12 nov. 2013

Elle souriait / Ella sonreía


Souvent on n'y prête pas l'attention qui les rendrait plus beaux, plus doux … et ces moments de la journée semblent banals, voire ennuyeux.

Un ciel, une musique, le passage d'un livre, une plante, un gâteau, une visite...

C'est à ceux-là que Bonheur du jour dédie son blog, ses écrits.
Ce texte du 7 novembre m'a touchée et sitôt l'autorisation reçue, le voilà, avec sa traduction et ce poème / sourire de Mario Benetti.
Grand merci à vous, dame Bonheur.
A menudo no se les presta la atención que les volvería más bonitos, más dulces...y esos momentos del día parecen a veces banales, tal vez aburridos.
Un cielo, una música, el párrafo de un libro, una planta, un pastel, una visita...
La autora del blog Bonheur du jour les dedica su atención y su nota del 7 de noviembre me pareció tan delicada que le pedí permiso para reproducirlo, traducirlo aquí.



Un deux trois ... Soleil !


C’est l’après-midi où on s’installe, dans un coin du grand salon de la maison de retraite, pour tricoter près d’un très vieux monsieur qui aime garder dans ses mains la pelote de laine et dérouler le fil peu à peu. Il dit qu’il aime faire ça car c’est comme un travail, que c’est utile.
Le silence est scandé de brèves paroles et du cliquetis des aiguilles. On s’arrête parfois pour mesurer et le très vieux monsieur, de sa seule main encore valide, tient ferme le bout du mètre et annonce les chiffres.
A l’opposé de la pièce, une dame observe la scène. Quelques rangs de tricot et, quand le regard se lève, elle s’est rapprochée un peu. Un tout petit peu. Encore quelques rangs, et elle a progressé de quelques mètres. Puis, elle est là, tout à côté. Toute souriante. Dans ses mains à la peau plissée et aux doigts torses, une aiguille et une pelote de laine.
- Je ne me souviens plus comment on fait.
On l’aide à remonter les mailles sur l’aiguille. On lui rappelle, doucement, qu’il faudrait une seconde aiguille.
- Ah oui… Mais je ne sais pas où elle est… Oh, mais j’irai à la mercerie en acheter une, ce n’est pas pour ce que ça coûte, hein ? Et vous, qu’est-ce que vous faites ?
- Une écharpe.
- Ah oui… Un cache-col. J’en faisais aussi à mes enfants. C’est le modèle ? dit-elle en regardant un catalogue posé sur le divan.
On lui tend le livret, qu’elle feuillette et qu’elle commente.
- J’aimerais bien faire celui-là, dit-elle, en montrant un mantelet rouge pour une petite fille. Et vous ? Qu’est-ce que vous faites ?
- Une écharpe.
- Ah oui… Un cache-col, enfin moi je dis un cache-col. J’en faisais aussi à mes enfants. Je tricotais beaucoup. Je faisais tout. Des bonnets, des pulls… Pour l’hiver. Il y a de belles choses, dans ce catalogue. Vraiment. Phildar...
- Voulez-vous le garder ?
- Volontiers, c’est très aimable. Vous êtes bien gentille. Et vous, qu’est-ce que vous faites ?

 - Une écharpe.
- Ah oui… Un cache-col. J’en faisais aussi à mes enfants quand ils étaient petits.
Quand on part parce que c’est l’heure, laisser le catalogue à la dame, tout sourire en feuilletant les pages.




                           Un, dos, tres... Sol!

Es por la tarde cuando nos instalamos, en un rincón del gran salón de la residencia de ancianos, para hacer punto cerca de un señor muy mayor a quien le gusta guardar en sus manos el ovillo de lana y desenrollarlo poco a poco. Dice que le gusta hacer esto ya que es como un trabajo, que es útil.
El silencio está puntuado de palabras breves y del ruido de las agujas. A veces nos paramos para medir y el señor muy mayor, de su única mano todavía válida, agarra firmemente el extremo del metro y anuncia las cifras.
Al otro lado de la habitación, una señora observa la escena. Algunas vueltas del punto y, al levantar la mirada, se ha acercado un poco. Un poquito. Algunas vueltas más, y ha progresado de unos metros. Después, está allí, justo al lado. Toda sonrisa. En sus manos de piel arrugada y dedos torcidos, una aguja y un ovillo de lana.
- No me acuerdo cómo se hace.
Le ayudamos a volver a subir los puntos en la aguja. Le recordamos, suavemente, que haría falta une segunda aguja.
-Ha, sí....Pero no sé donde está....Oh, pero iré a la mercería a comprar una, no es por lo que cuesta, verdad? Y usted, ¿qué hace?
- Una bufanda.
- Ha, sí...Un “tapa - cuello”. También hacía para mis hijos. ¿Es el modelo? dice mientras mira un catálogo en el sofá.
Le damos el librillo que ella hojea y comenta.
- Me gustaría mucho hacer este, dice, enseñando una manteleta roja para una niña. ¿Y usted, qué hace?
- Una bufanda.
-Ha, sí...un “tapa - cuello”, bueno, yo digo “tapa-cuello”. También hacía para mis hijos. Tricotaba mucho. Hacía de todo. Gorros, jerséis...para el invierno. Hay cosas bonitas, en este catálogo. Realmente, Phildar...
- ¿Quiere quedárselo?
- Con mucho gusto, es muy amable. Es usted muy atenta. ¿Y usted, qué hace?
- Una bufanda.
- Ha, sí...un “tapa – cuello”. También hacía a mis hijos cuando eran pequeños.
Cuando es la hora, irse, dejar el catálogo a la señora, todo sonrisa al hojear las páginas.

