Parmi
les livres reçus en cette fin d'année, il y a "Poètes
aujourd'hui, un panorama de la poésie francophone de Belgique"
qui m'a enchantée, merci Tania.
Alors, et pour commencer une année à l'envers, cette fois j'ai traduit du français à l'espagnol...en espérant que ce changement enclenche une année meilleure, (musique chez K), ce que je vous souhaite à toutes/tous!
Entre los libros recibidos en este fin de año, está "Poetas hoy, un panorama de la poesía francófona de Bélgica" que me ha encantado.
Entonces, y para empezar un año al revés, esta vez traduje del francés al español...con la esperanza de que ese cambio inicie una año mejor, ¡lo que os deseo a todas/todos!
Alors, et pour commencer une année à l'envers, cette fois j'ai traduit du français à l'espagnol...en espérant que ce changement enclenche une année meilleure, (musique chez K), ce que je vous souhaite à toutes/tous!
Entre los libros recibidos en este fin de año, está "Poetas hoy, un panorama de la poesía francófona de Bélgica" que me ha encantado.
Entonces, y para empezar un año al revés, esta vez traduje del francés al español...con la esperanza de que ese cambio inicie una año mejor, ¡lo que os deseo a todas/todos!
Les oiseaux
Lucien
Noullez (Etterbeek, Belgique, 1957)
Tous les jours, tous les jours je dessinais sur notre
table un visage avec des miettes
et tous les jours la faim l'effaçait
ou parfois le vent en été
qui aime les oiseaux, le vent
du sud, à peine plus léger qu'un cœur.
Maintenant le visage est parti dans le ventre
des moineaux.
L'enfance appelle et je réponds
avec des miettes blanches. On vit de peu.
On vit d'un peu d'amour lointain.
(extrait de "Comme un pommier")
Léonard de Vinci, anamorphose d’un visage d’enfant et d’un œil, Codex Atlanticus,1485 |
Los pájaros Lucien Noullez
Todos los días, todos los días dibujaba en nuestra
mesa una cara con migas
y todos los días el hambre la borraba
o a veces el viento en verano
al que le gustan los pájaros, el viento
del sur, apenas más ligero que un corazón.
Ahora se fue la cara en el vientre
de los gorriones.
Llama la infancia y contesto
con migas blancas. Se vive con poco.
Se vive de un poco de amor lejano.
Trad: Colo
Ref:
Poètes aujourd'hui
Un panorama de la poésie francophone de Belgique
Liliane
Wouters
Yves
Namur
Ed:
Le Taillis Pré
en
coédition avec
La
Noroît
"on vit d'un peu d'amour lointain" c'est bien vrai :-)
RépondreSupprimerbonne année, Colo!
Que te souhaiter Adrienne? De beaux moments à Ostende ou ailleurs, de chouettes rencontres, beaucoup de tendresse aussi.
SupprimerUn très beau jalon que tu poses là, merci.
RépondreSupprimerEt avançons encore et toujours en poésie.
Des perles dans ce recueil K...nous les découvrirons ensemble.
SupprimerMerci pour ce beau texte et sa traduction
RépondreSupprimerTous mes voeux de bonheur
Merci beaucoup Marine, je passerai chez vous très bientôt.
SupprimerBonne fin d'année.
Bonjour Colo, je te souhaite une bonne année 2016, et surtout une bonne santé, de belles découvertes et de belles traductions. Claude
RépondreSupprimerMerci de tout cœur Claude, la santé surtout, pour tous, alors le reste va facilement!
SupprimerBien amicalement, excellentes fin et début d'année!
Je me réjouis de cette première traduction qui en annonce d'autres, des poèmes de chez nous invités chez toi.
RépondreSupprimerDes jours meilleurs, je te les souhaite, une année nouvelle toute en douceur. Merci, chère Colo, pour les visages dessinés ici cette année et offerts à tout vent. Je t'embrasse.
Tant de découvertes, de poèmes que j'ai "marqués" avec délice.
SupprimerCommence bien l'année ma belle, je t'embrasse
Comme il est beau ce dernier, dans les deux langues.
RépondreSupprimerMoi qui me défends de beaucoup de choses, j'en suis arrivée à m'avouer que j'étais en manque. Il était tant n'est-ce pas.
Alors je t'envoie toute mon affection pour cette fin d'année, et je renouvellerai l'année prochaine... ;)
Merci Lou, je t'embrasse bien fort, avec la poésie comme fil entre nous!
SupprimerPardon, j'ai zappé un mot : ce dernier vers... et puis il était temps. Sûrement l'effet du "Cartagène".
SupprimerHic hic hip hip hourra ! Nous voilà à l'An Neuf... Bisous.
héhé, j'avais bien compris...!
SupprimerTrès bonne et heureuse année Colo, qu'elle te soit douce et lumineuse ! Amicalement avec mes tous premiers bisous de l'année
RépondreSupprimerMerci Kenza, ces premiers bisous font grand plaisir!
SupprimerExcellente journée.
Je lisais il y a un instant, chez Georges Picard (que j'aime qualifier d'adorable mais incorrigible misanthrope) ces mots qu'il place dans la bouche d'une jeune poétesse : "les poèmes ne se jugent pas immédiatement, on doit laisser les mots et les images reposer, leur faire confiance en faisant confiance à sa mémoire et à son instinct." Il ajoute que la poésie demande une lente décantation mentale loin de la langue utilitaire puis il poursuit le portrait de cette jeune Lydie qui l'épate, lui vieux râleur impénitent désabusé.
