Sur
l’autoroute, de retour vers l’Espagne, une indication nous a fait faire un petit détour: Sète.
Nous rêvions depuis si longtemps d’aller saluer le vieil ami Georges
enterré “Sur la plage” selon la
chanson, dans un cimetière “plus marin que le tien” qu'il disait à Paul Valéry.
Brassens
a grandement influencé toute une génération d’auteurs-interprètes
espagnols en exil, vous connaissez sans doute Joan Manuel Serrat ou
Paco Ibañez qui a traduit et interprété tant de chansons de lui,
en voici une.
“La
mauvaise réputation” a été chantée par, que je sache, au moins
une dizaine de chanteurs et groupes, sur tous les tons. Mais
saviez-vous que Brasses lui-même l’avait chantée en espagnol?
Pas
mal, non?
Il
y en a une autre, “La cane de Jeanne”, La Pata de Juana, fort
amusante chantée par Brassens!
trop mignon, comme il prononce bien Juana et la gente :-)
RépondreSupprimeret j'adore les petits commentaires "off" ;-)
merci Colo!
Oui, et j'aime ces rrrrr un peu trop roulés aussi.
SupprimerBonne soirée Adrienne
Je n'avais jamais entendu Brassens en espagnol ! Ça fait un peu bizarre, mais j'aime bien.
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, je l'ai découvert il y a un temps après une conversation sur l'influence que la culture française a eu durant et après la dictature sur l'Espagne. Tu vois...
SupprimerBonne journée!
Que c'est bon d'entendre ça "de bon matin"... Oui je me rends compte que ce fut un privilège d'entendre Brassens dans l'enfance et l'adolescence, et d'avoir l'oreille formée à ce genre de mélodie, chanson, voix, paix et joie. Pas toujours ce qui est servi aujourd'hui...
RépondreSupprimerBonne journée! :)
Un privilège, tout à fait.
SupprimerPour les paroles, je me demande parfois si certaines chansons "passeraient" aujourd'hui...
Excellente journée à toi aussi Edmée.
j'espère que tu l'as salué pour moi, je ne l'ai pas fait depuis déjà pas mal d'année heureusement qu'on peut l'écouter
RépondreSupprimerBien sûr!
SupprimerL'endroit est paisible, simple, à son image, mais j'ai quand même été étonnée de voir sa tombe si peu fleurie...
Merci chère Colo pour ce beau billet sur Brassens.
RépondreSupprimerLe premier cadeau pour Noël que j'avais offert à mon mari était toute la collection en 33 tours, à l'époque, de ses chansons. Les CD n'existaient pas.
Douce fin de journée et mes bisous ♥
Merci pour ces souvenirs Denise! Moi je me rappelle de lui et très bien, sur scène, en Belgique, étant étudiante. ..pas de CDś à l'époque, en effet!
SupprimerBonne soirée, je t'embrasse
Merci pour ces souvenirs ! Même au Vietnam, on le connaissait et l'aimait beaucoup. Mais c'était dans le temps. Les temps ont changé!
RépondreSupprimerBonne soirée !
Même au Vietnam! C'est incroyable. Est-il traduit en votre langue aussi?
SupprimerBonne soirée Bihn An.
Oh que j'aime écouter la voix de Paco Ibanez ! Georges Brassens c'est mon Amoureux qui me l'a bien fait apprendre. Il connaissant toutes les paroles de ses chansons !!! Merci pour ce billet qui résonne en moi tant de belles choses !
RépondreSupprimerMaintenant je vais l'écouter en espagnol et réécouter Paco !!!
La belle voix profonde et mélodieuse de Paco Ibañez, je la réécoute toujours avec plaisir moi aussi! merci pour ces souvenirs amoureux Enitram.
SupprimerBonne journée.
Un bel endroit.. Je me souviens des premiers vers du Cimetière marin de Paul Valéry : Ce toit tranquille où marchent des colombes / entre les pins palpite entre les tombes...
RépondreSupprimerBonne journée.
Merci Bonheur pour ce beau rappel. J'ajoute ces vers toujours en mémoire aussi: "Les morts cachés sont bien dans cette terre / Qui les réchauffe et sèche leur mystère."
SupprimerBonne journée à vous, la pluie arrive ici.
Ah! Tu lui rends un bel hommage.
RépondreSupprimerIl y a quelques jours, la télévision lui a rendu un hommage émouvant et intelligent.J'ai écouté et réécouté.Beaucoup de ses chansons passent aujourd'hui, qui avaient subi la censure lors de leur parution.
Bonne journée Colo. Je t'embrasse.
Bonjour Maïté, la censure, les interdits dont il se moquait bien, pour notre grand plaisir bien sûr.
SupprimerBonne fin de semaine, frisquet ici, brrrr. Besos
Georges Brassens a accompagné ma jeunesse. J'aime beaucoup la force de sa musique poétique qui m'atteint en plein cœur. La musique et les mots de Georges sont une référence de diction pour les étrangers désireux d'acquérir une bonne prononciation de la langue française !
