C'est
un
ermitage, d'une architecture simple et sobre; l'extérieur quoique joli n'est
pas vraiment singulier.
Goya
était jeune, plein de fougue et de projets quand on lui commanda la
décoration murale, des fresques narrant la vie de Saint Antoine et
surtout de la coupole de cette église appelée “Saint Antoine de
la Floride”. (Madrid)
Auto portrait 1773 |
La
coupole, de 6 mètres de diamètre, représente un des miracle de
saint Antoine de Padoue dont l'histoire est la suivante....(je vous
la raconte parce que j'aime les histoires et la magie!).
Un
défunt, transporté par les anges à Lisbonne, par la grâce divine,
répond aux questions du juge et confirme l'innocence du père du
saint qui avait été accusé de meurtre.
La
figure du défunt, les parents du saint et le saint lui-même sur un
rocher sont représentés dans la coupole. On y voit aussi le
paysage, ce qui donne une illusion de ciel ouvert. Les madrilènes,
le peuple observent le miracle...une forte impression de réalisme
non?
Goya
réalisa le travail en six mois, de août à décembre 1798.
Es una ermita, con una arquitectura simple y sobria, el exterioraunque bonito, no llama mucho la atención.
Goya
era joven, lleno de fogosidad y de proyectos cuando le encomendaron
la decoración mural, frescos narrando la vida de San Antonio y sobre
todo la cúpula de esa iglesia llamada “San Antonio de la Florida”
(Madrid)
La
cúpula, de seis metros de diámetro, representa uno de los milagros
de San Antonio de Padua. La historia es la siguiente (os la cuento
porque me gustan las historias y la magia!)
Un
difunto, trasportado por los ángeles a Lisboa, por la gracia divina,
responde a las preguntas del juez y confirma la inocencia del padre
del santo que había sido acusado de crimen.
La
figura del difunto, los padres del santo y del mismo santo subido a
una roca están representados en la cúpula. También se ve el
paisaje, lo que da la ilusión de cielo abierto. Los madrileños, el
pueblo observan el milagro...une fuerte impresión de realismo, ¿no?
Goya
realizó el trabajo en seis meses, de agosto a diciembre de 1798.
j'aime beaucoup ces personnages très vivant, brrr moi qui ai le vertige je me sens tomber
RépondreSupprimerHihi, vertiges du mystère!!!
RépondreSupprimerBon week-end Dominique
On dirait vraiment qu'il y a une ouverture ! 6 mois, ça ne me paraît pas énorme, il devait travailler d'arrache-pied.
RépondreSupprimerJ'ai pensé la même chose et j'ai cherché pour savoir s'il avait eu de l'aide.... je n'ai rien trouvé...pourtant cela paraît trop pour un seul!
SupprimerSuperbes gros plans qui permettent de détailler couleurs, expressions et mouvements, comme dans la 6e photo par exemple.
RépondreSupprimerL'Espagne bien représentée aux funérailles de la reine Fabiola ce matin, et un inattendu chant espagnol avec castagnettes, ‘La salve rocieira’, par les chanteurs du chœur El Coro Rociero de Vilvorde - avec joie et simplicité !
Bonne après-midi, Colo.
Oui, on remercie ceux qui sont "montés la-haut" pour réaliser ces belles photos....
SupprimerPour Fabiola, j'ai vu, entendu cela...
Douce fin de journée, un beso
ça me semble excellent jusque dans les détails!
RépondreSupprimerquel avantage, en photo, de pouvoir regarder ça de près :-)
L'ensemble et les détails,le tout est si bien conservé aussi...
SupprimerBon week-end Adrienne
Les peintures de Goya ont illustré mes livres d'espagnol au lycée, en les revoyant, certaines sur tes deux pages, je redécouvre une peinture qui ne me parlait peu à l'époque...
RépondreSupprimerIci, je vois une coupole décorée d'une fresque qui veut dire beaucoup !!!
Merci de nous rappeler les peintures de ce grand peintre;
Belle fin de semaine
Bonjour Enitram, Goya n'est pas un peintre d'abord facile...on en emploie généralement 2 ou 3 dans les livres, toujours les mêmes.
SupprimerContente que tu apprécies...ce n'est pas fini.
Bon week-end à toi aussi.
Bonsoir chère Colo,
RépondreSupprimerCes peintures sont magnifiques et je reste ébahie par tant de travail. Je trouve l'ermitage très beau et sobre. Un grand merci de ce beau partage.
Bisous et bon week-end :-)
Merci chère Denise d'apprécier, on poursuit encore un peu cette balade avec Goya?
SupprimerExcellent weeke-end à toi.
Les personnages sont si réalistes, on s'y croirait ! Et puis quelle belle idée que cette rambarde comme s'il l'avait mise là pour empêcher les personnages de tomber de la coupole...:)
RépondreSupprimerGoya, malgré son jeune âge était déjà très doué lorsqu'il a peint cette fresque . Et puis quel travail accompli en six mois seulement !
Très beau week-end dame Colo
Mais oui, c'est le mélange de grand talent, de réalisme et magie qui retiennent l'attention.
SupprimerSi le thème est religieux, on est en même temps avec le paysage, les gens simples, leurs sentiments.
Bon week-end à vous aussi Gérard, bien "friskuni" ici!
C'est un parcours intéressant auquel tu nous convies et cet ermitage a bien de la chance d'avoir croisé le pinceau de Goya.J'aime beaucoup les photos de détails de scènes au demeurant très belles avec ce sens de l'attitude et de la traduction des sentiments que l'on connaît à Goya; avec aussi ces illustrations de tranches de vie sous le couvert de scènes mythiques.
