J'aime relire des poèmes publiés il y a longtemps, pour certains il y a si longtemps
que je les ai oubliés ou presque ! Celui-ci m'a ré-enchantée.
Visites Octavio Paz
A travers la nuit urbaine de pierre et sécheresse
la campagne entre dans ma chambre.
Elle allonge des bras verts couverts de bracelets d'oiseaux,
de bracelets de feuilles.
A la main une rivière.
Le ciel de la campagne entre aussi,
avec son panier de joyaux fraîchement coupés.
Et la mer s'assied à mes côtés,
elle étend sa traîne si blanche sur le sol.
Du silence jaillit un arbre à musique.
De l'arbre pendent tous les mots superbes
qui brillent, mûrissent, tombent.
Sur mon front, grotte qu'habite un éclair...
Mais tout s'est peuplé d'ailes.
(Trad: Colo)
Photo Colo, prise par ma fenêtre
Visitas Octavio Paz
A
través de la noche urbana de piedra y sequía
entra el campo a
mi cuarto.
Alarga brazos verdes con pulseras de pájaros,
con
pulseras de hojas.
Lleva un río de la mano.
El cielo del
campo también entra,
con su cesta de joyas acabadas de cortar.
Y el mar se sienta junto a mí,
extendiendo su cola
blanquísima en el suelo.
Del silencio brota un árbol de
música.
Del árbol cuelgan todas las palabras hermosas
que
brillan, maduran, caen.
En mi frente, cueva que habita un
relámpago...
Pero todo se ha poblado de alas.
comment refuser des Joyaux fraichement coupés ? la poésie du matin me fait du bien pour toute la journée merci à toi de me faire ce cadeau
RépondreSupprimerah mais que ça me fait plaisir!
Supprimer"Et la mer s'assied à mes côtés" j'aimerais bien, là, tout de suite .... Bon week-end Colo, bises.
RépondreSupprimerTiens, pour te faire plaisir, pour le prochain billet tu auras la mer tout tout près. À demain chez toi Aifelle, un beso
SupprimerTellement imagé, une immersion totale !
RépondreSupprimerMerci Colo pour ce cadeau !
Belle journée.
Tu le sais Claudie, c’est ce que j’aime tant dans la poésie sud-américaine. les images, les couleurs, la vie.
SupprimerUn beso
Bonjour Colo, ah la mer à mes côtés et la campagne qui entre dans ma chambre: le rêve. Merci pour ce joli poème. Bon dimanche à toi.
RépondreSupprimerRebonjour Colo, j'ai oublié de te dire que tu as une vue très intéressante de ta chambre avec les palmiers. Cela fait vacances exotiques. Bon dimanche.
RépondreSupprimerBonjour Dasola, la mer n'est jamais loin sur notre île, mais je ne la vois pas du tout d'ici où c'est la campagne, un paradis, oui! Bon dimanche à toi aussi.
SupprimerLe charme de l'arbre par la fenêtre, dans le silence. J'espère que nous l'entendrons encore, en juin, la mer à nos côtés sur le blanc rivage (Alicante).
RépondreSupprimerAmical bonjour de Liège.
Edmée ? Je l'espère pour vous aussi, la région d'Alicante est moins verte que là où j’habite, mais il y a des endroits superbes. Merci et passez un bon dimanche.
SupprimerC'est Christw qui vous a envoyé ce message. Désolé, pour l'anonymat involontaire. J'espère que c'est mieux cette fois.
SupprimerOh c'était vous! Désolée de vous avoir confondu avec Edmée....oui, oui8, ça passe bien maintenant. Je ne publie qu'un seul de vos messages donc. Merci et bonne journée.
SupprimerQui ne rêverait pas d'une telle campagne à sa fenêtre?
RépondreSupprimer;-)
Sur l'avant de la photo c'est un énorme avocatier, en fleurs en ce moment après une récolte plus que généreuse. Les palmiers poussent tout seul, aucun mérite, mais tu as raison, c'est magnifique.
SupprimerVraiment très beau. Tout comme la photo d'autant de verdure. Bisous
RépondreSupprimerMerci Val, bonne journée !
SupprimerCe poème nous offre beaucoup d'images lumineuses, c'est magnifique, tu as eu raison de te ré-abreuver à cette belle source et merci pour la vue de ta maison, waouh !!! Bises de doux printemps. brigitte
RépondreSupprimerBonjour Brigitte, peut-être relis-tu des poèmes, parfois, il y en a qui nous remplissent de joie, de plaisirs divers. Le doux printemps est enfin arrivé ici, chez toi aussi certainement, baisers odorants.
SupprimerC’est superbe. J’aime beaucoup ce poète
RépondreSupprimerC’est moi qui est publié le dernier commentaire
RépondreSupprimerHola Obni, Blogspot a changé sa présentation et je-ne-sais-quoi-encore, d'où, je suppose, des difficultés.
SupprimerOctavio Paz, j'aime beaucoup sa poésie, moi aussi. Un beso amigo
L'arbre à musique et l'arbre aux mots... C'est enchanteur, comme ton paradis !
RépondreSupprimerJe viens te lire fort en retard, la tête un peu ailleurs. Bonne fin de journée, dame Colo.
Hola Tania, je te l'ai déjà dit, le mot "retard" n'a pas de sens en poésie...calme et sérénité donc.
SupprimerUn belle poésie celle del señor Paz.
Les trésors de la vie pour qui sait les regarder. Merci pour cette lecture matinale, joyeuse et apaisante.
RépondreSupprimerAvec plaisir, plaisir matinal, oui! Odeurs, couleurs de l'aube.
SupprimerImpressionnante "la campagne" qui entre dans ta chambre ♥♥ Une végétation superbe que nous ne connaissons pas ici. Mais la nature est ce qui nous comble, nous apaise quand le coeur n'est pas à la fête. Le poème dit tout cela, ce lien si fort entre la nature et nous. Je comprends qu'il t'enchante et te ré-enchante.
RépondreSupprimerBelle et douce journée à toi ! Bises.
Désolée pour le retard, panne d'ordinateur. J'ai donc eu tout le temps de m'occuper de la nature, de la poésie, merci et à bientôt Un beso
SupprimerQuel magnifique poème chère Colo. Ah! si on pouvait toucher la campagne depuis la chambre... mais la voir depuis ta fenêtre, c'est de toute beauté.
RépondreSupprimerGros bisous
Bonjour Denise, comme je le disais à Fifi, un panne d'ordinateur, je reviens poco a poco. Bon week-end Denise, un beso
SupprimerQue c'est beau! Un vrai coup de coeur pour ce poème...
RépondreSupprimerMerci Marie, contente qu'il te plaise autant qu'à moi!
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