Des
femmes mécènes, il y en a eu partout dans le passé. Pensez par
exemple à Christine
de Suède, à Madame
de Pompadour ou à Catherine
II de Russie.
Peut-être,
car c'est moins connu, ignorez-vous qu'Isabelle la Catholique
(1451-1504),
reine de Castille et épouse Ferdinand d'Aragon joua un rôle
primordial dans le rayonnement de l'art, spécialement de la peinture
flamande qui était sa préférée. Les deux peintres officiels de la
cour étaient Juan de Flandes (sans “r” en espagnol) et Michel
Sittow.(ces deux peintres collaborèrent en de nombreuses
occasions, pour réaliser des peintures, des retables à thèmes religieux -
la vie et les oeuvres de Mr Sittow sont d'un grand intérêt)
Mujeres
mecenas siempre ha habido. Pensad, por ejemplo, en Christina de
Suecia, Madame de Pompadour o Catherina II de Rusia.
Quizas,
puesto que es menos conocido, ignoráis que Isabel la Católica
(1451-1504), reina de Castilla y esposa de Fernando de Aragon jugo un
importante papel en el resplandor del arte, especialmente de la
pintura flamenca, que fue su preferido. Los dos pintores oficiales de
la corte fueron Juan de Flandes y Michel Sittow.
Juan
de Flandes donc...parler de lui est simple car on ignore son vrai nom
et où il est né en 1465; il n'apparaît qu'en 1496 comme peintre de
la cour au service d'Isabelle la Catholique et ce jusqu'à sa mort à
elle en 1504.
Juan
de Flandes... hablar de el es sencillo pues se ignora su verdadero
nombre y donde nació en 1465; aparece por primera vez en 1496 como
pintor de la corte al servicio de Isabel la Católica y alli
permanece hasta la muerte de la reina en 1504.
Baptismo de Cristo (detalle) Juan de Flandes |
De
la minutie de sa peinture, de la perfection technique et des
compositions, d'une grande sensibilité envers les personnages, du
traitement des paysages et de la lumière on a déduit qu'il avait
été disciple de l'École de Bruges, et donc de Jan van Eyck.
Il
poursuivit son art à Palencia, les peintures du superbe retable de
la cathédrale sont de lui, ville où il mourut en 1519.
Debido
a la minuciosidad de su pintura, a la perfección de su técnica, a
su gran sensibilidad en la composición de los personajes y al uso de
los paisajes y de la luz, se ha deducido que había sido discípulo
de la escuela de Brujas y por ello de Jan van Eyck.
Continuó
ejerciendo su arte en Palencia (firmó las pinturas del soberbio
retablo de la catedral) donde murió en 1519.
Que
vous montrer? Bien sûr le portrait d'Isabelle de Castille, mais aussi
cet autre, si spécial, qui serait Catalina de Aragón peint
en 1496.
¿Que
cuadros os mostraría? Naturalmente el retrato de Isabel de Castilla,
pero sobre todo este otro, tan especial, que sería el de Catalina de
Aragón (reina de Inglaterra como esposa de Enrique VIII) pintado en
1496.
Isabel de Castilla |
Supposedly Catalina de Aragón
La
peinture religieuse ne m'attire pas particulièrement, mais voici
deux tableaux qui m'ont réjouie tant par leur délicatesse que
par...examinez plutôt la tête, pour le moins étonnée, de Lazare ressuscitant.
La
pintura religiosa no me atrae particularmente, pero he aquí dos
cuadros que me han alegrado tanto por su delicadeza como por... mirad
la cara, cuando menos sorprendida, de Lazaro resucitado.
Puis La tentation du Christ dans le désert, voyez par
vous-mêmes le détail qui m'a fait sourire!
Luego La
tentación de Cristo en el desierto, ved por vosotros mismos lo que
me ha hecho sonreír.
La tentación de Cristo en el desierto - Juan de Flandes y Michael Sittow |
D'autres
liens où vous trouverez des infos, d'autres tableaux:
Le diable déguisé en moine, un peu anachronique (le peintre avait peut être quelques comptes à régler avec un ordre religieux) ?
RépondreSupprimerEt surtout mal déguisé "le malin" :-)
Que de tristesse dans ce beau portrait de Catalina de Aragón !
Comme on ne sait presque rien de ce peintre, impossible de te répondre...:-))
SupprimerBonne journée Fifi.
J'aime ce genre de peinture. Il y a une façon de peintre les mains toute particulière.
RépondreSupprimerVous avez raison, doigts écartés, très expressives les mains.
SupprimerBonne journée!
ma préférée est la dernière
RépondreSupprimerj'aime énormément les paysages parfois un peu flous que l'on devine plus qu'on ne les voit
Oui, à l'époque nombre de tableaux ont ces paysages flous et doux.
SupprimerBonne journée la belle.
Moi j'aime bien les pieds du christ au désert, surtout le gauche avec le gros orteil chevauchant son voisin...
RépondreSupprimerAh, oui! je n'y avais pas prêté attention, mais tu as raison!
SupprimerLazare écrivait des chansons ? je l'ignorais ! ! !
RépondreSupprimerTu penses toi aussi à...Alain Souchon, c'est ça??? ;-))
Supprimeroui ! et le coiffeur de Souchon descend peut-être aussi de celui de Lazare ! ! !
SupprimerL'idée me réjouit!
SupprimerAh oui, surprenante la dernière toile. J'aime ces couleurs délicates et la finesse des visages. Je ne connaissais pas, merci.
RépondreSupprimerAvec plaisir, je découvre souvent moi-même plein de choses en faisant des recherches Aifelle.
