Sans
aucun doute les épreuves d’athlétisme du moment ont-elles un rôle
dans le choix de ce poème, mais surtout les encouragements reçus
et donnés au long de ma vie .
Sin
ninguna duda las pruebas de atletismo del momento tienen algo que ver
con la elección de este poema, pero sobre todo los ánimos
recibidos y dados a lo largo de mi vida.
DULCE
CHACÓN (Madrid 1954-2003)
La
construction d’un rêve
On
a toujours le temps pour un rêve.
Il
est toujours temps de se laisser emporter
par
une passion qui nous entraîne vers le désir.
Il
est toujours possible de trouver la force
nécessaire
pour prendre son envol et se diriger vers
le
haut.
Et
c’est là, là seulement sur les hauteurs ,que
nous
pouvons déployer nos ailes de toute leur
extension.
Là
seulement, au plus haut de nous-mêmes,
au
plus profond de nos inquiétudes,
que
nous pourrons écarter les bras, et voler.
(Trad: Colo)
Nafissatou Thiam saut en longueur |
Siempre hay tiempo para un sueño.
Siempre es tiempo de dejarse llevar
por una pasión que nos arrastre hacia el deseo.
necesaria para alzar el vuelo y dirigirse hacia
lo alto.
podemos desplegar nuestras alas en toda su
extensión.
en lo más profundo de nuestras inquietudes,
podremos separar los brazos, y volar.
9 Août , Aifelle nous envoie ce texte de Roger-Louis Pillet noté sur la vitre d'un restaurant à Chartres.
"Rêvons aux erreurs qui nous plaisent
rêvons, c'est si bon de rêver !
Narguons la vie et la mort ;
Avec du savon noir faisons des bulles d'or,
et quand les bulles vont crever,
Vite dans les chalumeaux des mots,
Vite gonflons d'autres bulles.
Créons avec du rêve un futur magnifique,
Un présent merveilleux ;
le rêve magique est vitorieux.
Nageons sans boussole. Vaguons,
divaguons
extravagons,
Faisons la nique
à la réalité
Et mettons dans l'hiver le soleil de l'été.
Ce poème fait du bien, il nous tire vers le haut.
RépondreSupprimerTrès bien choisie pour l'illustrer, cette photo de Nafi en plein vol !
Bien des fois nous découvrons que quand on se dit "je n'en peux plus" il nous reste tant de force encore.
SupprimerMerci Tania.
Quel beau choix de texte pour accompagner cette image ! Et d'autres situations de l'existence :-)
RépondreSupprimerJe regardais hier soir la finale du saut à la perche, et ce poème était comme une évidence. Une image, comme une métaphore de millions d'efforts et volontés...
SupprimerAmitiés Fifi.
Oui comme tu dis, le "je n'en peux plus" n'est pas le fond. Je me souviens avoir eu mon époque "Gurdjeff" et avoir appris alors, la valeur du sur-effort. Je le pratique depuis...
RépondreSupprimerSages conseils que ceux de Gurdjeff que je ne connaissais pas, tu fais fort bien de les pratiquer!;-)
Supprimer"Rêvons aux erreurs qui nous plaisent
RépondreSupprimerrêvons, c'est si bon de rêver !
Narguons la vie et la mort ;
Avec du savon noir faisons des bulles d'or,
et quand les bulles vont crever,
Vite dans les chalumeaux des mots,
Vite gonflons d'autres bulles.
Créons avec du rêve un futur magnifique,
Un présent merveilleux ;
le rêve magique est vitorieux.
Nageons sans boussole. Vaguons,
divaguons
extravagons,
Faisons la nique
à la réalité
Et mettons dans l'hiver le soleil de l'été.
J'ai tout de suite pensé à ces extraits de poème en écho du tien. Je l'ai noté sur une vitrine de restaurant à Chartres. Il est d'un certain Roger-Louis Pillet, dont je n'avais pas entendu parler.
Quel texte enthousiaste, encourageant, emportant!
SupprimerMerci, merci, Aifelle, je vais l'ajouter au billet.