RépondreSupprimerLe poème de L Noullkez me donne cette envie de le déposer au fond de moi, je l'entends chuchoter déjà. Il y a de l'espoir partout dans les débuts, début d'an, début de vie, débuts toujours recommencés. Il suffit de regarder les oiseaux, d'entendre le vent plus léger qu'un cœur.
Bonne année !
Je ne connais que de nom Georges Picard, tout un personnage semble-t-il...je vais m'y intéresser, merci!
SupprimerLes poèmes, il a mille fois raison, font lentement leur chemin en nous. Certains s’effacent rapidement, on les oublie. Les autres feront partie de nous, de nos images...
D'autres poèmes belges sous peu ici donc, bon début d'année Christian!
j'avais aimé ces poètes chez Tania alors je suis heureuse de les retrouver ici
RépondreSupprimerTant de découvertes à faire...!
SupprimerBonjour chère Colo, que j'aime cet extrait de poème, c'est délicieux ;-) Les oiseaux sont une source de joie.
RépondreSupprimerJe te souhaite une belle et douce année 2016 avec toute mon amitié.
Bisous ♥
Merci Denise, quand les poèmes qui me touchent vous plaisent, je suis ravie.
SupprimerJe t'embrasse
Je vous souhaite une très belle et lumineuse année 2016!
RépondreSupprimerMerci beaucoup Alezandro.
Supprimer"on vit d'un peu d'amour lointain" même quelques miettes sont essentielles :-)
RépondreSupprimerMerci pour les belles découvertes que tu nous offres !
Bonne et Douce Année 2016 à toi et aux tiens !!!
Et de beaux échanges d'amitié et de poésies
Bisous, Colo !
Avec plaisir Fifi, la poésie, même des miettes, nous accompagneront cette année aussi!
SupprimerUn beso.
Quel beau poème pour ton dernier billet de l'année ! Chère Colo, je te souhaite une très bonne année 2016, d'abord la santé, et puis de la douceur, de la sérénité et de belles découvertes pour résister à la sinistrose ambiante. Bises.
RépondreSupprimerMerci Aifelle, voyons ce qu'ensemble on réussira cette Année!
SupprimerJe t'embrasse
Belle année à toi !
RépondreSupprimerOn fera tout son possible, merci!
SupprimerJe dois dire que tu me prends véritablement par la main et me fais découvrir des poèmes... et ma foi, moi qui dis que je ne suis "pas poésie" du tout, il est des fois où je suis sous le charme... de nombreuses fois! Ceci en est une....
RépondreSupprimerBonne année Colo!
Quel plaisir de lire tes mots! Faire (un peu) aimer la poésie à une personne comme toi m'enchante.
SupprimerOn continue cette année alors, ok?
Tous mes voeux de bonheur pour 2016. Gros bisous
RépondreSupprimerMerci Val, cuisinons mots et mets, ensemble!
SupprimerUn beso.
Que vive la francophonie par la voix de la poésie et par tes traductions.
RépondreSupprimerQue de miettes et de messages dessinés! Que de possibles écritures passées par le chant des moineaux (gorriones est un joli mot aussi que je retrouve avec plaisir!). Le ventre des oiseaux, le ventre de la terre et le ventre des mots: pas de soliloque en perspective mais des échanges, instants d eplaisir, chez toi.
Vive 2016 et tous les partages qui s'annoncent.
Bonne année placée sous le signe des échanges poétiques ou autres.
Je t'embrasse.
Merci fidèle Maïté, parlons de ventres pleins ou à remplir, tu as raison, de mets et de mots. Tu le fais si bien toi dans tes textes!
SupprimerQue ce jour, 3 janvier, soit joyeux.
Quel beau poème où la nostalgie se partage avec la beauté des mots… C'est tendre comme du turion de Jijona… ou d'ailleurs… Bonne année chère Colo ! Que les mois qui viennent nous permettent de l'émerveillement douillet face à un monde si inculte et mauvais qu'on en vient à se demander si l'on ne cauchemarde pas…
RépondreSupprimerHa j'adore ta comparaison avec le turrón "mou", celui qui colle aux dents aussi!
SupprimerJ’ignore (et doute) si l'année sera douillette, mais la culture et la poésie offrent toujours un havre si sécurisant et d'ouverture.
Excellente année mon cher Obni, je t'embrasse
Un peu de Prévert dans ce joli poème aux oiseaux.
RépondreSupprimerTous mes souhaits de bonheur et de bonne santé et ces graines de connaissance littéraire semées sans relâche, Colette !
Amicalement.
Tu as raison!
SupprimerMerci chère Savarati, semons, semons.
Je te souhaite ce que tu désires, santé , amour, tendresse...
Bien amicalement
10 jours absente, loin de mes pénates et...
RépondreSupprimerJe ne t'oublie pas ! Bonne et heureuse année et surtout une bonne santé !
J'aurais été très triste de ne pas lire le poème que tu nous proposes aujourd'hui !
A bientôt Besos
Ouf alors!
SupprimerExcellente année à toi aussi, un beso
Bonjour Colo, j'aime beaucoup les moineaux que l'on voyait beaucoup à Paris. Ils ont pratiquement disparu et cela me désole. On a toujours les pigeons et beaucoup de corbeaux (ou corneilles). Bonne journée.
RépondreSupprimerAlors je crois que tous les moineaux se sont donné rendez-vous ici! Bonne journée à toi aussi, sans eau chez toi!