En
ce printemps 2020, volent, sautillent quantité de merles.
Principalement pour attraper au vol ou au sol, les petites dattes des
palmiers. Ceci est préférable à l’attaque en règle des cerises
ou des fraises!
Il
existe tant et tant de chansons, poèmes, récits... sur les merles.
Je
vous en propose quelques uns et j’aimerais bien que vous apportiez
, si vous en avez envie, des souvenirs ou n’importe quoi relatif
aux merles (et que j’ajouterais au billet).
En
esta primavera del 2020, vuelan, dan saltitos gran cantidad de mirlos.
Principalmente para atrapar al vuelo o en el suelo pequeños dátiles
de las palmeras. ¡Mejor esto que un ataque en toda regla a las fresas o
a las cerezas!
Existen
tantas canciones, poemas, escritos, relatos...sobre los mirlos.
Os
propongo algunos y me gustaría, si lo deseáis, que traigáis aquí
recuerdos, poemas, lo que queráis en relación con los mirlos.
Añadiré todo a la entrada.
Photo prise à Bruxelles, avril/mai 2020 |
D’abord
quelques une des “Treize manières de regarder un merle” de
Wallace Stevens.
Primero
algunas de las “Trece maneras de
mirar un mirlo” de Wallace Stevens.
I
Among twenty snowy mountains,
The only moving thing
Was the eye of the blackbird.
Among twenty snowy mountains,
The only moving thing
Was the eye of the blackbird.
Entre
veinte montañas de nieve,
La
única cosa que se movía
Era
el ojo del mirlo.
Dans
vingt montagnes enneigées,
Une seule chose était en mouvement :
L’œil du merle noir.
IVUne seule chose était en mouvement :
L’œil du merle noir.
A
man and a woman
Are one.
A man and a woman and a blackbird
Are one.
Are one.
A man and a woman and a blackbird
Are one.
Un hombre y una mujer
Son uno.
Un hombre y una mujer y un mirlo
Son uno.
Un
homme et une femme
Sont un.
Un homme et une femme et un merle noir
Sont un.
Sont un.
Un homme et une femme et un merle noir
Sont un.
V
I do not know which to prefer,
The beauty of inflections
Or the beauty of innuendoes,
The blackbird whistling
Or just after.
I do not know which to prefer,
The beauty of inflections
Or the beauty of innuendoes,
The blackbird whistling
Or just after.
No
sé qué preferir,
La
belleza de los acentos
O
la belleza de las insinuaciones,
El
mirlo silbando
O
el instante después.
Je
ne sais que préférer,
La beauté des inflexions
Ou la beauté des insinuations,
Le merle noir qui siffle
Ou tout de suite après.
La beauté des inflexions
Ou la beauté des insinuations,
Le merle noir qui siffle
Ou tout de suite après.
XII
The river is moving.
The blackbird must be flying.
El
río se estremece.
El
mirlo estará volando.
La
rivière est en mouvement.
Le merle noir ne peut qu’être en vol.
Le merle noir ne peut qu’être en vol.
NB.
Vous pouvez lire les Treize manières de regarder un merle, en
anglais et français ici:
Podeís
leer las Trece maneras de mirar un mirlo aquí:
https://circulodepoesia.com/2014/04/trece-maneras-de-mirar-un-mirlo-poema-de-wallace-stevens/Photo prise à Bruxelles, avril/mai 2020 |
Nous
avons bien sûr la belle ’”Histoire
d’un merle blanc “de A. de Musset
que vous pouvez lire en entier ici:
https://fr.wikisource.org/wiki/Nouvelles_et_Contes_(Musset)/Histoire_d%E2%80%99un_merle_blanc
Tenemos
la bonita Historia de un mirlo blanco, de A de Musset, lo
podéis leer entero aquí:
Je termine en musique, bien que le merle ait beaucoup d’autres histoires...
