Picabia. Francis-Marie Martinez de Picabia Écrivain, poète, peintre... Il est né en France en 1879 de père espagnol et de mère française.
Nous restons dans le cubisme, un poème de lui aussi biscornu que certaines de ses peintures…
Je me suis demandé pourquoi, en mots, ces étrangetés nous dérangent plus que dans ses peintures. . Regardez ce tableau de lui, UDNI…connu, applaudi, très cher sûrement; il est au Centre Pompidou
F. Picabia Udnie 1913
Et maintenant lisez ce poème...
Un fou qui est devenu fou F. Picabia
La lune s'est couchée dans une cheminée
en rue il faisait froid
j'entends la pluie
je suis assis en attente de rien
j'en ai trouvé une
j'en cherche deux
deux feuilles pour la couronne
de l'héritage
du fantasme solitaire
qui se traîne vers l'amour
pour vider mon cœur.
(Trad:
Colo, pas trouvé l'original-français sur la toile, hélas.)
Un
loco que se ha vuelto loco
La luna se ha acostado en una chimenea
hacia frío en la calle
oigo la lluvia
estoy sentado a la espera de nada
he encontrado una
busco dos
dos hojas para la corona
de la herencia
del fantasma solitario
que se arrastra hacia el amor
para vaciar mi corazón.
Francis Picabia
vous avez dit folie ? une jolie folie douce à mon goût
RépondreSupprimerEn effet, douce ...Tu crois qu'on pourrait mettre le tableau en mots et le poème en peinture ?
Supprimerj'aime tout, le poème et le tableau - merci pour ces belles choses colo - bonne fin de semaine
RépondreSupprimerAvec plaisir Niki, bonne journée.
SupprimerLe poème passe mieux pour moi que le tableau ; je ne suis pas très fan de cette période là. En tout cas, j'admire que l'on puisse faire les deux. Bises Colo.
RépondreSupprimerVoilà Aifelle, c'est exactement la question que je me suis posée: pourquoi la poésie cubiste qui comme à toi me parle plus que la peinture du même mouvement, n'est-elle pas connue, vénérée comme ces toiles souvent impénétrables (en tout cas pour moi, donc pour plus d'une;-))?
SupprimerLes modes, les marchands, le prestige...allez savoir.
Un beso, bonne fin de semaine.
"Cette huile sur toile orphique représente une danseuse en mouvement" ai-je lu sur Wikipedia. Je trouve cette peinture plus étonnante que le poème, pour ma part. J'ignorais que Picabia avait tant écrit. Peut-être la poésie cubiste a-t-elle moins surpris que le surréalisme ?
RépondreSupprimerOui, c'est ça Tania, une danseuse qui danse...encore faut-il avoir beaucoup d'imagination et une bonne vue:-))
SupprimerSinon, oui, peut-être. Ou alors on devrait encadrer des poèmes et les mettre au mur? Bon, je blague mais le cubisme amène le sourire, non?
Bonne journée, vents forts mais soleil ici.
J'avoue que le poème me parle plus que le tableau. Traduire le poème en tableau me paraitrait plus facile que l'inverse. Est-ce un degré franchi dans la folie ?!
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé l'expression "en rue"! Merci Colo et bises ....pluvieuses.
Nous sommes d'accord Claudie, même dans la folie;-))
SupprimerAlors j'ai hésité pour "en rue" me demandant si c'était une belgicisme, de toute façon ça me convenait ici, plus que "dans la rue".
Bonne journée, très venteuse ici, besos
Fou, ou tout simplement artiste ? créateur ?
RépondreSupprimerJe ne suis pas très sensible au cubisme...
Bonne journée !
J'ai du mal moi aussi avec ces œuvres cubistes qui ne communiquent aucune émotion, du moins je n'en ressens aucune en regardant cette toile.
SupprimerBonne journée à toi aussi, un beso
Je suis allée moi-aussi sur le net pour voir le sens d' "udnie", voici ce que j'ai trouvé :
RépondreSupprimerhttps://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cnyRp4/r4bK9EB
Le cubisme est à mes yeux, intéressant sur le plan graphique, on déconstruit, on reconstruit, mais y-a-t-il une âme dans tout cela ? C'est un peu froid, avec les poèmes de cette époque, je ressens la même chose, je ne retrouve pas l'inspiration du poète, celle qui vient des profondeurs du monde... Tout cela n'engage que moi, douce journée Colo, à bientôt. brigitte
Merci Brigitte, intéressantes ces explications, ce qui ne m'empêche pas d'y voir, oui, une construction plus qu'une belle danseuse:-))
SupprimerSi j’aborde ce thème, c'est par curiosité et amusement, et non pas parce que le cubisme soit mon dada car, tout comme pour toi, ça manque d'âme pour moi.
Bonne journée, je t'embrasse
Je trouve le poème très différent en espagnol, de par la sonorité et une certaine douceur. L'effet de la langue ? Ou mon ressenti ? J'apprécie bien Picabia, j'ai une nette inclination pour les tonalités de gris dans la peinture.
RépondreSupprimerBonjour Caro, nous nous retrouvons sur le gris et ses multiples nuances, dans le ciel, en peinture, partout!
SupprimerMerci de ta visite, bon week-end
Non, cette étrangeté ne me dérange pas et je dois dire que j'aime ce poème plus encore que la peinture.
RépondreSupprimerMerci à toi, et bonne semaine Claudialucia
SupprimerJ'aime beaucoup ce texte. Il me parle.
RépondreSupprimerÀ moi aussi, et plus que le tableau en tout cas...
SupprimerTrès beau texte, un fil qu'on déroule, en changeant imperceptiblement de plan comme dans le tableau.
RépondreSupprimerBien vu K, merci et bonne journée.
SupprimerC'est spécial comme peinture mais j'aime. Pour le poème, c'est rigolo et inattendu la façon dont il s'exprime. Bonne soirée et bises.
RépondreSupprimerSi tu as ri ou souri, la journée sera bonne!
SupprimerÀ bientôt Elisabeth, un beso
Folie douce
RépondreSupprimerPensées découpées en petits cubes
comme le tableau...
Des puzzles incomplets à reconstituer au fil de l'imagination
Tu as trouvé les mots pour en parler, merci Marie!
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