Le
vent dans un poème de / El viento en un
poema de
Carmen Boullosa (Mexico 1954)
No eres la pluma...(Tu n'es pas la plume...)
No
eres la pluma
que al aire se inclina,
ni el cuello tibio del ganso,
ni la piel del tímido durazno:
eres el injerto de toda esa ternura
en la fuerza del monte,
en el salto de un felino acorralado.
que al aire se inclina,
ni el cuello tibio del ganso,
ni la piel del tímido durazno:
eres el injerto de toda esa ternura
en la fuerza del monte,
en el salto de un felino acorralado.
Tu
n’es pas la plume
qui
au vent s’incline
ni
le tiède cou de l’oie,
ni
la peau de la timide pêche:
tu
es la greffe de toute cette tendresse
dans
la force de la forêt,
dans
le saut d’un félin traqué.
(Trad:
Colo)
Un viento, mucho menos suave y poético, la borrasca Hugo, y sus daños el fin de semana pasado...
quel joli poème à emporter pour une journée de travail :-)
RépondreSupprimermerci Colo de rendre la vie plus légère ce matin
Qu'un doux souffle t'accompagne Adrienne.
Supprimermerci colo, de me faire découvrir tous ces jolis poèmes espagnols que je ne connais absolument pas
RépondreSupprimerC'est pour moi un grand plaisir Niki, bonne journée.
SupprimerUn poème qui monte en force... comme cet Hugo qui a tout flanqué par terre !
RépondreSupprimerBon courage pour les remises en ordre.
Merci Tania, les tuiles sont "recollées" et les branches tronçonnées.
SupprimerAurons-nous des pêches á la peau timide cet été?
Comme j'aimerais toucher le tiède cou de l'oie...
RépondreSupprimerPar contre je suis désolée pour ton bel oranger. Bon courage Colo !
Tiens, moi aussi...mais l'oie aimerait-elle ça?
SupprimerPour les oranges, faudra boire des litres de jus un peu vite, l'arbre va bien heureusement.
Merci Annie, bonne fin de semaine.
En lisant le poème j'étais centrée sur le Mexique et je n'avais pas compris qu'Hugo c'était chez toi.Quel dommage pour les oranges! Ces tempêtes, c'est une véritable hantise. Bon courage Colombie et merci pour le poème.Je t'embrasse.
RépondreSupprimerAh, oui, nos idées se mélangent et...le correcteur, c'est rigolo, te fait passer du Mexique en Colo-mbie:-))))
SupprimerAvec plaisir chère Maïté, bon week-end, dans les Landes?
besos
Oh flute alors !
RépondreSupprimerTu peux faire du jus d'oranges et en remplir des poches à congélation et hop au congélo... ou également dans des poches à glaçons (tu sais les glaçons pour l'apéro). Ainsi tu pourras conserver ce jus pour le déguster plus tard... Les glaçons pour agrémenter les salades de fruits, certains gateaux, ou plats en sauce...
Que ferais-je sans toi, femme si pratique, chère Lou?
SupprimerBon week-end vitaminé:-)
Très beau poème dont j'aime particulièrement les derniers vers. Il n'est pas sympa du tout Hugo dis donc, pauvres oranges.
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, il y a la plupart du temps beaucoup de sensualité dans la poésie hispano-américaine. Carmen Boullosa est aussi romancière, écrit des scripts de films...je viens de le découvrir.
SupprimerHugo est reparti, nous faisons une cure accélérée de vitamines...Bonne journée.
Splendide. La douceur du poème contraste avec la photo. Il va falloir faire des confitures d'orange :-)
RépondreSupprimerOui, avec tendresse ces confitures, les oranges ont été fort malmenées, elles méritent tous nos soins...
SupprimerLa tendresse dans la force de la forêt me plaît ☺
RépondreSupprimerNous voilà deux!;-)
SupprimerMagnifique poême. Bisous
RépondreSupprimerMerci Val, à bientôt.
SupprimerBonsoir chère Colo, merci pour ce beau poème et j'espère que tu pourras tout de même récupérer de belles oranges tombées et en profiter. Hugo devait être très violent.
RépondreSupprimerJe te souhaite de douces fêtes pascales avec mes amitiés.
Gros bisous ♥
Bonsoir Denise, oui, on sentait vibrer la maison tant les vents et la pluie étaient violents. Mais c'est passé.
SupprimerBon week-end à toi aussi, sous le soleil..mais pas trop chaud pour le chocolat,héhé.
Je t'embrasse
Oh les pauvres oranges.... J'espère qu'elles n'ont pas été trop malmenées pour pouvoir donner toute leur suavité dans une prochaine confiture. J'ai fini les miennes hier....
RépondreSupprimerBon week end de Pâques.
Oh bravo! les oranges sont en forme, nous les avons ramassées tout de suite, avant que des tas de gourmands n'y pénètrent...
SupprimerBon week-end Bonheur.
Oranges douces ou amères, orages doux et amers, pauvres fruits abandonnés sur le sol, j'espère qu'ils auront fait des heureuses et des heureux... Une bonne nouvelle, la poésie résiste ! J'aime l'idée de la greffe de "toute cette tendresse..." dans ce poème. Merci Colo, bises et joyeuses fêtes de Pâques. brigitte
RépondreSupprimerOh oui, beaucoup d'heureux!
SupprimerMerci Brigitte, bonne fin de journée, un beso.
Que c'est beau et fort... on voit la douceur du pelage de ce félin traqué qui, j'espère... s'échappera!
RépondreSupprimerJOyeuses Pâques, Colo!
Par les mots, tout peut s'échapper chère Edmée!
SupprimerBon lundi festif.
Sublime poème qui puise sa force et sa beauté dans le chant que les mots laissent entendre pour sentir l'amour de la vie, dans le saut d'un félin,dans la plume qui s'incline et le vent qui s’exhale et tournoie.
RépondreSupprimerJe ne prétends pas saisir le sens de ce poème, mais je laisse les mots dire ce qui m’exalte.
Merci Colo
Belle fin de soirée
Bonjour Bizak, se laisser porter par les mots et les images est toujours une excellente idée en poésie.
SupprimerJe te souhaite une excellente semaine.
Quel joli poème et comme j'aime le vent...mais léger, espiègle ;-)
RépondreSupprimerPas celui qui fait tomber les oranges !!!
( dommage pour les oranges )là il a joué un vilain tour quand même
Un vilain tour, oui Marcelle, mais moins grave que toutes les tuiles envolées!;-))
SupprimerBonne semaine.
Bonjour Colette
RépondreSupprimerTriste spectacle que ces oranges mises à terre par un vent fou. Lorsque les éléments se déchaînent cela peut donner de bien beaux poèmes mais faire mal à la nature. En espèrant que ces fruits finiront en douce confiture.
Oh oui, rien ne se perd ici!
SupprimerMerci d'être passée Chinou.