L’amusant
poème d’aujourd’hui est une plongée dans nos enfances,
jeunesses, et cette question que je me suis posée: quelles recettes
de ma grand-mère, de ma mère ai-je copiées ou transformées? Il y
en a pas mal, et vous? (les
hommes sont bien sûr inclus!)
El
divertido poema de hoy es una inmersión en nuestras infancias,
juventudes, y esa pregunta que me hice:¿qué recetas de mi abuela,
de mi madre copié, trasformé yo? Hay bastantes, ¿y vosotros?
L'auteure est une jeune espagnole, Patricia García-Rojo née à Jaen en 1984
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et de mère en fille,
et de grand-mère en petite-fille,
elles copièrent, améliorèrent,
perfectionnèrent, défirent
et confessèrent
premiers et seconds plats,
sucreries,
desserts et goûters
avec
une touche de sel, une griotte,
miel,
cannelle,
s’éternisant
toutes
les
unes dans les autres
pour
les siècles des siècles
amen.
(Trad;
Colo)
1903, les crêpes |
Y entonces dios unió a las
mujeres con recetas,
y
de madre a hija,
y
de abuela a nieta,
copiaron,
mejoraron,
perfeccionaron,
destrozaron
y
confesaron
primeros
y segundos platos,
dulces,
postres y meriendas
con
un toque de sal, una guinda,
miel,
canela,
eternizándose
todas
unas
en las otras,
por
los siglos de los siglos
amén.
Patricia
García-Rojo (Jaén 1984)
Fuente, source:
https://comolosolivosdejaen.tumblr.com/post/81099885805/patricia-garc%C3%ADa-rojo-ja%C3%A9n-1984-estudi%C3%B3
j'ai des recettes de ma grand-mère, de mon beau-père… et en lisant ton billet je constate que je n'en prépare plus aucune de celles-là, c'est incroyable comme nos modes culinaires ont changé en peu de temps
RépondreSupprimerTu as raison, d'abord nous avons bien plus d'ingrédients venant de partout, et puis je note dans celles que j'ai beaucoup de sucre, de crème fraîche, des aliments trop riches pour notre époque où on nous dit de faire attention à tout!!!
SupprimerLe poème est amusant ! Ma mère suivait les recettes "de tante Léa", et ce que je viens de découvrir à leur propos devrait t'amuser aussi : "Paraissant jadis chaque jour dans le quotidien La Libre Belgique, les propos culinaires de Tante Léa (qui n’était autre qu’un… prêtre !) ont fait les beaux jours de la consommation raisonnée des ménages belges en matière de produits de saison et de cuisine bourgeoise." Elle avait l'art de toujours les modifier, souvent parce qu'il lui manquait tel ou tel ingrédient. Comme elle, j'ai opté pour la simplicité, je ne suis guère exploratrice dans ce domaine, comme tu sais.
RépondreSupprimerSes "boulettes" étaient excellentes, je les prépare comme elle et aussi mon expert maison qui cuisine plus souvent que moi à présent.
Ah, c'est trop drôle! Un prêtre-cuisinier qui se fait appeler Tante Léa, j'adore!
SupprimerTu le sais, j'aime énormément inventer des recettes, les modifier selon ce que nous avons dans le potager.
Ces boulettes traditionnelles-maison, avec sauce tomate? (ma mère les faisait cuire dans une sauce oignons-ail-thym et tomates bien sûr).
Merci Tania!
Non, pas de sauce tomate chez elle, mais toujours un oignon et de l'ail dans la préparation.
Supprimerah oui tante Léa dans la Libre, mon père aussi :-)
SupprimerTrès connue et suivie donc cette fameuse Tante!
Supprimerun poème qui donne le sourire
RépondreSupprimerj'ai quelques recettes de ma grand mère que j'utilise toujours, elle était vraiment pauvre dans sa jeunesse (pas de chaussures !!!) alors ce sont des recettes de pauvre mais très très bonne, elles calent sans grosses dépenses
la meilleure que ma grand mère me faisait enfant alors que sa situation était bien meilleure mais elle avait gardé l'habitude de faire des matefaims, cela porte bien son nom !!