Termino, aquí lo
tenemos en música, aunque el mirlo tiene muchas otras historias,
À VOUS, (merci beaucoup)
Adrienne. "j'en avais un qui venait toujours près de moi quand je travaillais au potager, il savait que ça signifiait nombre de vers de terre avec lesquels se régaler, et je l'avais appelé Alfred, en l'honneur d'Alfred Brendel, parce qu'il était aussi bon musicien ;-)"
Fifi
Dédé : "Il y avait un jeune merle qui venait se poser sur le bord de la fenêtre
chez mes parents. Il apprenait à chanter. Mon Papa l'avait appelé
Jérémie. Quand le merle arrivait, mon papa se mettait à siffler à
l'intérieur. Le merle écoutait et ensuite sifflait à son tour. Après
quelques semaines, mon Papa a décrété qu'il lui avait appris à bien
siffler. En effet, Jérémie était devenu un as du chant mélodieux. ;-)
Tania: "L'expression "merle blanc" est une jolie variante pour "oiseau rare".
Je
suis heureuse, depuis le début de ce mois de mai, d'entendre à nouveau
chanter un merle dans l'îlot. A Bruxelles, il se raréfie, d'après les
dernières observations de Natagora, "conséquence probable de l’épidémie
du virus Usutu" qui frappe certains oiseaux depuis trois ans (désolée
pour cette note "en demi-teinte").https://www.natagora.be/news/les-oiseaux-de-nos-jardins-une-annee-en-demi-teinte"
Edmée: "Moi je me souviens d'un jour de Pâques, ma mère attendait avec impatience que ses petits-enfants se lèvent pour chercher les œufs que nous avions cachés dans le jardin, mais il s'agissait de la famille ronfleurs, et un merle a trouvé un bel œuf emballé dans du papier argenté, l'a retourné, retourné, et puis l'a pris et s'est envolé. Nous avons ri toute la journée en pensant aux plumes chocolatées par la suite si le merle a couvé la proie de son désir..."
Anne Le Maître: Poème écrit par elle.
Vous pouvez disposer
Ivre d’amour
et de printemps
le merle en habit de notaire
par son chant
fait lever le soleil
repeint la ville en rose
m’extirpe du sommeil
donne avec élégance
coup de grâce
à l’hiver
et congédie la nuit
d’un battement de trilles.
Puis d’un air affairé
s’en va dans l’herbe brune
mâchonner quelques vers.
Christian Wery : "...je retrouve deux photos de merles noirs , il s'agit d'une madame, pas vocalement aussi forte que le mâle mais travailleuse comme vous voyez....
C'était en juin 2013 : la nidification des merles va de mars à août.
Elles sont reprises sur mon
site photo (rubrique "oiseaux des parcs et jardins") qui s'est un peu diversifié depuis...
Zoë Lucider: "Je pense à Uccellacci e uccellini, le film de Pasolini, dans lequel
François d'Assise voulait évangéliser les oiseaux.Il s'agissait de
faucons (les grands oiseaux et de passereaux, les petits. Il n'y avait
pas de merles, mais il font partie de la confrérie
qu'il s'agit de convaincre de se conduire en frères -hélas, sans
succès-."
NB: Voici une scène du film:
Aifelle: "Et tu connais cette expression "siffle toujours beau merle", utilisée pour éconduire un dragueur qui n'a aucune chance ;-) ?"
La petite verrière: "J'apporte une toute petite pierre; mon grand-père, vrai homme des bois, disait " Quand le merle chante, l'hiver est fini !" Et dans ce domaine, mon grand-père avait toujours raison !"
Plumes d'anges: "Je t'apporte en pensées le chant des merles siffleurs que j'entendais petite fille chez mes grands parents, c'était un enchantement, peut-être est-il à l'origine de mon amour des oiseaux..."
K: "Ce matin au jardin un petit merle à l'allure bien sympathique s'affairait avec dextérité à récolter des brindilles. Il y a du nid dans l'air."
ça me fait toujours rire, 'mirlo', parce que c'est comme ça qu'on l'appelle dans mon dialecte flamand :-)
RépondreSupprimerj'en avais un qui venait toujours près de moi quand je travaillais au potager, il savait que ça signifiait nombre de vers de terre avec lesquels se régaler, et je l'avais appelé Alfred, en l'honneur d'Alfred Brendel, parce qu'il était aussi bon musicien ;-)
Ah ça donc, c'est le même mot...la mondialisation avant l'heure!