Mario Benedetti

Arco iris                                             Arc - en - ciel

A veces
por supuesto
usted sonríe
y no importa lo linda
o lo fea
lo vieja
o lo joven
lo mucho
o lo poco
que usted realmente
sea

(...)

sonríe
y usted nace
asume el mundo
mira
sin mirar
indefensa
desnuda
transparente


y a lo mejor
si la sonrisa viene
de muy
de muy adentro
usted puede llorar
sencillamente
sin desgarrarse
sin desesperarse
sin convocar la muerte
ni sentirse vacía

llorar
sólo llorar

entonces su sonrisa
si todavía existe
se vuelve un arco iris.

Des fois
bien sûr
vous souriez
et peu importe
qu'en réalité
vous soyez jolie
ou laide
vieille
ou jeune
gens de beaucoup
ou de peu

(...)

vous souriez
et vous naissez
vous assumez le monde
regardez
sans regarder
sans défense
nue
transparente


et peut-être
si le sourire vient
de loin
de très loin à l'intérieur
vous pouvez pleurer
simplement
sans vous déchirer
sans vous désespérer
sans appeler la mort
ni vous sentir vide

pleurer
seulement pleurer

alors votre sourire
s'il existe encore
se transforme en arc-en-ciel
                                                  (Trad: Colo)



Merci Savarati.


"Par les meneaux
qui défigurent les ors du ciel
les griffures du temps
impriment une partition
oubliée

Les saisons s’échelonnent
sans qu’on puisse les dénombrer
longues robes monotones
devenues par l’iris fatigué
de plus en plus floues

Constante
l’horloge fait semblant
remontoir à contre-courant
rappelle les silhouettes alertes
et les cris dévoyés

Rejoindre la mémoire
effilée bien souvent
dans les couloirs tristes
couleurs délavées
soupirer avec ce qui reste de souffle
juste avant la nuit
qui pèse lourd

Elle est restée belle
la peau en parchemin
les veinules qui courent
et explosent parfois
les mains qui détressent l’écheveau
à peine commencé
déjà trop emmêlé
la bouche qui sans le savoir
remonte les commissures
ébauche d’un sourire
dont elle ignore le sens

Les autres
ceux qui veillent
ne savent pas
et cueillent cette fleur un peu fanée
juste au creux de sa bouche."

37 commentaires:

  1. Très bonne idée de reprendre ce beau texte de "Bonheur du jour" qui m'a fort touchée aussi. Les sourires des photographiées et du poète l'accompagnent à merveille. Bonne soirée, Colo.

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    1. Une forme d'accompagner en mots et chaleur ceux / celles dont les parents sont devenus bien âgés.
      Je t'embrasse Tania.

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  2. C'est beau un sourire arc-en-ciel !
    Et moi qui ai repris mes aiguilles pour ma petite fille,ce texte de" Bonheur du jour" ne peut que me ravir ! Merci à vous deux car j'avais raté ce bonheur !!! C'est rattrapé grâce à toi Colo !!!
    Beau jeudi !

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    1. Bonjour Enitram, ces fils et aiguilles qui réunissent les générations!
      Je me réjouis que tu n'aies pas tout à fait "raté" ce Bonheur pensé et écrit avec tant de délicatesse.
      Excellente journée.

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  3. C'est une histoire vraiment touchante que nous a fait partager "Bonheur du Jour", j'aime son blog qui nous rappelle par petites touches qu'il se passe toujours quelque chose de bien dans une journée, pour peu que l'on y prête attention.

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    1. Bonjour matinal Aifelle, se lever tôt est pour moi un de ces Bonheurs.
      Tout est calme, et accompagner l'apparition de la lumière, indispensable!
      Je te souhaite de beaux moments aujourd'hui.