RépondreSupprimerBonjour Sergio, prononciation, oh oui, c'est fort compliqué!
SupprimerEt comprendre certains mots ou références culturelles de ses chansons requiert une profonde connaissance de la langue et pas que...
Bonne fin de semaine.
Bonjour Colo. Tu as visité aussi le petit port de Sète ? Ah ! Brassens ! Toute ma jeunesse (et mon instant présent). Bises.
RépondreSupprimerHola Obni, visité, non, nous y sommes passés rapidement en voiture, il avait l'air très charmant.
SupprimerUn homme qui accompagne toute notre vie, en effet!
besos.
Bonjour, j'habite à 15 minutes en voiture de SETE. Je suis arrivée dans le midi fin septembre 1975. J'habitais dans le Nord depuis ma naissance. Alors on est allés voir la tombe de Brassens au moins 2 fois depuis que nous sommes installés près de Montpellier. On va au moins une fois par an à SETE ou bien on y passe. Tu as bien fait de lui rendre hommage. Bon week end.
RépondreSupprimerAh, je ne savais pas du tout que tu habitais par là. Un bien joli coin de France. Nous avons visité Montpellier, quelle ville agréable!
SupprimerBon week-end aussi.
Vous avez -sans savoir peut-être- adopté la démarche de Maxime Le Forestier, dans sa belle chanson hommage, tirée de l'album "Né quelque part" . La voici :
RépondreSupprimerLa visite
C'était un jour d'été comme on en fait beaucoup,
Entre mer et garrigue au début du mois d'août,
Un air de chanson dans la tête
Et puis l'envie de voir si la mer était bonne :
Je roulais par hasard entre Nîmes et Narbonne.
Je me suis arrêté à Sète.
Poussé par les voitures ou porté par les vents
Dans cette cité-là, que l'on passe en suivant
N'importe quel itinéraire.
A peine a-t-on le temps de quitter les faubourgs,
- C'est là le résumé de la vie le plus court -
On se retrouve au cimetière.
Le calme anonymat qui réside en ce lieu
Est celui que l'on voit chez les morts de banlieue :
On chercherait l'extravagance.
Aussi libre qu'on ait vécu, décidément,
On est toujours guetté par un alignement,
Sauf de discrètes différences.
C'est un pin parasol qui n'aura pas éclos
Tant viennent les amis piétiner cet enclos.
J'ai peu d'espoir qu'il ne grandisse.
Ils continueront donc de rôtir au zénith,
Mais de tous leurs bouquets posés sur le granit,
Pas un ne m'a semblé factice.
Au milieu d'un essaim de touristes en chaleur,
J'ai vu s'épanouir une petite fleur
Qui semblait marcher comme on danse,
Avec deux seins de soie déguisés par un voile,
Et l'ombre de ta croix n'a pas bougé d'un poil.
Je me demande à quoi tu penses.
A quoi tu penses donc, laquelle as-tu choisie
Des ruses que les hommes ont trouvées jusqu'ici
Pour rendre la mort moins cruelle ?
Survie de l'âme ou fin de tout, quoi qu'il en soit,
C'est pas beau de mourir pour demeurer de bois
Aux larmes d'une demoiselle.
Comme elle avait vingt ans et qu'elle était jolie,
La laisser s'en aller n'eût pas été poli :
Les chagrins sont durs à cet âge.
On avait une sorte d'ami en commun.
C'était mieux qu'un début, je lui ai pris la main.
Nous voilà partis pour la plage.
Entre le bris des vagues, le son des soupirs,
Les sardanes funky qu'on entendait glapir
En modulation de fréquence
Et les cris des enfants qui s'ébattaient dans l'eau,
Quelque maître nageur sifflait un pédalo
Voguant vers l'horizon, vacances !
Bonjour K, je l'ai entendue une ou deux fois, il y a longtemps et l'avais oubliée...superbe poème!
SupprimerJuste que, des années plus tard, peu de fleurs et personne devant ni ailleurs...mais les pins parasol, et la plage.
Merci, merci, je m'en vais la réécouter illico.
Un homme de grand talent, mais dont je n'étais pas fan! Bisous
RépondreSupprimerÀ chacun ses affinités Val.
SupprimerBon week-end!
Bonjour Colo
RépondreSupprimerMerci de faire connaître ces "thèmes espagnols". Comme ça me disait quelque chose (notamment quand GB "bafouille" un peu, j'ai regardé dans ma DVDthèque. La notice d'accompagnement dit: "ces enregistrements inédits réalisés le 25 janvier 1956 au studio Apollo par Pierre Fatosme sont des prises brutes de studio; les interventions des techniciens ont été laissées dans un souci d'authenticité, à titre de document". Les traductions sont créditées "P. Pascal". Et il y a des reproductions des transcriptions phonétiques que GB faisait d'après les sons espagnols au moment de l'enregistrement.
Et merci, en passant, pour votre commentaire sur mon billet.
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Merci à vous pour toutes ces précisions, bien intéressantes! J'ignorais qui avait réalisé les traductions.
SupprimerBonne soirée!