SupprimerL'auteur des photos me dit que ce merle est en effet devenu "son ami", apprivoisé en quelque sorte.
Alfred est un nom parfait pour un merle, oui, oui! Merci!
ça doit être un reste de l'occupation espagnole du temps de Philippe II
SupprimerProbablement oui, ce serait intéressant de faire quelques recherches à ce propos.
SupprimerCoup de coeur tout particulier pour le deuxième portrait. Le bec jaune ressort à merveille sur le flou sombre du fond ♥
RépondreSupprimerAutre préférence :
"Un homme et une femme
Sont un.
Un homme et une femme et un merle noir
Sont un.
Nous avons toujours des merles qui se promènent sur le gazon et j'adore les écouter.
J'espère que le lien s'est affiché correctement. Je reviendrai...
RépondreSupprimerMerci Fifi, je remonte la vidéo dans le billet.
SupprimerCoucou. Il y avait un jeune merle qui venait se poser sur le bord de la fenêtre chez mes parents. Il apprenait à chanter. Mon Papa l'avait appelé Jérémie. Quand le merle arrivait, mon papa se mettait à siffler à l'intérieur. Le merle écoutait et ensuite sifflait à son tour. Après quelques semaines, mon Papa a décrété qu'il lui avait appris à bien siffler. En effet, Jérémie était devenu un as du chant mélodieux. ;-) Bises alpines.
RépondreSupprimerUn as du chant mélodieux! Merci Dédé.
SupprimerBelles photos ! L'expression "merle blanc" est une jolie variante pour "oiseau rare".
RépondreSupprimerJe suis heureuse, depuis le début de ce mois de mai, d'entendre à nouveau chanter un merle dans l'îlot. A Bruxelles, il se raréfie, d'après les dernières observations de Natagora, "conséquence probable de l’épidémie du virus Usutu" qui frappe certains oiseaux depuis trois ans (désolée pour cette note "en demi-teinte").
https://www.natagora.be/news/les-oiseaux-de-nos-jardins-une-annee-en-demi-teinte
Oh,un virus merlier! J'ai lu l'article, peu de moineaux et autres aussi.
SupprimerJe pourrais t'en envoyer 13 à la douzaine, de chaque espèce;-)
Merci Tania.
j'ignorais que le merle avait été si inspirant aux poètes et autres artistes - une belle découverte encore une fois, merci colo
RépondreSupprimerJe suis allée moi aussi de découvertes en surprises. Bon, il y avait bien le temps des cerises et son merle, sinon...Merci à toi.
SupprimerJe ne savais pas que Mirlo se disait aussi dans le dialecte flamand. Moi je me souviens d'un jour de Pâques, ma mère attendait avec impatience que ses petits-enfants se lèvent pour chercher les oeufs que nous avions cachés dans le jardin, mais il s'agissait de la famille ronfleurs, et un merle a trouvé un bel oeuf emballé dans du papier argenté, l'a retourné, retourné, et puis l'a pris et s'est envolé. Nous avons ri toute la journée en pensant aux plumes chocolatées par la suite si le merle a couvé la proie de son désir...
RépondreSupprimerOh quelle anecdote amusante, l'image fait rire, merci!
SupprimerJe ne résiste pas à apporter ma pierre à ton hommage aux merles, ces oiseaux que j'adore, en te transmettant un poème que j'ai écrit il y a quelques temps déjà. Il est intitulé "Vous pouvez disposer" :
RépondreSupprimerIvre d’amour
et de printemps
le merle en habit de notaire
par son chant
fait lever le soleil
repeint la ville en rose
m’extirpe du sommeil
donne avec élégance
coup de grâce
à l’hiver
et congédie la nuit
d’un battement de trilles.
Puis d’un air affairé
s’en va dans l’herbe brune
mâchonner quelques vers.
Un tout grand merci Anne, son chant qui "congédie la nuit" devant ma fenêtre, là où se trouvent les palmiers, et surtout les dattes, est un réel plaisir.
SupprimerEs son élégance, un régal tu as raison.
que j'aime ton billet, je n'ai pas de souvenirs qui me viennent immédiatement mais peut être dans quelques temps quand mes neurones se connecteront un peu mieux
RépondreSupprimerPas de souci Dominique, si tes neurones retrouvent le bon chemin, un jour...
