Si la littérature s'est emparée du sablier pour signifier le temps qui passe et nous mène inexorablement vers la mort, cet objet, tombé en désuétude, avait jadis de multiples usages, vous le savez; navigation, cuisine, église (messe)...
Si
la literatura ha convertido el reloj de arena en signo del tiempo que
pasa y nos lleva irremediablemente a la muerte, ese objeto, hoy en
desusso, tenía antaño múltiples usos; navegación, cocina, iglesia
(misa)...
El reloj de arena (Le sablier) José Cirilo Henao, artista Colombiano |
Le sablier
joue
à se remplir de lumière
à se vider d'ombre.
Nous le retournons
jouons à ne pas nous perdre
à ne pas nous vider de lumière
à ne pas nous remplir d'ombre.
(Trad: Colo)
Jorge H Cadavid (poète et essayiste Colombien (1962- ))
El reloj de arena
juega
a llenarse de luz
a vaciarse de sombra.
Nosotros le damos vuelta
jugamos a no perdernos
no vaciarnos de luz
no llenarnos de sombra.
juega
a llenarse de luz
a vaciarse de sombra.
Nosotros le damos vuelta
jugamos a no perdernos
no vaciarnos de luz
no llenarnos de sombra.
NB: Ce billet est plus ou moins une reprise d'il y a des années...
Magistral ce poème ! Inversion des mots qui calque l'inversion du sablier, j'adore !
RépondreSupprimerMerci Colo pour l’œuvre d'art aussi ! Bises.
Merci pour ton enthousiasme ! Parfois les recherches sur un sujet ou l'autre sont fructueuses..
SupprimerBonne journée Claudie.
La sculpture est superbe. Je ne connaissais pas l’usage du sablier pour la messe.Le poème quant à lui est très beau dans sa simplicité lapidaire.
RépondreSupprimerIl paraît qu'on employait le sablier pour mesurer la longueur des sermons.Ce que les articles ne disent pas si c’était pour éviter qu'ils ne soient trop longs ou pas assez ou...?
SupprimerMerci Kwarkito.
Poème très réussi sur cet objet un peu oublié (je m'en sers toujours pour infuser mon thé). Bonne journée Colo.
RépondreSupprimerAh oui ? Pour mesurer le temps d'infusion je suppose...quelle bonne idée.
SupprimerBonne journée à toi aussi Aifelle.
c'est très juste, c'est un jeu (de dupes ;-))
RépondreSupprimerComme la plupart des jeux ?
SupprimerOsciller entre la lumière et l'ombre et encore plus en cette année particulière. Allez, le temps passe mais cela nous permet de devenir... un peu plus sages. Non? Bises alpines.
RépondreSupprimerPas trop sages quand même je dis moi ;-))
SupprimerBonne journée, beso Mediterraneo.
Bonjour Colo,
RépondreSupprimerCe poème est non seulement beau, mais encore astucieux.
Forme & fond dans une valse étroite, dansée de la main du poète.
Je vous souhaite un heureux week-end, bercé du soleil de votre mer du sud.
Ici, la grisaille est belle.
Geontran.
NB. Une reprise d'il y a des années ? Riche idée, de retourner de temps en temps vos sabliers.
Bonjour et merci Geontran.
SupprimerLe ciel est gris ici aussi, un gris jeune souris, très clair ce midi.
On retourne le sablier et il se passe toujours la même chose, tandis que chaque matin apporte un vent différent...
Bonne fin de semaine,
je trouve le sablier "moderne" vraiment beau
RépondreSupprimerMoi aussi, c'est l'oeuvre d'un artiste colombien contemporain.
SupprimerBon week-end Niki
petit poème mais la leçon est belle !!! j'aurais du en mettre un en route car depuis ce matin je me bats avec internet :-) un vrai combat où le temps file file
RépondreSupprimerAh la perception du temps...file-t-il toujours?
SupprimerUne bataille à gagner, qui fait pester, ça oui.
"jugamos a no perdernos
RépondreSupprimerno vaciarnos de luz
no llenarnos de sombra" :
des vers bien choisis pour accompagner cette fin d'année, Colo & une belle sculpture !
J'ignorais l'usage ecclésiastique. Maman l'utilisait pour éviter les coups de téléphone trop longs (ou le tarif des minutes supplémentaires ?). Je viens de retrouver un sablier en bois "FracoPhone" dans ma table de chevet, il mesure 5 min 30, c'est rigolo.
5 minutes 30...plus que pour un œuf à la coque, court pour une conversation ;-)
SupprimerBon week-end Tania
Une jolie leçon à travers ce poème, il nous faut toujours être vigilants... Bises, doux week end Colo. brigitte
RépondreSupprimerContente de te retrouver Brigitte, être vigilants, tu as raison !
SupprimerBon week-end à toi aussi, cajole-toi.
Magnifique sculpture !!!
RépondreSupprimerEt un poème pour les temps présents ♥♥
Soyons donc vigilants, une vigilance de chaque jour
pour ne pas laisser l'ombre gagner nos coeurs
Bonne fin de semaine, Colo !
Bises
S'il le faut, nous secouer pour faire revenir la lumière dans nos têtes!
SupprimerBonne semaine Fifi, besos
Oh ! Quelles beautés, poème et sculpture.
RépondreSupprimerMerci pour cet enthousiasme !
SupprimerCe sablier est superbe tout comme le poème. Mon sablier est remplacé maintenant par une minuterie :-)
RépondreSupprimerMerci Colo pour le partage de cette magnifique sculpture.
Bisous et douce fin de journée ♥
Avec plaisir chère Denise, bonne journée.
SupprimerLe sablier ?
RépondreSupprimerLe sable y est.
Le temps ?
Il passe mais ne s'échappe pas...
Temps emprisonné...
Supprimer"Nous le retournons pour ne pas nous remplir d'ombre", inlassablement, c'est superbement écrit.
RépondreSupprimerLe temps, notre grande question, parfois ami, toujours ennemi !?
On ne devrait jamais dire "je n'ai pas le temps", car c'est lui qui nous tient...
Bonnes semaines de fête Colette.
Ce temps qui a tant fait philosopher, rimer, penser....passez-le le mieux possible cette année, à vous deux ou un peu plus !
SupprimerMerci.
Entre ombre et lumière ainsi passe le temps dans le grand sablier de nos vies
RépondreSupprimerExact Marie, soleil et nuages...la vie
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