Matefaim...le mot est proche de l'espagnol matar=tuer, et aussi du catalan où faim=fam!
SupprimerOn imagine fort bien ce que c'était Dominique, être bien calé comme tu dis.
J'y pense souvent en faisant des tortillas: beaucoup de pommes de terre, un oignon et des œufs, pas cher tout ça.
(on imagine difficilement des gens si pauvres qu'ils n'ont pas de souliers....dire qu'on ose se plaindre)
Je m'aperçois qu'il n'y en a pas beaucoup : un très simple gâteau aux pommes de ma mère, des semoules au lait de ma grand-mère...
RépondreSupprimerPar contre, je cuisine avec leurs instruments, et utilise encore la vaisselle de mon arrière-grand-mère : cuillères en bois, couteaux de cuisine , coupes à fruits, saladiers... et c'est chaque jour un plaisir et un réconfort.
Oh oui, je comprends bien ce plaisir des ustensiles et vaisselles hérités! Tout à cup on les revoit dans leurs cuisines, gestes mille fois répétés.
SupprimerJ'ai plus hérité d'une façon de cuisiner que de recettes je crois. Puis j'ai ajouté la façon espagnole qui est fort différente.
Bonne journée Annie.
C'est une belle idée de transmission!
RépondreSupprimerFinalement, pas tellement, ma mère est dans la tradition, moi beaucoup moins sur la cuisine! Mais elle m'a transmis le goût de cuisiner!
Une transmission vitale je dirais même. Savoir transformer les produits bruts, les rendre comestibles et appétissants nous vient de nos familles principalement, je crois.
SupprimerBon déjeuner Anne!
Il y a beaucoup de vérité dans ce poème et toutes celles qui ont transmis peuvent être fières de ce qu'elles ont donné, celles qui ont reçu doivent l'être tout autant et doivent perpétuer.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord Chinou, la cuisine, et c'est universel, est la base de la vie.
SupprimerBonne journée!
je n'ai pas vraiment modifié des recettes familiales - de ma grand-mère adoptive, j'ai conservé le goût des crêpes et j'ai suivi sa recette pas à pas et ces crêpes ont eu autant de succès auprès de mes enfants et leurs copains/copines que lorsque je les dévorais :)
RépondreSupprimerde ma mère je n'ai conservé que deux recettes sans en modifier le contenu car elles étaient très bonnes
Ah oui, les crêpes, chaque famille a sa recette où nos souvenirs d'enfance se ravivent, se réjouissent!
SupprimerJoker !
RépondreSupprimerBon 15 août, Colette, et à bonne fête à toutes les Marie.
Pourquoi ne suis pas étonnée cher Christian? Vous avez chez vous une cuisinière hors pair, non?
SupprimerPas de Marie chez moi, mais oui, bonne fête.
Et c'est tellement vrai, en plus, cet héritage du côté des mères et de leurs épices et recettes. Très charmant poème!
RépondreSupprimerOui, de leurs trucs aussi, si importants en cuisine.
SupprimerBonne fin de semaine Edmée.
Ma mère n'aimait pas cuisiner et ma grand'mère ne cuisinait plus lorsque je l'ai connue, à cause de problèmes de santé. Donc pas de transmission de ce côté là, mais je me suis débrouillée plus tard avec les copines. Je me souviens quand même de gâteaux à la peau de lait que ma mère faisait pour le goûter. C'était simple, mais bon. Où est la peau du lait aujourd'hui ?
RépondreSupprimerBonne question, où est-elle? Je n'ai jamais entendu parler de gâteaux faits avec cette peau, je vais chercher, merci Aifelle.
SupprimerColo, j'ai grandi à la campagne, nous allions chercher le lait à la ferme, juste à côté. Aujourd'hui, avec le lait en briques, les stérilisations et compagnie, je pense qu'il n'y a plus de peau ... sauf si tu retrouves du "vrai" lait, ce qui a été le cas lorsque je suis partie en vacances en juin, près de Sarlat. C'était des gâteaux dont on étalait la pâte et on découpait des ronds avec un verre, comme un sablé. Ceci dit, ça ne me concerne plus puisque je suis diagnostiquée intolérante au lactose. Bonne journée.
