Cuba, 1910-1982)
Une fenêtre ouverte, La pluie. Et un lointain souvenir.
Une rue vide. Seulement une rue et le vent.
Cœur dans la nuit sans personne qui partage un rêve.
La pluie, un homme seul. Et la douleur des roses qui sont mortes.
La vie passe. C’est la vie, et non le temps qui passe.
C’est ainsi. Et c’est égal. Le reste est un long silence.
(Trad:Colo)
"Callejón después de la lluvia / Alley After Rain" © Gus (Fine Art)
Corazón en la noche
José Ángel Buesa (Cuba, 1910-1982)
Una
ventana abierta. La lluvia.
Y un lejano recuerdo.
Una calle vacía. Nada más que una calle
y el viento.
Corazón en la noche sin que nadie comparta un
sueño.
La lluvia, un
hombre solo. Y el dolor de las rosas que han muerto.
La vida
está pasando. La vida es lo que pasa no el tiempo.
Eso es así.
Y no importa. Lo demás es un largo silencio.
Pas gai le poème de la semaine, les poètes ont des moments comme ça….
Triste el poema de esta semana, los poetas tienen momentos así…
"Que llueva / Let it Rain" © Gus (Fine Art)
La pluie me fait penser aux photos de cet homme (qui signe Gus) que je vois souvent amener sa petite fille à la garderie, on se salue, toujours. J’ignorais jusqu’à présent qu’il était photographe, et renommé, pourtant dans notre petit village tout est censé se savoir, non?
La lluvia me hace pensar en las fotos de ese hombre (que firma Gus) que a menudo veo llevando a su hija a la guardería y nos saludamos, siempre. Hasta ahora ignoraba que era fotógrafo, de renombre, sin embargo en nuestro pequeño pueblo se supone que todo lo sabemos, ¿verdad?
"Oscuridad / Darkness" © Gus (Fine Art)
"El gran bosque / The Great Forest" © Gus (Fine Art)
Voilà quelques unes de ses photos, vous pouvez en admirer beaucoup plus ici:
Hé aquí unas fotos pero podéis ver muchas más aquí:
https://elhurgador.blogspot.com/2020/01/gus-fotografia-fotomanipulacion.html
Et là /Y allí: https://carretedigital.com/gus-fine-art-el-fotografo-del-mes/
c'est tout à fait de saison, le poème et les photos (qui en effet sont très belles)
RépondreSupprimerOui, les rues vides, le tout...bonne soirée Adrienne
SupprimerJ'aime beaucoup les photos de ce remarquable artiste que tu avais déjà présenté. Et ce poème dans sa froide objectivité me plaît. J'aime cette façon de se tenir à distance de son sujet.
RépondreSupprimerEn fait c'est la première fois que j'en parle sur ce blog mais je t'avais envoyé un mail avec les lien, sachant que la photo te passionne.
SupprimerBonne soirée Kwarkito
Ce n'est pas gai, mais c'est tellement bien vu. Les photos sont très belles, je pense aux amies blogueuses qui écrivent à partir d'une photo, il y aurait matière ici ..
RépondreSupprimerAh oui, tu as raison, chaque photo une histoire !
SupprimerBonne journée Aifelle, j'espère que tu pourras te balader sans pluies donc !
Merci Colo pour cette nostalgie poétique matinale.
RépondreSupprimerLes photos de Gus illustrent parfaitement ton article sensible, félicite-le de notre part !
Heureusement que chaque printemps de nouvelles roses remplacent "la douleur de celles qui sont mortes"...
Je t'embrasse, et te souhaite une belle journée.
Oui, bientôt, très bientôt ici on aura les nouveaux bourgeons de roses.
SupprimerEt si je vois señor Gus, je lui dirai, merci!
Oups, c'est parti trop vite.
SupprimerBonne journée à toi aussi.
Une poésie de saison, il faut se rassurer en pensant que la pluie est en principe bienveillante, elle nourrira la terre et nettoiera le monde de certaines poussières...
RépondreSupprimerLe travail photographique de Gus est original, intéressant et talentueux, merci de nous l'offrir ainsi, ces musées virtuels nous permettent de nous enrichir et de voyager. Je te souhaite un petit rayon de lumière entre deux gouttes et t'embrasse. brigitte
Oh il ne pleut pas aujourd'hui Brigitte, mais elle est bienvenue surtout dans nos pays.