SupprimerBonne semaine à toi.
J'ignorais tout de Juan de Flandes - magnifique détail du Baptême du Christ -, Michel Sittow est présent à l'exposition de portraits du XVIe (Bozar, Bruxelles).
RépondreSupprimerVoyons ce qui t'a fait sourire... Est-ce que ce ne serait pas la colombe de l'Esprit Saint qui veille en haut de l'arbre, en face de ces personnages sur un dangereux surplomb ? les deux autres en haut de la tour ? les pieds palmés du diable cornu ? Tout ce qu'on trouve en cherchant ;-)
Un tableau à examiner à la loupe, en effet!
SupprimerLes pieds palmés...belle trouvaille de Juan, non?
Bonne fin de journée Tania
Isabel de Castilla, Catelina de Aragon ont des joues bien généreuses et un regard bien triste.
RépondreSupprimerAs tu déjà eu l'occasion de visiter le Musée Goya de Castres dans le Tarn ?
Non Chinou, jamais visité, mais l'envie ne manque pas tu penses!
SupprimerJ'ai remarque que le Christ du dernier tableau a la figure ronde aussi.
Bonne journée!
Des peintures lumineuses, des visages habités de l'intérieur. La figure humaine est centrale, le monde se situe en arrière-plan. Dans le haïku, c'est l'inverse. Bonne soirée, Colo !
RépondreSupprimerC'est vrai, le processus est inverse, je n'avais jamais formulé cela Danièle.
SupprimerBonne fin de semaine!
je vois surtout la tête du type en rouge, sous le porche, qui cache ses mains dans ses manches ;-)
RépondreSupprimerc'est vrai que ça a un air de Van Eyck, surtout ce détail du Baptême du Christ!
C'est vrai qu'il a l'air sournois...une arme blanche dans les manches tu crois?
SupprimerBonne journée Adrienne.
Cette résurrection de Lazare est tout à fait différente de tout ce qui a été écrit et dessiné sur le sujet. Bandelettes, suaire, etc. Le peintre a voulu la situer dans son époque à lui. Et l'expression du personnage est pleine de stupéfaction. Souchon, oui pour la coiffure !
RépondreSupprimerEn ce qui concerne la seconde peinture, le diable sous l'habit d'un franciscain donne à réfléchir ! Cornes et pattes palmées signifient certainement le manque d'unité de ce qu'il représente : la division. J'aime bien détailler ces peintures. A bientôt Colo !
Ces peintures anciennes gagnent beaucoup à être examinées une par une, attentivement. Juan de Flandes me semble vraiment intéressant par le traitement si personnel des sujets, c'est vrai.
SupprimerBonne fin de semaine Lily!
Le portraits d'Isabelle de Castille est superbe, celui supposé de Catherine d'Aragon l'est tout autant.
RépondreSupprimerLa résurrection de Lazare montre des édifices contemporains au peintre, qu'importe j'aime bien le réalisme des personnages. Quant à la tentation du Christ dans le désert, le diable n'avance pas masqué !
J'ai aussi remarqué la présence d'un oiseau blanc peut être une colombe, et un oiseau noir dans la résurrection de Lazare alors que des oiseaux noirs planent dans le ciel de la tentation du Christ.
Dans la représentation symbolique, de mon humble avis, le hasard n'a pas de place.
Bonjour Serge, je suis tout à fait d'accord, pas de hasard et ces oiseaux, noirs ou blancs, ont bien leur explication!
SupprimerL'église, on dirait de style gothique dans le fond, oui, une marque de sa créativité?
Merci pour ces analyses si précises, bonne fin de semaine !
Le diable déguisé en moine mais sans capuchon qui pourrait couvrir ses cornes... et oui, l'expression un peu ahurie du pauvre Lazare est amusante, surtout avec les crânes et ossements qui lui tenaient compagnie... Peintre très délicat, j'aime vraiment beaucoup!
RépondreSupprimerDélicate sa peinture et très personnel son style, ses constructions, je l'ai trouvé fort intéressant! (et amusant:-))
SupprimerBon weekend Edmée!
Les cornes, les palmes ! Manque plus que la queue... sourire également.
RépondreSupprimerMais oui Lou, qui a dit qu'on ne pouvait pas rire, sourire de l'art...ancien ou pas.
SupprimerUn beso
Merci pour Apollinaire, Colo !
RépondreSupprimerBisous de bonne soirée :-)
Avec plaisir Fifi!
SupprimerBonsoir chère Colo, c'est amusant car en voyant Lazare ressuscitant, j'ai tout de suite pensé comme Sable à Souchon!
RépondreSupprimerBlagues à part, un grand merci de ton beau billet.
Douce soirée
Bisous
Bonjour Denise, on peut rire, s'instruire et admirer à la fois...non?
SupprimerBonne fin de semaine, un beso.
Merci pour ces découvertes.
RépondreSupprimerJ'ai aussi pensé à Souchon...
La représentation des deux bustes de femmes respire tout sauf la joie et la coiffe d'Isabelle est tout sauf seyante!
Mais le rendu de la peau surtout chez Catalina avec une sorte de transparence ou bien le visage du Christ sont remarquables.
Merci pour ces découvertes.
Bisessssssssssss
D'autres tableaux de la reine Isabelle sont nettement plus flatteurs, heureusement pour elle!
SupprimerMerci d'être passée chère Maïté, je t'embrasse
Bon en tout cas le Christ a le pied grec donc c'est forcément un gars bien! bises!
RépondreSupprimerAh, oui, tu as aussi remarqué cela...coquine!
Supprimerbesos