Souffle
(La
fanfare sauvage)
Pressée par le temps,
à chaque instant je donne son rythme.
Comme je ne suis qu'un souffle
dans le présent des jours,
je ne recherche plus un seul chemin.
Marcher, sauter, ou courir,
m'est indifférent.
Parfois je m'arrête.
Je peux savoir, je peux ignorer.
Parfois je doute.
Certitudes et obscurités,
passent comme moi,
comme un souffle
de vie et de sens.
Mais je ne me rends pas.
(Trad:
Colo)
Agatha Belaya, A Puff, un soplo, un souffle |
SOPLO
(La fanfarria salvaje)
Asediada por el tiempo,
a cada momento le doy su ritmo.
Como soy nada más que un soplo
en el ahora de los días,
ya no busco un solo camino.
Caminar, o saltar, o correr,
me da lo mismo.
A veces me detengo.
Puedo saber, puedo ignorar.
A veces dudo.
Certezas y oscuridades,
transcurren como yo,
como un soplo
de vida y de sentido.
Pero no me rindo
*Jacinta
Lanusse nació en Buenos Aires, ciudad en la que reside. Es
cantante lírica profesional y pertenece al Coro Estable del
Teatro Colón. Su temprana inclinación por las letras la llevó
a realizar estudios en la Facultad de Filosofía y Letras de la UBA,
además de estudios de francés e inglés.
Jacinta
Lanusse est née à Buenos Aires, ville où elle vit. Elle est
cantatrice lyrique professionnelle et appartient au Choeur Permanent
du Théâtre Colón.
Son
attrait pour les Lettres lui fit réaliser des études à la Faculté
de Philosophie et Lettres; de plus elle a étudia le français et
l'anglais.
nous ne sommes qu'un souffle :-)
RépondreSupprimerDe là l'importance de savoir bien respirer!
Supprimermarcher sauter courir : mais c'est fait pour moi !!!! enfin virtuellement je précise :-))))
RépondreSupprimerTrêve de plaisanterie j'ai fait un copier coller vers mon carnet de poésie
Ha, ha, des sauts virtuels, je t'accompagne!
SupprimerContente que tu aies aimé.
Tout est dans le souffle ! J'aime l'idée de ne pas se rendre, en tout cas dans le sens où je l'entends ici. Je suis allée voir davantage de tableaux d'Agatha Belaya, j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerSe rendre, rendirse, s'avouer vaincu(e)...ce même sens en espagnol. â éviter si possible, bien sûr!
SupprimerUne peintre découverte il y a peu, ses tableaux me plaisent beaucoup, nous voilà d'accord Aifelle.
Un souffle, être de passage, une philosophie de vie...
RépondreSupprimerTout à fait, oui!
SupprimerTrès beau poème, émouvant aussi - merci pour ta traduction, Colo. Il rejoint un peu "Mon âge" de Fabienne Jacob, non ?
RépondreSupprimerTant qu'on n'a pas de problème de souffle, on ignore sa part dans le rythme de notre vie. Au sens propre et au sens figuré. (L'illustration rappelle un peu Balthus.)
Oui, en un certain sens, il s'en rapproche.
SupprimerJ'aime beaucoup quand notre prof de yoga insiste sur le souffle: seule communication vivante entre votre intérieur et le monde...
Beaucoup de billets en retard de lecture... Mais je me rattraperai !!!
RépondreSupprimerRespirer l'ai pur, de plus en plus difficile dans nos contrées... Tout est dans la respiration pour suivre son chemin ! Clin d’œil !
Bonne soirée Colo ! Bises
Bonjour Enitram, ici nous avons de la chance, peu de pollution, air pur donc!
SupprimerÀ très bientôt, lente moi aussi ces derniers mois...un beso.
Quel rythme !
RépondreSupprimerMais je ne me rends pas.
C'est bien là que nous devons nous rendre
;-)
Un point d'arrivée incertain mais sûr, tu as raison!
SupprimerNous ne sommes qu'un souffle, une paille, une brindille mais notre force peut elle faire des miracles. C'est aussi l'idée du" chêne et du roseau" et de son célèbre "Je plie, et ne romps pas".
RépondreSupprimerBeau poème, concis qui dit bien des vérités: nos vérités!
Je t'embrasse, Colo.
Souffle de vie et de sens...courage à toi aussi, je t'embrasse bien fort.
SupprimerTrès beau poème. Il ne faut jamais se rendre, c'est vrai.
RépondreSupprimerJe vous embrasse. Bon dimanche.
Merci Bonheur, bonne semaine à vous.
SupprimerBien amicalement.
Je rejoins complètement K : Quel rythme !
RépondreSupprimerEn effet, je l'ai si bien senti en traduisant!
SupprimerBonjour Colo, prendre le temps de souffler, de respirer est un bienfait car de nos jours, la vie nous presse souvent.
RépondreSupprimerMerci de ce très beau poème et je te souhaite un bon dimanche.
Bisous.
Parfois s'arrêter, douter, poursuivre!
SupprimerBonne semaine chère Denise, un beso.
Une devise, MA devise, : ne jamais baisser les bras et avancer toujours et encore dans la bonne humeur, l'idée positive et la joie.
RépondreSupprimerBravo!
Supprimermerci d'être passée Chinou!
Une belle vitalité dans ce poème ! Un rythme endiablé :-) si joliment assorti au tableau où l'on image...la suite des mouvements.
RépondreSupprimerBonne semaine, Colo !!
Tu as bien perçu l'ensemble chère Fifi, merci.
SupprimerBonne semaine à toi aussi, pluies ici, comme le dit le proverbe espagnol, "en abril, aguas mil"...tu comprends sûrement!
Quel rythme dans ce poème !
RépondreSupprimerLe souffle du temps a un parfum de destinée, de même il fleure bon la liberté, celle de se laisser porter sur les sentiers de la vie. Certitudes et obscurité forment un tout pour vivre pleinement le présent et le plus important : Ne jamais renoncer !
Ce souffle qui entre par la porte ouverte et nous permet de faire notre route.
SupprimerMerci Serge, poursuivons en lâchant le moins possible.
Eh bien voici une poésie qui parle ma langue... je l'aime beaucoup... cette notion d'infiniment petit et important malgré tout... c'est si... discret et affirmé à la fois!
RépondreSupprimerTrouver le rythme du temps, le sien propre...Bonne semaine Edmée.
SupprimerAu-delà du texte, je me tourne cette fois vers la peinture d'Agatha dont l'univers en lumière voilée et en symboles, me parle. Les toiles de cette peintre sont de vraies nouvelles.
RépondreSupprimerEt vous avez bien choisi l'illustration.
Merci Christian! Je suis bien contente que vous "lisiez" comme moi ces peintures. Chacune me semble un court roman, ou une nouvelle. Pleines de symboles, oui!
SupprimerAgatha Belaya illustrera égalment mon prochain billet.
Bonne journée.