Une
histoire inattendue, pleine de succès, de rebondissements que celle
que nous a racontée Vita
Sackville-West
dans
son livre Pepita
et
que
sa petite-fille, Juliet
Nicolson,
vient de narrer dans A
House Full of Daughters
.
Una
historia inesperada, llena de éxitos y de imprevistos, la que nos
contó Vita en su libro Pepita y que su nieta, Juliet
Nicolson acaba de narrar en A House Full of Daughters.
Vita,
vous le savez sans doute, vécut une histoire
d’amour avec Virginia Woolf. (Le film Vita
et Virginia
sort au cinéma cette année 2017) ; Pepita était sa grand-mère.
Vita, probablemente lo sabéis, vivió una historia de amor con Virginia Woolf (La película Vita y Virginia sale en el cine este año); Pepita era su abuela.
Vita, probablemente lo sabéis, vivió una historia de amor con Virginia Woolf (La película Vita y Virginia sale en el cine este año); Pepita era su abuela.
Remontons
le temps...l’histoire commence avec une enfant d’ascendance
gitane dans un quartier de Malaga, Josefa Durán (Málaga, 1830 –
Turín, 1871) , plus connue comme Pepita Oliva (ou de Oliva),
L’Étoile d’Andalousie, qui devint danseuse et célèbre grâce à
une danse appelée Cachucha ou Olé.
Remontemos en el tiempo...la historia empieza con una niña de ascendencia gitana en un barrio de Málaga, Josefa Durán (Málaga, 1830 – Turín, 1871) , más conocida como Pepita Oliva (o de Oliva), la Estrella andaluza, que se hizo bailarina y famosa gracias a un baile llamado Cachaca u Olé.
Remontemos en el tiempo...la historia empieza con una niña de ascendencia gitana en un barrio de Málaga, Josefa Durán (Málaga, 1830 – Turín, 1871) , más conocida como Pepita Oliva (o de Oliva), la Estrella andaluza, que se hizo bailarina y famosa gracias a un baile llamado Cachaca u Olé.
Qui était cette femme si extraordinaire? D’abord elle voyagea dans toute l’Europe: Angleterre, Norvège, France, Allemagne...formant partie d’une série de danseuses espagnoles qui furent la coqueluche des théâtres. Elle, elle éveillait des passions, provoquait une fièvre qui fut d’ailleurs nommée delirium Pepitatorum!!
Pero
¿quién era esa mujer tan extraordinaria? Primero viajó por toda
Europa: Inglaterra, Francia, Alemania...formando parte de un grupo de
bailarinas españolas que fueron los ídolos de los teatros. Ella
despertó tales
pasiones,
que
provocaba
una fiebre que fue nombrada delirium
Pepitatorum!!
Elle
influença la mode espagnole, volants, dentelles noires, grands
décolletés, mantilles, “tailles impossibles grâce à la torture
du corsage et les cheveux noués et entrelacés avec une fleur”*
Et
pas seulement la mode, vous connaissez peut-être la “Polca-Pepita”
de Johann
Strauss.
Pepita
tuvo influencia en la moda española, volantes,
encajes negros, gran escotes, mantillas, “las cinturas imposibles
gracias
a las torturas del corpiño y los cabellos recogidos y entrelazados
con una flor.”*
Y no solo la moda, tal vez conocéis la “Polca-Pepita” de Johann Strauss.
Y no solo la moda, tal vez conocéis la “Polca-Pepita” de Johann Strauss.
Mais
la vie scandaleuse de Pepita commença
quand elle
tomba
amoureuse d’un aristocrate: le diplomate Lionel
Sackville-West,
secrétaire de l’Ambassade d’Angleterre en Allemagne. Tous deux
étaient mariés: elle avec son maître de ballet (Juan de Oliva);
mais leur romance se poursuivit. Ils partirent habiter à Arcachon et
eurent 2 fils et 3 filles, dont Victoria,
la mère de Vita.
