Paysage
F.
García Lorca
Le
champ
d’oliviers
s’ouvre
et se ferme
comme
un éventail.
Sur
l’oliveraie
un
ciel effondré
et
une pluie sombre
d’étoiles
froides.
Tremble
le jonc et pénombre
au
bord de la rivière.
L’air
gris moutonne.
Les
oliviers sont
chargés
de
cris.
Un
vol
d’oiseaux
captifs,
qui
remuent leurs très longues
queues
dans l’obscurité.
(Poème de la séguidilla gitana dans "Poemas de Cante Jondo")
(Poème de la séguidilla gitana dans "Poemas de Cante Jondo")
F,
Garcia Lorca
El
campo
de olivos
se abre y se cierra
como un abanico.
Sobre el olivar
hay un cielo hundido
y una lluvia oscura
de luceros fríos.
Tiembla junco y penumbra
a la orilla del río.
Se riza el aire gris.
Los olivos,
están cargados
de gritos.
Una bandada
de pájaros cautivos,
que mueven sus larguísimas
colas en lo sombrío.
de olivos
se abre y se cierra
como un abanico.
Sobre el olivar
hay un cielo hundido
y una lluvia oscura
de luceros fríos.
Tiembla junco y penumbra
a la orilla del río.
Se riza el aire gris.
Los olivos,
están cargados
de gritos.
Una bandada
de pájaros cautivos,
que mueven sus larguísimas
colas en lo sombrío.
(Poema de la seguidilla gitana en
"Poemas de Cante Jondo")
Ces derniers jours ce ne sont pas des oiseaux mais des enfants qui ont chanté dans notre vieil olivier.Estos últimos días no son pájaros sino niños que cantaron en nuestro viejo olivo.
Les oliviers, ces arbres magnifiques dont certains sont de vraies sculptures .. merci pour le poème que je ne connaissais pas.
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, des sculptures vivantes, oui, c'est fascinant. Nous nous demandons souvent si un jour il va arrêter de faire des feuilles, mais il a l'air en bonne santé, tout ridé et plissé qu'il est.
Supprimerc'est beau, et il y en a pour tous les sens, c'est très visuel et odorant
RépondreSupprimer(ah que j'aime les oliviers :-))
merci et bonne journée, chère Colo!
Lorca a ce talent, en si peu de mots simples, tout est dit, vu, entendu, tu l'as perçu.
SupprimerGrêle et pluies et vents polaires ici...j’attends les ours blancs:-))
Bonne journée Adrienne, un beso.
Superbe poème et photo réjouissante, merci. Cet olivier, quel trésor ! Bonne journée, Colo.
RépondreSupprimerOui, je ne me fatigue jamais de Lorca, ni de m'émerveiller devant ce/les vieux troncs d'olivier...tu te souviens sûrement de cet énorme champ d'ancêtres près de Valldemosa, non?
SupprimerJe t'embrasse Tania.
J'ai toujours eu un faible pour cet arbre dont la couleur, bien spécifique, n'est pas facile à réaliser en peinture . Celui de ton jardin ne doit pas être très jeune. J'aimerais bien que tu m'envoies la photo!
RépondreSupprimerPas de problème, j'en prendrai une et te l'enverrai dès qu'il arrêtera de nous tomber le ciel sur la tête Chinou!
Supprimerquel heureux hasard, je lis en ce moment un roman biographique où Lorca apparait
RépondreSupprimerComme d'habitude j'ai ce poème mais comme tous ses poèmes en fait
Incontournable Lorca, plus on le lit, plus on en veut...
SupprimerHummm, les oliviers, il y en a bp ds ma région. Il a dû y venir, hi!!!!! Bisous
RépondreSupprimerÇa doit être ça!!!Bonne journée Val.
SupprimerJe n'ai jamais vu, je crois, de champs d'oliviers. Mais j'aime beaucoup imaginer leur frou-frou en éventail, ma foi!Ainsi que le cri des oiseaux...
RépondreSupprimerécouter et regarder des oliviers est magique Edmée. Il y a ces couleurs des feuilles gris-vert-argenté et leur doux frou frou, oui, dans le vent...
SupprimerJe me souviens encore de la première fois où j'ai vu un olivier.J'en aurais pleuré. C'était en Espagne. A l'époque, je crois que je ne les connaissais que par la poésie.Ensuite, ce fut en Provence. Depuis... la mode les a transportés partout même chez moi où un petit sujet est arrivé pour Noël.
RépondreSupprimerLe tien sur la photo, je n'ose même pas imaginer son âge qui peut-être se compte en centaines d'années.
Et dedans, de "drôles d'oiseaux" devaient y être heureux. Un paradis.