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  4. Je suis vraiment très touchée, j'en ai les larmes aux yeux, de voir mon texte associé à ce poème magnifique.
    Et les photos... Merci.

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    1. Ce poème vous accompagne de ses sourires chère Bonheur.

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  5. Ces jolis textes sont le soleil de ma journée !
    Simplicité et attention sont touchantes. Le poème est lumière ! Bonne et radieuse journée Colo !

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    1. Me / nous voilà bien contentes pour toi Serge.
      Excellente journée pour toi aussi! (il pleut ici mais peu importe, dedans tout est lumière)

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  6. Ce texte m'a beaucoup plu chez Bonheur du jour et ce poème accompagne son texte à merveille!

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    1. J'ai eu la chance de trouver ce poème de Benedetti pour y ajouter quelque chose de personnel.
      Bonne journée Terre Indienne!

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  7. je vois que nous avons les mêmes bonnes adresses, ce texte m'avait touché en effet et tu le mets parfaitement en valeur avec les photos et le poème
    Vive les échanges bloguesques

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    1. Ces échanges m’enchantent, tu le sais...ne pas rester dans mon coin d'île et publier seulement mes petits trucs...
      Merci Dominique, bonne journée...pluvieuse comme ici?

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  8. J'avais également beaucoup aimé ce texte, Colo, et j'admire ta capacité à le traduire ! Des choses que nous ressentons tous et qui font notre humanité.

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    1. Bonsoir Annie, ces ressentis là sont universels, oui.
      Cela fait 37 ans que je vis "en espagnol", c'est plutôt le français que j'aurais tendance à oublier!
      Bonne soirée.

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  9. J'avais lu ce texte depuis mon lit d’hôpital et l'avait trouvé fort émouvant
    Du reste elle a une un nombre phénoménal de commentaires
    De ces moments de bonheur des visites qui font du bien
    Bonne soirée
    Bises

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    1. Très chère Aloïs, je t'envoie des nuages blancs, légers, très affectueux. J'espère que tu vas mieux et t'embrasse bien fort.

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  10. J'avais lu ce texte chez Bonheur du Jour et cela m'avait rappelé des souvenirs, alors je n'ai pas commenté, tout semblait avoir si bien été formulé !
    Ce poème est beau dans sa simplicité.
    J'avais écrit quelque chose sur la vieillesse... je crois que tu l'avais lu chez moi
    "Par les meneaux
    qui défigurent les ors du ciel
    les griffures du temps
    impriment une partition
    oubliée

    Les saisons s’échelonnent
    sans qu’on puisse les dénombrer
    longues robes monotones
    devenues par l’iris fatigué
    de plus en plus floues

    Constante
    l’horloge fait semblant
    remontoir à contre-courant
    rappelle les silhouettes alertes
    et les cris dévoyés

    Rejoindre la mémoire
    effilée bien souvent
    dans les couloirs tristes
    couleurs délavées
    soupirer avec ce qui reste de souffle
    juste avant la nuit
    qui pèse lourd

    Elle est restée belle
    la peau en parchemin
    les veinules qui courent
    et explosent parfois
    les mains qui détressent l’écheveau
    à peine commencé
    déjà trop emmêlé
    la bouche qui sans le savoir
    remonte les commissures
    ébauche d’un sourire
    dont elle ignore le sens

    Les autres
    ceux qui veillent
    ne savent pas
    et cueillent cette fleur un peu fanée
    juste au creux de sa bouche."

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    1. Je m'en souviens Savarati mais suis enchantée de le relire.
      Je le remonte dans mon billet, merci!

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  11. Souvent je me recharge de petits moments, aile de papillon, légers et émouvants en lisant ces instants de bonheur simples chez Bonheur du jour. Et là avec Arc-en-ciel, émue aux larmes... Les perles du temps ne font rien à la sensibilité du coeur...

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    1. Bonjour Lou, ce poème de Benedetti, comme la plupart de ses poèmes, est rempli d'émotions.
      Je t'envoie un beso arco iris.

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  12. Le texte sur la vieillesse me touche beaucoup. Cela renvoie inexorablement au poids de la vie passée, aux souvenirs emmagasinés, aux détails, au temps qui passe et qui nous mène vers le bout du tunnel. Mais sommes-nous dans un tunnel ou sur un pont ?

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    1. Bonjour Obni, pour avoir lu chez toi des textes très émouvants sur ce sujet, je savais que ces mots te toucheraient.
      Peut-être dépend-il de nous, qui ne sommes pas encore dans la vieillesse, que ce chemin soit pour eux / elles un pont?
      Amicalement.

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  13. Ce texte magnifique sur la vieillesse me glace d'effroi car il me rappelle des faits que je préférerais oublier et un avenir que je n'ai pas envie de vivre.
    As-tu remarqué lorsque tu souris à quelqu'un, la lumière qui s'éclaire sur son visage, la porte qui s'ouvre, la douce connivence. Le sourire la plus belle arme que je connaisse.
    je t'embrasse avec le sourire !