Pero
la vida escandalosa de Pepita comenzó
cuando se enamoró de un aristócrata: el diplomático
Lionel Sackville-West,
secretario de la Embajada de Inglaterra en Alemania. Ambos estaban
casados, ella con su maestro de ballet (Juan de Oliva); pero su
romance siguió. Se fueron a vivir a Arcachón (Francia) y tuvieron 2
hijos y 3 hijas, una de ellas era Victoria,
la madre de Vita.
Pepita
mourut à 41 ans des suites de couche. (Il
y eut ensuite un grand scandale après sa mort quand ses enfants
réclamèrent la paternité du diplomate! La mère
de
Vita fut répudiée par la société victorienne, enfant d’une
relation
adultère)
Vita
avait toujours été fascinée par cette grand-mère et avait sans
doute quelques traits de son caractère...extravagant.
Source
principale*
El País:
http://cultura.elpais.com/cultura/2017/04/21/actualidad/1492777114_044697.html
Pepita
murió a los 41 años de puerperio.
( Luego hubo un gran escándalo cuando sus hijos reclamaron la
paternidad del diplomático!
La madre de Vita fue repudiada por la sociedad victoriana como hija
de padres adúlteros).
A
Vita siempre le había fascinado su abuela y
tenía sin duda algunos rasgos de su carácter...extravagante
Nota:
Para escribir esta entrada me inspiré en gran medida del magnifico
artículo de El País:
Formidable ! Je n'avais jamais entendu parler de Pepita et voilà qui éclaire drôlement la personnalité de sa petite-fille Vita.
RépondreSupprimerMerci pour les vidéos, danse et musique surtout - beau galop de castagnettes, j'ai plus de mal avec les actrices qui jouent Vita et Virginia, même si j'irai probablement voir ce film. Bonne journée, Colo.
Cela m'a donné envie de lire Pepita de Vita puis celui de sa fille aussi!
SupprimerBonne soirée, un beso.
quelle histoire! quelle formidable destinée de femme! époustouflant!
RépondreSupprimerEn lisant puis écrivant ce billet, je pensais aux jeunes filles d'aujourd'hui qu'on dit trop émancipée, osées...mais tu te rends compte qu'en plein 19º ces jeunes espagnoles se lançaient des des tournées européennes!
SupprimerComme quoi...un beso chère Adrienne.
Je ne connais pas du tout cette histoire, c'est drôlement intéressant, c'est noté et je vais écouter les vidéos tranquillement.
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, une histoire de vie internationale fort intéressante en effet. Je me demande aussi pourquoi dame Pepita n'est pas plus connue...
SupprimerBonne journée.
Quelle superbe histoire et qui va bien à Vita Sackville-West elle qui toute sa vie vécu au bord du scandale pour l'aristocratie locale
RépondreSupprimerExactement!
SupprimerEst-ce réjouissant pour notre descendance?;-))
Une de ces histoires comme je les adore...
RépondreSupprimerOn dit si souvent que les femmes ne sont libres que depuis peu, et pourtant elles le sont si peu encore, parce que bien souvent, très simplement... elles se créent des barreaux appelés "mon mari, mes enfants, ma famille, mon quartier, l'opinion publique, mon envie de ne jamais prendre de décisions".
Mais déjà alors il existait ces femmes qui faisaient fi des barreaux qu'elles pouvaient scier, et voilà... Elle semaient de grain nouveau dans leur descendance!
Brava Pepita!!!
Je n'ai pas lu le livre de la petite-fille, Juliet Nicolson, mais il est traduit en français sous le titre "Mères, filles, sept générations" qui devrait nous plaire!
SupprimerPepita.... Déja, se prénommer Pepita, c'est tout un programme !
RépondreSupprimerCe livre est-il traduit en français ?
Merci de m'avoir régalé ce matin de cette histoire.
Bon week end.
Bonjour Bonheur, oui, il a été traduit, vous trouverez les détails ici:
Supprimerhttp://next.liberation.fr/livres/1995/02/16/pepita-grand-mere-d-orlando-pepita-et-quatre-lettres-cachees_123136
Bon week-end à vous aussi, assez spécial en France....