RépondreSupprimerL'art sur la coupole est remarquable.Hormis le fait qu'il vaille mieux être assis pour photographier pour le photographe, l'art en trompe l'œil en est remarquable.
Bravo Colo pour ce sujet.
Je t'embrasse.
C'est un sujet que j'ai hésité à aborder Maïté...trop vaste, plus je l'étudiais, moins je voyais par où commencer. Puis j'ai décidé de ne parler que du moins ou peu connu, et hop!
SupprimerCes peintures murales m'enchantent par leur sujet, le mouvement, et leur état de conservation est magnifique.
Merci à toi Maïté, je t'embrasse
Du réalisme et de la vivacité ! Les madrilens devaient se retrouver dans ces personnages. Et cette rembarde est une idée fabuleuse. Bon WE Colo
RépondreSupprimerRien de terne ni de fade, en effet!
SupprimerExcelent week-end à toi aussi Lily
A la différence des autres personnages, le Saint sur le rocher a la tête dans le ciel. La touche est très intéressante, car légère et vibrante. Du bel ouvrage !
RépondreSupprimerBien amicalement
Intéressante remarque Yanis, oui, le saint la tète au ciel!
SupprimerBon dimanche, amicalement.
Peindre sur une surface courbe requiert quelques notions de géométrie si l'on veut que la scène soit visuellement correcte. Il devait exister des règles de travail pour ces artistes acrobates ?
RépondreSupprimerLe résultat est stupéfiant, magnifique, six mois pour Goya, je me demande s'il avait une grande équipe, s'il travaillait quasi seul hormis les ouvriers de l'échafaudage ?
Comme vous êtes sur Goya peut-être avez-vous quelques éléments de réponse sous la main ?
Bon dimanche Colo !
Bonjour Christian, je me suis posé les mêmes questions....équipe? POur l'instant, j'ai beau lire et lire, je ne trouve rien à ce propos...je poursuis mes recherches.
SupprimerOui, cette coupole, ces fresques sont de toute beauté, c'est du grand Art. Pas la chapelle Sixtine mais...
Bon dimanche à vous aussi
J'espère, un jour, revenir en Espagne et voir tout cela.
RépondreSupprimerBon dimanche. Et merci de partager toutes ces merveilles.
Je vous le souhaite Bonheur.
SupprimerPartager est la base des blogs...vous le faites si bien.
Bonne journée, ici grise et frisquette, très!
Belle oeuvre.
RépondreSupprimerEn France, dans la même période, la Révolution proclame le service militaire obligatoire avec une durée de 5 ans ( en temps de paix).
Comme une deuxième coalition se profile, on lève un contingent de 200 000 hommes, désignés par tirage au sort parmi les célibataires et veufs âgés de 18 à 45 ans .
On trouve dans les archives beaucoup de mariages durant cette période...
Autre pays, autres mœurs...
Oui, chaque pays a son lot de peines et désastres...ceci arrivera peu après quand Napoléon enverra ses troupes nous envahir pour placer son frère,,,Goya a peint tout cela...tragédies pur tous, de tous âges.
Supprimer5 ans, c'est long.....
Bonne journée, grisounette, un besito
Bonsoir, J'ai eu l'occasion de visiter le Musée Goya à Castres et ne suis pas réceptive à sa peinture que je trouve "angoissante". En revanche ton billet le rend plus accessible et moins triste. Je reviendrai .Merci pour ton passage chez moi (mais comment as tu "atterri" sur mon blog ?) A bientôt
RépondreSupprimerBonjour Chinou, j'ai "atterri" sur ton blog via un autre blog qui avait mis tes "carnets de voyage", tes aquarelles en lien.
SupprimerTu as raison, de Goya on connait ses peintures de guerre contre les français, mais peu les œuvres avant sa maladie, les évènements...ces deux premiers billets pour montrer l'autre personnage.
Castres, oui, de beaux dessins et gravures, il faudra que je sorte plus de mon île! Merci, à bientôt, oui!
Une île, entre le ciel et l'eau; une île sans hommes ni bateaux . C'est celle là ton île ? Mais quelle en est le nom ? A très vite. Chinou
SupprimerAh! Un île habitée, mais mon petit village de campagne est fort tranquille.
SupprimerUne île des Baléares, pas loin...de l'autre côté de la mer, à vol d'oiseau...
Bonne semaine!
Je le connais si peu... et le découvre bien volontiers car je soupçonne ce que je n'ai jamais vu... des surprises et de la passion... A suivre!
RépondreSupprimerPoco a poco, au fil des billets...voilà, tu le connais!!!
SupprimerLa suite est moins douce....tu verras.
Bonne semaine Edmée
J'adore les gamins qui s'amusent à grimper sur la rambarde, pas tellement impressionnés par le miracle! Ah les jeunes d'aujourd'hui ma bonne dame!!
RépondreSupprimerhihi, avec Edmée (qui te précède ici) un jour qu'elle racontait ses frasques de jeunesse pendant les messes, nous avions découvert qu'elle et moi y allions pour...regarder et draguer les enfants de chœur..ooooh!
SupprimerCette scène de Goya est d'un réalisme ...je dois ajouter qu'il adorait les enfants. Tu as déjà vu des portraits d'enfants peints par lui?
Non... je suis assez inculte en peinture... et ravie de découvrir ces oeuvres magnifiques grâce à toi! Bisous!
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=gSlnhvYTB14
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