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    1. L'important Sable est sans doute de ne pas les oublier...
      Tu as raison le sourire a quelque chose de magnétique, souvent contagieux!
      Merci pour beso illuminé, il même dissipé les nuages lourds de pluie qui circulaient ce matin..un beso Magette!

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    2. Ah ne cherche plus les nuages de pluie ! Ils sont chez nous, et même ils ont l'audace de se transformer en neige. Elle tombe sur les collines au-dessus du village ( à 700 m d'altitude à peu près ). Bonnets gants gros pulls et ... sourires, la vie est belle Mageta ! ! !

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  14. Ah oui, les bonheurs simples, jeunes ou vieux, arrêtons-nous ! Quiétude, sourire du quotidien, heure paisible, je revois ma grand-mère au tricot, la tête dodeline en murmurant je ne sais quel chanson tandis que je fixe ce poil tenace sur le menton...

    Merci de les célébrer et de rendre hommage à Bonheur du jour qui nous y assiste et encourage régulièrement.
    Compliments à Savarati pour son beau texte sur la vieillesse.

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    1. Lenteur de l'âge, ténacité aussi malgré les doigts tordus, devenus malhabiles.
      Ma grand-mère se rasait le menton tous les matins....et piquait le soir! Elle est morte chez elle, à 97 ans, de vieillesse a-t-on dit.

      Les ponts entre les blogs sont une merveilleuse source, c'est vrai.
      Bon week-end Christian.


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  15. J'ai été touchée aussi par ce texte, J'ai laissé à la suite un message, me semble-t-il; tout comme je suis touchée par ceux que tu publies pour étayer cette idée de petits bonheurs.
    J'ai aussi admiré cette idée de petits bonheurs du jour, mais celui-ci est un grand petit bonheur.

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    1. Tu sais si bien mettre en avant ces couleurs de la vie Maïté, et deux plus deux font mille sourires!
      Bonne journée, un beso fuerte.

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  16. Que dire après tous ces beaux mots, tous ces poèmes , tous ces textes , celui de bonheur du jour qui me rappelle mon grand père quand à 87 ans il nous souriait en mimant inlassablement les gestes qu'il avait toujours faits, la couture!
    Sourire d'un jour, bonheur d'un jour .
    Bon week-end Colo et un grand merci à Bonheur du jour et à Savarati

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    1. Ce matin, si gris, pluvieux et froid, le plaisir est de découvrir vos mots Gérard.
      La terre chante, ravie de boire jusqu'à plus soif après avoir héroïquement résisté à 5 mois de sècheresse. Bonheur de la terre.
      Prenez soin de vous et de votre épouse, bon weekend Gérard.

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    2. Merci beaucoup Colo. Elle a recommencé tout doucement à travailler. Apparemment il n'y a plus de danger. Après un dur moment d'attente et d'angoisse elle peut enfin apprécier les choses et surtout les autres à leur juste valeur . Et je respire enfin aussi.
      Ici la terre avait soif, elle a bien bu ces derniers jours, mais aujourd'hui il fait beau. Juste un petit peu de brume ce matin mais déjà le soleil perce, il n'y a pas un nuage . Il fait un peu froid, mais ça ravigote!
      Je vous envoie mes plus beaux sourires .

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    3. Merci de me donner ces bonnes nouvelles Gérard. Après de telles angoisses, chaque heure du jour devient si précieuse; les autres, leurs joies et chagrins, si proches. Je suis si contente pour vous deux!
      J'écoute la radio en ce moment, la catastrophe du jour est la défaite des Bleus!!!! Vite, retour à la musique, cette petite fugue http://www.youtube.com/watch?v=Q5Mv3T3ANjY

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  17. Ce billet chez Bonheur du jour, je l'ai lu et mis un petit commentaire. Je le trouve magnifique et très émouvant. en le lisant, je me voyais, il y a déjà trois ans, lorsque maman faisait partie de ces gentilles dames où les jours se suivent dans un cocon et parfois la mémoire ancienne refaisait surface mais les jours et les dates ont été effacées.
    Un grand merci à Savarati pour son magnifique poème, très touchant.
    Merci chère Colo pour ton billet avec mes bisous.


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    1. Bonsoir Denise, mes parents sont malheureusement morts avant d'être vieux, mais je pense souvent à mon beau-père qui, lui, était dans ce cas si triste. Et puis à une fort vielle dame majorquine que j'ai adoptée, nous nous sommes adoptées, je suis un peu sa fille,tu vois?

      Je t'embrasse Denise, merci pour tes mots, à bientôt.

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