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Un
autre poème de Cristina Peri Rossi; dans
son style concis, une réflexion sur le réel et la littérature.
Dédicace
La
littérature
nous a séparés:
tout
ce que j’ai su de toi
je
l’ai appris dans les livres
et
à
ce qui manquait,
j’ai
mis des
mots.
(Trad:Colo)
Dedicatoria
La
literatura nos separó:
todo
lo que supe de ti
lo aprendí en los libros
y a lo que faltaba,
yo le puse palabras.
lo aprendí en los libros
y a lo que faltaba,
yo le puse palabras.
"Evohé"
1971
le pouvoir de la littérature
RépondreSupprimerOui, pas toujours pour un bien d'ailleurs...
SupprimerOpdracht
RépondreSupprimerDe letterkunde scheidde ons:
al wat ik wist over jou
leerde ik in de boeken
en op wat ik miste
plaatste ik woorden
Oh, merci! C'est joli en néerlandais aussi!
SupprimerMoi qui aime les formes brèves et concises, je suis servi. J'aime cet humour élégant "qui en dit long sans vraiment le dire" comme dirait Julio :-)
RépondreSupprimerLa phrase pourrait même être de Johnny, non?
Supprimer"à ce qui manquait,
RépondreSupprimerj’ai mis des mots. "
J'aime beaucoup cette réflexion poétique
Merci Marie, bonne journée.
Supprimerj'aime beaucoup découvrir ces poèmes que tu nous traduis, merci beaucoup
RépondreSupprimerQue c'est encourageant! Merci et bonne journée Niki
SupprimerCourt, mais très beau! Bisous
RépondreSupprimerBesos Val!
SupprimerUne relation plus rêvée que vécue .. C'est beau mais un peu triste non ?
RépondreSupprimerJe trouve aussi Aifelle, et la tentation d'idéaliser est si présente aussi.
SupprimerD'autre part, rêver est plaisant...
Bonne journée, la France en deuil, nous tous aussi.
Des vers que je lis et relis : une séparation et pourtant un lien fort qui persiste.
RépondreSupprimerBonne journée, Colo. Jolie lectrice !
Je pensais bien que ce poème te plairait!
SupprimerUn beso
Peu de mots pour dire beaucoup. Les mots bien choisis
RépondreSupprimerDifficile de faire plus court, en effet!
SupprimerUne belle concision certes mais un sentiment d'inachèvement aussi.
RépondreSupprimerOn pourrait imaginer que la séparation n'a pas duré.
Les relations basées uniquement sur des mots peuvent-elles être autre chose qu'incomplètes?
SupprimerBonne fin de semaine señor K.
Des mots on retourne aux mots, un éternel recommencement...
RépondreSupprimerComme dans un rêve !
Mais la vie est bien là et vaut d'être vécue !
Tout à fait!
SupprimerLà, j'atteins mes limites Colo... J'en suis confuse ! Bonne soirée !
RépondreSupprimerOh ce n'est pas une question de limites chère Annie, certains poèmes ne nous disent rien, c'est tout:-)
SupprimerLe prochain sera fort différent, tu verras.
Bonne soirée à toi aussi.
Mettre des mots sur ce qui manquait. Que c'est beau. Merci pour cette découverte.
RépondreSupprimerTout à fait d’accord, Dédé, merci à toi.
SupprimerBonsoir Colo, que la littérature puisse séparer des personnes, c'est triste mais le poème est beau. Bonne soirée.
RépondreSupprimerJe te souhaite une bonne semaine Dasola.
SupprimerJ'admire la concision du texte tout est dit à ce récit qui évoque l'incommunication, le manque de partage. Il en ressort comme une relation déséquilibrée. La littérature est comme une intercession pour arriver à connaître l'être qui ne se découvre pas. Et à ce qu'il manquait elle a ajouté des mots. Comme quoi la précision du mot est l'antidote de l'angoisse voir de la violence. Le mot et la connaissance sont la noblesse de l'homo sapiens.
RépondreSupprimerTout à fait Sergio, merci!
SupprimerTrès occupée pour le moment, je passerai chez toi bientôt.
Très beau poème. Ce n'est pas traduit! C'est écrit (en français). C'est toi qui l'a écrit. A qui écris tu ?
RépondreSupprimerOh non, cher An, je n'écris pas de poèmes, moi, hélas.
SupprimerParfois j'arrive à bien traduire, parfois moins bien, c'est comme ça!
Merci, bonne journée.
Que ne peuvent dire les mots, que cachent-ils et surtout que disent-ils qui n'est pas le réel ?
RépondreSupprimerLes ambiguïtés du réel ne sont pas rendues par le langage, mais certaines de celui-ci n'ont pas de réalité.
La représentation en littérature : que de pages théoriques !
J'espère que vous allez (réellement) bien Colette ? Une bonne semaine.
Vous dites bien les ambiguïtés et difficultés de passer de l'un à l'autre, merci.
SupprimerSinon je vais parfaitement bien en ce moment, et ce depuis 2 ans, merci de votre sollicitude Christian.
J'espère qu'Annie et vous êtes en forme aussi maintenant. Amicalement.
J'ai du mal avec ce poème, chère Colo, non par sa concision que j'aime mais par toute l'ambiguité que j'y sens. Il m'échappe.
RépondreSupprimerLa lectrice est belle.
Je comprends parfaitement, c'est ce genre de poème ouvert et très fermé à la fois aux interprétations.
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