RépondreSupprimerMaintenant que tu le dis, chez ma grand-mère, à la campagne aussi, on allait chercher le lait et le faisait bouillir...et alors oui, la peau!
SupprimerMerci pour tes explications, bonne journée!
PS. J'ai trouvé une recette qui doit beaucoup se rapprocher de ce que faisait ma mère. La pâte devait être assez ferme puisqu'elle l'étalait au rouleau .. Finalement tu vois, il y a eu au moins une transmission :-) http://aufildemesrecettes.over-blog.com/article-petits-biscuits-a-la-peau-de-lait-80842660.html
RépondreSupprimerOh merci d'avoir cherché et trouvé! je vois qu'il faut quand même l'équivalent d'un verre plein de peaux de lait pour réaliser cette recette appétissante.
SupprimerVoilà que j'ai appris quelques chose de nouveau grâce à toi. Je vais demander si par ici...je te tiens au courant.
C'est très vrai...Il y a quelques recettes que je fais encore
RépondreSupprimerMais oui, si on cherche dans sa mémoire, il y a plein de choses de la cuisine qu'on a gardées, refaites...bon week-end Marie.
SupprimerRécurrente, simple, festive, nous avons tous des souvenirs des plats des nos mères et grands-mères. Tout n’était pas toujours à notre goût. Mais qu’importe. Pour moi, la crème glacée de notre Bobonne reste un souvenir gustatif inégalable.
RépondreSupprimerMerci Olivier, je te rejoins sur la crème glacée! Et je jus de groseille, tu as encore le goût dans ton souvenir?
SupprimerBon dimanche, un beso
Il est mignon ce poème, je me rappelle des crêpes de ma grand-mère qu'elle préparait directement dans la cheminée. Je guettais les crêpes au sortir du billig, surtout au lancement de la série au cas où il y aurait des ratées.Et avant que le billig, cette plaque de fonte circulaire, soit à bonne température et bien graissé il y en avait toujours. Ceci reste un bon souvenir du coup de râteau de ma grand-mère mais surtout râtées ou pas ces crêpes étaient succulentes !
RépondreSupprimerSergio, je ne connaissais pas le mot billig, merci. Les crêpes bretonnes sont fameuses, oui, j'en ai goûté dans le passé! Et cuites sur le feu de bois....miam!
SupprimerQuant à première, toujours ratée chez ma mère aussi, on se la partageait. Quels souvenirs, merci!
Oh, joli !
RépondreSupprimerJ'ai des recettes que je tiens de ma mère et mes filles ont des recettes qu'elles tiennent de moi. J'aime infiniment ces transmissions, elles me touchent profondément. Bises ensoleillées chère Colo, beau dimanche. brigitte
Bonjour Brigitte, de même chez moi, recettes héritées puis transmises à mes enfants, garçon et fille, qui les réalisent parfois mais, bien évidemment, préfèrent que ce soit moi qui cuisine:-))
SupprimerTrop de soleil aujourd'hui ici, 36º. Vive l'ombre mais je t'envoie un beso.
Quel joli poème Colo. Une de tes lectrices parle de "matefaims" et figure-toi, je ne me souvenais plus de ce nom et recette. Les souvenirs reviennent et certains jours, lorsque je rentrais de l'école, maman préparait des matefaims. J'aimais beaucoup. Maman cuisinait avec les moyens du bord, nous n'étions pas très riches mais nous mangions tous les jours des plats simples.
RépondreSupprimerBon dimanche après-midi Colo avec mes bisous ♥
Merci Denise, ce matefaim a, j’imagine, le même rôle que les grosses crêpes que nous servait ma mère au dîner! "Tuer la faim", l’expression dit tout.
SupprimerBonne semaine Denise, un beso.
Poème amusant!
RépondreSupprimerJ'ai le souvenir d'une grand-mère très cuisinière, qui faisait des merveilles de plats que je n'ai jamais vus ailleurs.Malheureusement, je ne m'intéressais que peu à la cuisine! J'ai laissé filer des trésors.
C'est vrai qu'à posteriori on se mord les doigts, on aurait du faire attention, inscrire, observer!
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