Le
silence rond de la nuit
Federico García Lorca
Le
silence rond de la nuit
Sur la portée musicale
De l'infini.
Moi je sors nu en rue,
Sur la portée musicale
De l'infini.
Moi je sors nu en rue,
Ivre de vers
Perdus.
Le noir, criblé
Par le chant du grillon,
Perdus.
Le noir, criblé
Par le chant du grillon,
Retient ce feu
follet
Mort,
Du son.
Cette lumière musicale
Que perçoit
L'esprit.
Les squelettes de mille papillons
Dorment dans mon enceinte.
Mort,
Du son.
Cette lumière musicale
Que perçoit
L'esprit.
Les squelettes de mille papillons
Dorment dans mon enceinte.
Passe une jeunesse de brises folles
Sur la rivière.
Sur la rivière.
Feux follets / Fuegos fatuos |
El
silencio redondo de la noche
Federico García Lorca
El
silencio redondo de la noche
Sobre el pentagrama
Del infinito.
Yo me salgo desnudo a la calle,
Maduro de versos
Perdidos.
Lo negro, acribillado
Por el canto del grillo,
Tiene ese fuego fatuo,
Muerto,
Del sonido.
Esa luz musical
Que percibe
El espíritu.
Los esqueletos de mil mariposas
Duermen en mi recinto.
Sobre el pentagrama
Del infinito.
Yo me salgo desnudo a la calle,
Maduro de versos
Perdidos.
Lo negro, acribillado
Por el canto del grillo,
Tiene ese fuego fatuo,
Muerto,
Del sonido.
Esa luz musical
Que percibe
El espíritu.
Los esqueletos de mil mariposas
Duermen en mi recinto.
Hay una juventud de brisas locas
Sobre el río.
C'est toujours un bonheur que de lire les poèmes de Llorca. Et merci aussi pour la recettes du turron majorcain.. mmh... J'espère que tu vas bien et qu'il y a de la douceur sur ton île
RépondreSupprimerLe plaisir de découvrir des poèmes de lui, survolés parfois, trop vite.
SupprimerLes températures sont douces partout je crois, ça fait toujours plaisir.
Merci Kwarkito, bonne soirée.
Fabuleux,eblouissant. Merci !
RépondreSupprimerAvec grand plaisir K.
SupprimerEn lisant ces mots légers, et ceux-ci "Passe une jeunesse de brises folles
RépondreSupprimerSur la rivière.", je vois ondoyer les fines amourettes, aux têtes légères en forme de coeur.
Mélancolie, langueur, soupirs...
Bah, il suffit d'une bonne mémoire chère Lou; il y a un temps pour tout...Je t'embrasse
SupprimerTout un monde dans ces "brises folles"...
RépondreSupprimerBonne journée.
Un souffle énergisant.
SupprimerBonne journée à vous aussi!
Sortir nu, ivre de vers, belle image, le poème est magnifique.
RépondreSupprimerContente qu'il te plaise Aifelle.
SupprimerBonne journée, repose les yeux surtout.
brrrr ça me fait froid mais heureusement l'ivresse poétique est là pour me réchauffer
RépondreSupprimer...et les brises musicales pour nous ravir!
SupprimerSuperbe poème nocturne. Retenir "mariposas" pour la prochaine fois que je verrai un papillon se poser. Un baiser pour toi.
RépondreSupprimerC'est joli "mariposa"...imagine que j'en ai encore vu ces derniers jours!
Supprimerje t'embrasse
Et moi je ressens une douce ivresse à lire ce poète, plus encore que les bulles du champagne il enchante mon esprit ...
RépondreSupprimerOh, quelle chance!
SupprimerBonne fin d'année Marcelle, amusez-vous bien.
Les trois premiers vers sont un bel écho à mon billet du jour ! Je n'en souffle pas plus. Mais la nuit ... Son silence, ses ivresses, ses lumières ... Et sa musique !
RépondreSupprimerJe pars voit ça illico!
SupprimerLes trois premiers vers sont un bel écho à mon billet du jour ! Je n'en souffle pas plus. Mais la nuit ... Son silence, ses ivresses, ses lumières ... Et sa musique !
RépondreSupprimerC'est avec grand plaisir que j'ai lu ce merveilleux poème. Son titre "Le silence rond de la nuit", des mots superbes. Merci Colo.
RépondreSupprimerGros bisous ♥
Bonsoir Denise, avec Lorca on est rarement déçus!
SupprimerBon week-end à toi, nous allons voter demain, vraiment important....
Un beso.
Magnifique poème !!! Si musical dans le silence noir de la nuit !!! Un feu follet ! J'adore ! D'où vient cette photo ?
RépondreSupprimerBon dimanche de l'Avent, le dernier! Besos
Ah ça, photo trouvée par hasard sur la toile...pas de photographe mentionné!
SupprimerBon week-end à toi aussi, un beso
oh super! voilà ce qu'il me faut pour le T comme traduction du 24 décembre :-)
RépondreSupprimermerci Colo, bises et bonne soirée, bon dimanche!
¡Muy bien señora!
SupprimerTu verras Adrienne que j'ai "adapté" certains vers...je suis donc impatiente de voir ce que tu en feras en néerlandais.
Bonne soirée, je t'embrasse.
oui j'ai vu ;-)
Supprimer(je n'ai pas retenu l'ivresse, par exemple ;-))
c'est fait, tu me diras ce que tu en penses, jeudi prochain!
Oui, maduro, compliqué..."mûr de vers perdus" ne me plaisait pas du tout! Lol-
SupprimerCompte sur moi, je dirai...!
Merci Colo, je parlais des symboles sylvestres et tes qualificatifs sur l'olivier m'enrichissent. Tout le meilleur pour toi et ceux qui t’entourent en ce temps de fête. Chinou
RépondreSupprimerExcellente fin d'Année Chinou.
SupprimerToutes ces images, fugaces mais évidentes comme des papillons de nuit... qui aurait pensé au squelette des papillons? Et l'image du noir criblé par le chant du grillon... c'est magnifique!
RépondreSupprimerMerci et bon dimanche, Colo
Bonne journée à toi aussi Edmée!
SupprimerAh ces mots magiques de Federico Garcia Lorca...
RépondreSupprimerMerci Colo. C'est toujours un plaisir de le retrouver chez toi.
De temps en temps, s'y replonger fait beaucoup de bine, on entre dans un autre monde...
SupprimerBonne journée Maïté
Ce beau poème, dont je peux comprendre le choix, glace au cœur de la nuit. Que la jeunesse de brises folles souffle les feux-follets !
RépondreSupprimerNous sommes rentrés depuis avant-hier, Colo, ceci à propos de l'envoi projeté. Passez les meilleurs réveillons possibles.
C'est ça, gardons les folies, le souffle!
SupprimerNous avons un souper en famille, je me sens assez bien en ce moment merci.
(je vous ai écrit à propos de l'envoi)
Bonne journée et soirée.
J'adore Fédérico Garcia Lorca depuis bien longtemps, merci !
RépondreSupprimerUn goût que nous partageons donc, ¡muy bien!
Supprimer