Pour
nous remettre des lourdes et épouvantables, (amplement relayées par
les média espagnols), processions de la Semaine Sainte, que
peut-on imaginar de plus léger qu'un colibri?
C'est bien sûr dans la littérature et la poésie sud-américaines que j'en ai trouvé...
Para reponernos de las pesadas y espantosas (ampliamente retransmitidas por los media españoles) procesiones de Semana Santa, ¿Se puede imaginar algo más ligero que un colibrí?
Es evidentemente en la literatura y la poesía suramericanas donde encontré...
C'est bien sûr dans la littérature et la poésie sud-américaines que j'en ai trouvé...
Para reponernos de las pesadas y espantosas (ampliamente retransmitidas por los media españoles) procesiones de Semana Santa, ¿Se puede imaginar algo más ligero que un colibrí?
Es evidentemente en la literatura y la poesía suramericanas donde encontré...
Le
colibri est la poésie du vent
El
colibrí es la poesía del viento
Octavio
Paz
México
Immobile
Non pas sur la branche
dans l'air
Non pas dans l'air
dans l'instant
le colibri
(Trad: Colo)
Quieto
No
en la rama
en
el aire
No
en el aire
en
el instante
el
colibrí.
Nan Rae, peintre chinois |
Noces
Blanca Varela
poeta, Perú
Perdus
dans le brouillard
le colibri et son amant.
Deux pierres lancées par le désir
se retrouvent en l'air.
Le genêt est vivant,
il brûle dans le brouillard,
habité.
(dédicace)
(Trad: Colo)
le colibri et son amant.
Deux pierres lancées par le désir
se retrouvent en l'air.
Le genêt est vivant,
il brûle dans le brouillard,
habité.
(dédicace)
(Trad: Colo)
Mallorca, Galilea, foto Colo |
Perdidos en la niebla
el colibrí y su amante.
Dos piedras lanzadas por el deseo
se encuentran en el aire.
La retama está viva,
arde en la niebla,
habitada.
( dedicatoria)
colibri, c'est le totem que mon frère a eu chez les scouts ;-)
RépondreSupprimertrès joli, tout ça, les poèmes et l'aquarelle!!!
Un frère colibri, quelle aubaine!
SupprimerMerci Adrienne.
Je suis sans "voix" en lisant ces deux petits poèmes... Quelle touchante justesse... il y a un sens d'irréel, d'éphémère et d'extrêmement vivant aussi....
RépondreSupprimerBonjour Edmée, je n'ai jamais vu de colibri en liberté mais cette sensation d’irréel et vivant doit être fascinante, tant de mots, de tableaux ...à son sujet.
SupprimerBonne journée!
Une préférence pour le premier poème, aussi léger que l'oiseau-mouche - et pour les belles illustrations. Bonne semaine, Colo.
RépondreSupprimerSaisir l'instant, immobile mais en mouvement, oui, cette sorte de Haiku, très court poème, est très réussi.
SupprimerMardi friskuni et soleil ici. Un beso
nous avons une passion commune pour les colibris :-)
RépondreSupprimerêtre immobile dans l'instant, j'essaie mais impossible
ils ont quelque chose de magique, hypnotisant, oui!
SupprimerHihihi, l'immobilité est dans nos cas plus lié à la mort qu'à la vie...alors. bougeons Dominique.
Un moment de légèreté et de beauté chez toi, merci ! Tu me fais penser à l'histoire du colibri racontée par Pierre Rabhi (il s'attaque à une tâche impossible, mais il aura fait sa part ..)
RépondreSupprimerMerci de me rappeler cette histoire, je l'avais un peu oubliée...le colibri jetait de minuscules gouttes d'eau sur un incendie, c'est ça je crois.
SupprimerFaire chacun notre part, c'est déjà si bien.
Que de douceur dans ton billet chère Colo avec les deux poèmes magnifiques et ce délicat colibri.
RépondreSupprimerBel après-midi et mes bisous.
Merci Denise, bonne journée à toi aussi.
SupprimerBeaucoup de finesse dans ton billet, ainsi que dans le dessin Chinois. Sur ta dernière photo, ne serait ce pas des asphodèles que tu nous montres ? Ton second poème "chante" mieux en espagnol que dans la langue de Molière. Bonne journée
RépondreSupprimerBonjour Chinou, oui les asphodèles sont innombrables et en fleur en ce moment ici.
SupprimerEt les genêts, "ginestas" sauvages ont de longues piques qui découragent d'en cueillir...
Tu as raison pour le second poème, il arrive qu'en quelques mots la traduction ne "sonne" joyeusement. Peut-être ne la retravaillant un peu...je vais voir.
Bonne journée à toi aussi!
Belle suspension avec le poème 1 ;-)
RépondreSupprimerLe colibri serait-il la forme ailée du haïku ?
C'est bien possible!
SupprimerRegarde ce que j'ai retrouvé... Voltaire en parle dans "le pays d'Eldorado" - Candide: : " desrobes d'un tissu de duvet de colibri".
Le chic du chic!
Comme c'est beau, ces poésies ! Justement, on m'a beaucoup parlé de colibri il y a quelques temps ! Merci.
RépondreSupprimerCet oiseau semble fasciner même les habitants des pays où il vit...
SupprimerBonne fin de semaine!
Je retrouve l'asphodèle comme à la maison (en Finistère Sud c'est l'asphodèle d'arrondeau) mais elle n'est pas encore en fleur, ça ne devrait pas tarder. Le colibri est un défi aux lois de la physique, tant il s'affranchit de la pesanteur, le premier poème aussi !
RépondreSupprimerL’île est couverte d’asphodèles fleuries en ce moment....majestueux. Et je suis étonnée qu'il y en ait chez toi aussi. Des climats bien différents!
SupprimerBonne soirée Sergio.
Les climats sont si différents, pourtant ils poussent tout autour de la zone littorale, j'en ai même qui poussent naturellement dans mon jardin. http://photo2breizh.eklablog.com/asphodele-d-arrondeau-en-finistere-sud-et-morbihan-a114159076
SupprimerMagnifiques tes photos! Merci.
Supprimer"Nos" asphodèles sont-elles de la même catégorie? je ne suis pas assez calée en botanique pour le savoir...mais je chercherai.
J'étais venue lire. Je reviens.Le colibri est pour moi synonyme de grâce.
RépondreSupprimerVive les asphodèles. Il y en aura quelques uns ici dans certains coins marécageux,mais dans quelque temps je pense.
Le colibri tient un peu du miracle, tu ne trouves pas?
SupprimerHasta pronto!
Fascinant petit oiseau !
RépondreSupprimerC'est le mot, oui Fifi!
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