Quant au poème, un trésor tout comme son auteur. J'adore, pour tout ce que cet article suggère, aussi bien en peinture (je pense aussi à Van Gogh) qu'en poésie, qu'en chansons.
Merci. Je t'embrasse.
Bonjour Maïté, oui, c'est un arbre à la mode, qui supporte bien la transplantation. Un arbre généreux qui donne ombre, fruits, huile, bois..et permet aux enfants de jouer avec lui!
SupprimerVan Gogh est le meilleur peintre, je trouve, de cet arbre. Peint par de très nombreux artistes, aucun, je trouve, n'égale le grand peintre.
Il faudra que tu vives plusieurs centaines d'années pour voir ton petit développer un beau tronc comme ça!
Besos, bonne journée.
Le poème est très beau. Mais que dire de l'Olivier. Je n'en ai jamais vu de si vieux avec un tel tronc. Il est magnifique
RépondreSupprimerLes anciens du village nous racontent qu'ils venaient se reposer après la cueillette des pommes à l'ombre de cet olivier. Ils prétendent qu'il est millénaire, qui sait? Son tronc raconte tant d'histoires...
SupprimerIl fait l'émerveillement de tous et, sil ne donne plus que de minuscules olives qui font la joie des oiseaux, ses feuilles vert-gris-argentées sont toujours aussi belles.
Dans la partie nord de l'île on en trouve beaucoup comme lui...
Ce poème pourrait être écrit aujourd'hui là où je me trouve...
RépondreSupprimerCet olivier est spectaculaire, il en a des histoires à raconter, les enfants ne s'y trompent pas, ils vont spontanément vers les belles énergies. Bises. brigitte
Oui, je sais que où tu habites les oliviers ne manquent pas Brigitte, ils sont si riches en histoire, en générosité aussi!
SupprimerBonne fin de semaine, besos.
Merci de revenir avec ce grand poète.
RépondreSupprimerAvec plaisir Bonheur!
SupprimerMagnifique olivier qui illustre ce beau poème. Ce vénérable centenaire porte avec charme de merveilleux enfants !
RépondreSupprimerTant de secrets dans ces vieux troncs, combien d'amoureux et de peines ont-ils vus et entendus?
SupprimerBonne journée Serge.
Lu contre mon jeune olivier. Belle journée colo.
RépondreSupprimerLongue vie au tien donc!
SupprimerQu'un air tiède vienne remplacer le vent polaire partout...
Phénoménal.
RépondreSupprimerL'olivier.
Et bel éventail ;-)
Contente que tu apprécies K!
SupprimerQuel splendeur cet olivier ! Et les enfants aussi bien sûr...
RépondreSupprimerIl est magnifique, dans chaque repli du tronc une histoire...du moins c'est ce que j'imagine.
SupprimerBonne soirée Annie.
J'ai agrandi ta photo, ils sont beaux les heureux occupants perchés dans ce somptueux et vieil olivier !
RépondreSupprimerMerci pour le poème et le tableau toujours aussi bien choisi.
Bonne nuit, Colo !
J'ai bien sûr demandé la permission à leur mère avant de mettre la photo! Des enfants super chouettes.
SupprimerPour moi le meilleur peintre d'oliviers est Van Gogh mais je voulais mettre un espagnol.
Bonne fin de semaine Fifi.
Un très beau poème descriptif qui sent la sérénité malgré la grisaille. Il se lit lentement. Bon week end à toi. Bises
RépondreSupprimerMerci d'avoir apprécié Elisabeth, un week-end de vent fous et pluies torrentielles, vive la lecture. Un beso.
SupprimerCet olivier est superbe et fait le bonheur des enfants. J'ai lu avec bonheur ce magnifique poème, la toile est vraiment très belle. Merci chère Colo.
RépondreSupprimerBisous ♥
Merci de cet enthousiasme Denise, bonne soirée à toi Denise, je t'embrasse.
Supprimervraiment très beau poème, merci colo
RépondreSupprimerMerci à toi Niki, bonne fin de journée.
SupprimerUn poème à apprendre !
RépondreSupprimerLes oliviers plus que centenaires pour certains mériteraient qu'on leur raconte des histoires d'arbres et pourquoi pas leur dire ce beau poème de Lorca !
Belle soirée à toi !
Bises fleuries malgré tout
Leur raconter des histoires ou écouter les leurs!
SupprimerBon week-end de Pâques Marine, un beso.
Le poème est beau, les sensations de Lorca saisissent autant que le coup de pinceau – tumultueux? tourmenté? – du peintre que vous avez choisi.
RépondreSupprimerMerci Christian, ces troncs mystérieux de par leurs si longues vies...
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