SupprimerJe sais que ce photographe est originaire du nord de l'Espagne, peut-être la pluie lui manque-t-elle?
Un beso.
The Great forest est splendide
RépondreSupprimervrai que le poème n'est pas gai mais parfois ce type de poème est accordé totalement à notre âme et du coup malgré sa tristesse, nous fait du bien
C'est exact, oui. Seuls mais pas seuls..
SupprimerBelle découverte photographique pour moi. Une ambiance qui accompagne superbement le texte de José Ángel Buesa. Des photo proches de tableaux,et totalement poétiques.
RépondreSupprimerMerci Colo pour les images et les mots.
Bises ensoleillées.
Oui, ce sont des photos retravaillées, qui créent comme tu dis une belle ambiance.
SupprimerBonne soirée Fifi, un beso
Ce photographe offre un univers nocturne et mélancolique, noir & blanc ou presque, en phase avec ce poème sur la solitude, la pluie, le silence.
RépondreSupprimerMerci pour les liens complémentaires. J'ai lu que Gus ne montre son travail en ligne que depuis quelques années, j'espère qu'il l'exposera sur l'île et que tu pourras voir ses photographies dans leur format réel.
J'espère moi aussi (je pourrais lui demander la prochaine fois) qu'un jour j'en verrai "pour de vrai!
SupprimerBonne fin de journée Tania.
Oui, ici aussi, c'est tristement gris mais il ne pleut pas ! Les photos que tu nous propose aujourd'hui sont tellement belles et romantiques...
RépondreSupprimerBonne soirée
Il y a longtemps que je ne vais chez toi, tu reprends ton blog régulièrement peut-être...
SupprimerBonne soirée à toi aussi.
Un poème qui correspond à des états d'âme que nous connaissons tous, un jour, ou l'autre... Et de très belles photos !
RépondreSupprimerOui, bien sûr, les poètes mettent souvent en mots ce que tous nous ressentons...L'art du poète consiste en dire, suggérer beaucoup en peu de mots...
SupprimerMerci de ta visite !
Une découverte, encore, que je vous dois. Merci, c'est très beau.
RépondreSupprimerLa tristesse sied aux poèmes - et aux poètes je crois.
(J'ai dévoré hier les monstres de Wilcock : quel auteur immense !)
Bonne journée,
Geontran
Ah vous connaissez Wilcock ! Il n'est pas très connu en France, mais c'est oui, un "immense auteur"!
SupprimerJ'ai essayé durant toute l'année dernière de ne pas mettre de poèmes tristes, mais le temps passant...
Bonne soirée Geontran, merci d'être passé.
Oui, j'ai connu Wilcock grâce à votre blog. Je ne me lasse pas de le découvrir, en vers et en prose, avec un égal émerveillement.
SupprimerVos mots me font plaisir, mon but a toujours été de faire circuler la poésie, alors Wilcock, magnifique, merci de me l'avoir dit.
SupprimerOn découvre toujours des artistes intéressants, chez toi, c'est un enrichissement ! Les photos sont belles et dans l'ambiance de la saison. Merci beaucoup. Bonne soirée.
RépondreSupprimerBon week-end Elisabeth, lumière et grands vent ici.
SupprimerMerci Colo, encore une belle proposition.
RépondreSupprimerL'évocation laisse de l'espace pour imaginer,ou revenir sur soi.
J'apprécie !
Un texte ouvert, oui, ceux que je préfère mois aussi.
RépondreSupprimerBon dimanche K.
Bonjour Colo, c'est vrai que le poème n'est pas très gai mais c'est la vie qui passe et non le temps. Sinon, j'aime beaucoup les photos très travaillées de Gus. Bon dimanche.
RépondreSupprimerMerci Dasola, si jamais ce photographe passe par ici, cela lui fera plaisir.
SupprimerBonne semaine.
Des photos pleines de poésie, des tableaux peints avec la pluie et le vent et les émotions...Elles illustres très bien le poème que tu nous présente aujourd'hui
RépondreSupprimerTu as vu la mème chose que moi Marie, des photos-poèmes.
SupprimerMerci, bonne journée !