Hélas, il n'est pas entier. Je l'ai photographié avec mon téléphone, pensant tout avoir, mais j'ai raté un morceau au milieu. Sur internet, j'ai trouvé un seuil recueil de ce poète, je vais chercher à me le procurer. Et quand je repasserai à Chartres, j'irai voir au restaurant (il était fermé ce jour-là).
SupprimerUn tout grand merci, il est déjà fort bien ainsi, mais si on peut l'avoir en entier, je le traduirai en espagnol et en ferai un billet.
SupprimerBonjour chère Colo, merci pour ce magnifique poème. Parfois la fatigue est là mais au fond de nous, il y a toujours l'élan pour avancer, c'est ce qui est merveilleux.
RépondreSupprimerJe remercie Aifelle pour la découverte de ce beau poème.
Douce fin de journée chère Colo et mes bisous ♥
Merci Denise, bonne fin de semaine et besos
SupprimerDéployer ses ailes et voler...
RépondreSupprimerJe ressens cela quand je vis une passion à fond, l'impression d'abattre les barrières !!!
Merci pour ce beau poème:-)
Je te reconnais bien là chère Marcelle, merci d'être passée.
Supprimerquel beau poème, je suis sous le charme - tant de mélancolie aussi, du moins est ce ainsi que je l'ai ressenti, il est vrai que dès que l'on touche aux rêves, j'évoque la mélancolie
RépondreSupprimerJe suppose que c'est "au plus profond de nos inquiétudes" qui te rend mélancolique..mais si, justement, nous puisions nos force là-même?
SupprimerBonne fin de semaine Niki, merci d'être passée.
Merci Colo, Aifelle, pour ces textes qui nous donnent l'énergie de se dépasser et de tout passer... par le haut.
RépondreSupprimerQuel bonheur ces sportifs et Thiam qui garde la tête sur les épaules. Nous sommes allés la voir il y a peu à liège, elle se testait sur le 100m haie en prévision de Londres, avec des spécialistes de la discipline. Simple et lucide face au succès, concentrée sur la piste : chapeau bas !
Quelle chance de l'avoir vue "en vrai". Oui, une jeune femme qu'on peu admirer.
Supprimerexcellent tout ça, le sujet, la photo et le poème :-)
RépondreSupprimercette victoire me rend heureuse parce que je pense que cette belle jeune femme la mérite :-)
Se surpasser, c'est ce qu'essayent continuellement les athlètes...mais pas qu'eux!
SupprimerMerci. Ce poème est magnifique et il me touche beaucoup. M'autoriseriez-vous à le publier prochainement sur mon blog, en vous citant, bien sûr ?
RépondreSupprimerAvec plaisir Bonheur, servez-vous !
SupprimerMerci.
SupprimerLe vase a été ramené intact....
Bon week end.
Deux poèmes qui donnent des ailes ! Oui, je confirme, sauter le plus loin possible en essayant d'atteindre le ciel comme Pégase qui courait très vite aussi !!! Tout est dans l’extension vers le haut ! Rêvons !!!
RépondreSupprimerJe rêve d'un temps où le saut en longueur était mon épreuve de prédilection...
Merci pour se beau rêve !
Avec plaisir Enitram!
SupprimerÀ bientôt, un beso
https://dusportmaispasque.blogspot.fr/
RépondreSupprimerbeau texte chez toi, ailes...de mouette aussi!
SupprimerCoucou Colo,
RépondreSupprimerJe reviens de quelques jours passé sur un sentier de douanier. Entre terre et mer, j'ai ressenti ce que ce poème sait si bien dire. Belle journée à toi.
passéS, grrr !
SupprimerBacchante, quel plaisir de te lire, de lire que tu t'es envolée entre ciel, terre et mer!
Supprimerbesos
Salut Colo, ici c'est Jeffe033.
RépondreSupprimerBien le bonjour cher ami! Surprise, tu as un blog maintenant! Superbe photos du Sénégal, wouah.
SupprimerBonjour Colo, si nous ne rêvons plus, c'est que nous sommes bien tristes ou proches de la mort. Merci pour ces 2 poèmes. Les mois d'été nous emportent plus facilement dans les rêves doux. Bises.
RépondreSupprimerOh oui, rêvons!
Supprimer(Moi je rêve de fraîcheur en ces jours...pas très romantique, mais, hihihi)
Bonne semaine Élisabeth, besos