Marine Décembre 1993
Renée Ferrer Paraguay 1944-
Marcher
sur les sables de ta pensée
voyager en clandestin dans les cales de l’espoir,
et céder
-en cette attente de toi,
de ton désir survivant d’un cataclysme d’écumes.
L’horizon se loge en moi
s’appuyant
de l’autre côté de mon front.
La mer s’en tient aux rites du temps
et réitère un appel secret.
Ne me dis pas que j’ai à nouveau rêvé,
qu’il fait déjà jour.
(Trad:Colo)
Joaquin Sorolla http://museosdelmundo.com/c-espana/joaquin-sorolla/
Marina
Renée
Ferrer Paraguay 1944-
Caminar
por las arenas de tu pensamiento,
viajar de polizón en
las bodegas de la espera,
y ceder
-a esa espera de ti,
de
tu deseo sobreviviente de un cataclismo de espumas.
El
horizonte se aposenta en mí
recostándose
del otro lado
de mi frente.
El mar se atiene a los ritos del tiempo
reiterando un llamado secreto.
No me digas que he
soñado otra vez,
que ya es de día.
Diciembre de
1993
pourquoi tu choisis de traduire 'espera' par espoir?
RépondreSupprimerOui, il fallait choisir entre attente et espoir, en sud-américain il parait que le mot est pareil...j'ai choisi le second vu le contexte, mais aussi pour ne pas répéter attente.
Supprimermerci!
Supprimerbises :-)
ah mon vocabulaire s'enrichit : bodega = cale je croyais que cela voulait dire débit de boisson !!! ouh dominique va revoir ton espagnol
RépondreSupprimerMais tu avais raison!!! Ils emploient le même mot pour les 2 (sans doute parce que c'est là qu'on conservait les boissons...?)
SupprimerL'horizon se loge en moi...
RépondreSupprimerMagnifique, attente espoir et patience infinis réunis.
Une image très belle de ce poème...
SupprimerEntre rêve nocturne et rêve éveillé, un endroit sûr : "les cales de l'espoir"
RépondreSupprimerBonne semaine, Colo ♥
Un endroit où se réfugier, sûrement!
SupprimerMerci, pour toi aussi Fifi.
"Marcher sur les sables de la pensée"
RépondreSupprimerTout un chemin poétique d'amour et d'amitié
Suivre l'appel et cheminer...
SupprimerJe te souhaite une bonne soirée, bisous
RépondreSupprimerBonne semaine Val, un beso
SupprimerUn tableau de Sorolla que je ne connaissais pas encore, et un poème superbe, fort, plein d'espoir. Merci !
RépondreSupprimerBonjour Marie, ce tableau est un des rares de Sorolla à ne pas représenter des enfants ou de jeunes femmes sur la plage.
SupprimerBonne journée, positive!
J'aime
RépondreSupprimer" Les cales de l'espoir..." Merci ! Et magnifique tableau de Sorolla !
RépondreSupprimerBises encore bien ensoleillées !
Merci pour tout, à bientôt, besos
SupprimerJ'aime beaucoup ces mots. Et beaucoup, beaucoup, ce tableau : merci pour cette découverte aussi.
RépondreSupprimerAvec plaisir Nikole, des goûts partagés donc...
SupprimerQuel beau poème illustré par un superbe tableau... Je découvre à la fois le poète et le peintre..
RépondreSupprimerGrand mercii.
Paco
Ah, si tu ne connaissais par J. Sorolla, le peintre de la lumière, tu vas faire de magnifiques découvertes.
RépondreSupprimerJe lui ai consacré 2 billets (section peinture)
https://espacesinstants.blogspot.com/2014/08/vie-et-lumiere-sorolla-vida-y-luz.html
https://espacesinstants.blogspot.com/2014/08/portraits-retratos.html
Bon dimanche !