Merci pour la référence.
SupprimerBon lundi !
Merci chère Colo de me faire découvrir cette belle histoire. Je vais écouter les vidéos. Un grand merci.
RépondreSupprimerBeau week-end Colo, le nôtre est sous la pluie.
Mes bisous :-)
Bonjour Denise, je t'envoie un peu de soleil en ce dimanche matin où un moineau volette devant ma fenêtre, comme s'il voulait entrer...
SupprimerMis besos!
Hum...la relation avec Pepita?
RépondreSupprimerMerci Colo pour cette formidable découverte. L'ensemble concernant le personnage bien trempé de Pepita m'a plu; évidemment quand j'ai lu que son épopée amoureuse était passée par Arcachon, j'ai pensé qu'il me fallait faire des recherches à ce sujet.
RépondreSupprimerA propos de mode , n'as-tu pas voulu parler du carcan du corset infligé aux femmes jusque tardivement plutôt que de corsage qui de toute façon devait être lui aussi corseté.
Merci pour tous ces éléments illustratifs qui font de ce billet un moment passionnant.
Je t'embrasse et te souhaite un bon dimanche.
HOla Maïté, oui tu as raison pour le carcan...disons que pour faire court, j'ai "métaphorisé"!!
SupprimerSi tu trouves quelque chose sur leur passage à Arcachon, dis-le moi s'il te plaît. (oh le souvenir gustatif de vos huîtres, inoubliables).
Alors, ici c'est la fête des mères, mais espérons que votre dimanche français soit plus masculins...
Je t'embrasse chère amie.
Nous avons fait visiter récemment les différentes"villes"( d'hiver, d'été et de printemps) d'Arcachon et je ne connaissais pas cette histoire sinon nous serions partis sur les traces, même effacées de cette villa.
SupprimerJ'ai trouvé ceci qui t'intéressera sans doute:
http://www.arcachon-nostalgie.com/img/Villas/Pepa.htm
Eh oui! je suis chanceuse, je mange des huîtres chaque semaine.
Tes vœux ont été exaucés. merci.
Bisesssssssssssss
A chaque passage ici, je suis saisie par ce que je découvre tant dans tes lignes que dans les diaporamas. Aujourd'hui, des castagnettes rythmant Richard Strauss !Connais
RépondreSupprimertu ce morceau dont voici le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=ZbVETe-pkpA
Merci Chinou, je l'avais entendu lors de ses funérailles, et une réécoute attentive m'a émue ce soir. Des Olé si graves, c'est beau.
SupprimerIl y a des vies tout à fait surprenantes, et quand on sait que c'est nous qui dessinons les grandes lignes de nos existences, on peut dire qu'il y a des gens qui osent vivre, cela m'émerveille. Réussir à chasser nos peurs et emprunter des chemins "parallèles" avec tous les risques inconnus qu'ils comportent, cela me fait rêver. Merci Colo, merci pour cette découverte et pour la prouesse "castagnettiste" de cette musicienne. Très belle journée à toi. brigitte
RépondreSupprimerBonjour Brigitte, oui, oser est le mot!
Supprimermerci à toi et excellente journée.
Merci beaucoup, Colo! Je n'ai pas tout vu. Je vais revenir, sans doute plusieurs fois, pour regarder et écouter!
RépondreSupprimerPrends tout ton temps cher Binh An, j'ai mis sans doute trop de vidéos, mais je n'arrivais pas à choisir ou en éliminer aucun!!
SupprimerBonne journée.
Une belle découverte pour moi !
RépondreSupprimerEt les vidéos, un bien joli moment ♥
C'est si gai de découvrir des audacieuses dont l'histoire parle si peu...
SupprimerBon week-end Fifi!
Je ne connaissais pas du tout, merci pour la découverte!
RépondreSupprimerAvec plaisir Anne!
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