SupprimerJe pense à Uccellacci e uccellini, le film de Pasolini, dans lequel François d'Assise voulait évangéliser les oiseaux.Il s'agissait de faucons (les grands oiseaux et de passereaux, les petits. Il n'y avait pas de merles, mais il font partie de la confrérie qu'il s'agit de convaincre de se conduire en frères -hélas, sans succès-.
RépondreSupprimerMerci Zoë, se conduire en frères...dans un documentaire j'avais vu une groupe de corbeaux réunis sur un arbre, observant une minute de la silence après la mort de l'un d'eux, c’était très émouvant.
SupprimerMais quel plaisir cet article sur les merles ! Poèmes, citations, musique, mais tout y est ! Un grand merci. Je ne connaissais pas le poème de Musset. J'y repenserai quand je verrai des merles aujourd'hui. Et c'est vrai que ce Printemps, j'en vois plus que l'an dernier. Bonne journée !
RépondreSupprimerBonjour Marie, plusieurs personnes m'ont raconté qu’elles avaient réussi à "apprivoiser" des merles, en tout cas à en être approchées par eux.
SupprimerIci nous sommes partagés entre la lutte pour qu'ils ne déterrent pas les jeunes pousses du potager en cherchant des vers et le plaisir d'en voir autant. Tu vois, comme nous, beaucoup de jeunes, malhabiles en ce moment?
Bonne journée, un beso.
Des jeunes, non. Les parents les ont bien cachés, mais eux oui, certainement à la recherche de nourriture.
SupprimerAu début du confinement, j'ai eu la surprise de voir un merle s'installer devant mes fenêtres et siffler à n'en plus finir une partie de l'après-midi. D'habitude, je ne les entends pas. J'étais ravie bien sûr. Et tu connais cette expression "siffle toujours beau merle", utilisée pour éconduire un dragueur qui n'a aucune chance ;-) ?
RépondreSupprimerOh, non, je ne la connaissais pas!!! Excellente, hihihi, je vais la mettre dans le billet!
SupprimerBonne journée Aifelle.
Quelle belle idée que ce partage, Colo ! Un grand merci, tu renouvelles ici la forme du blog de belle manière.
RépondreSupprimerMerci pour cet enthousiasme Anne, je suis vraiment ravie de ces échanges.
SupprimerMerci pour ce partage! Bises alpines.
RépondreSupprimerbesos!
SupprimerJ'aime bp le chant du merle. C'est un oiseau très intelligent. Bisous
RépondreSupprimerTrès malin et habile. Et j'aime tant son chant! besos
SupprimerCet échange sur le merle est vraiment d'une grande richesse Colo !
RépondreSupprimerJ'apporte une toute petite pierre; mon grand-père, vrai homme des bois, disait " Quand le merle chante, l'hiver est fini !" Et dans ce domaine, mon grand-père avait toujours raison !
Je t'embrasse, belle journée !
Grâce à vous tous, une grande variété. Merci beaucoup!
SupprimerLe groupe qui chante chez Aifelle est : Birds on a wire.
RépondreSupprimerDeux beaux merles 😊
Oh merci Pascale! En effet...belles voix.
SupprimerBon dimanche alors.
Je t'apporte en pensées le chant des merles siffleurs que j'entendais petite fille chez mes grands parents, c'était un enchantement, peut-être est-il à l'origine de mon amour des oiseaux... Bises et doux après midi à toi. brigitte
RépondreSupprimerMerci pour ce souvenir Brigitte.
SupprimerCe matin au jardin un petit merle à l'allure bien sympathique s'affairait avec dextérité à récolter des brindilles. Il y a du nid dans l'air.
RépondreSupprimerUn peu de rumba aussi?
SupprimerMerci.
belles histoires de merles que je ne connaissait pas. Ainsi que des commentaires très inspirés!
RépondreSupprimerHola Olivier, oui, beaucoup d'apports "merliers", on pourrait y ajouter, des Beatles, the blackbird!
SupprimerBonne fin de journée, merci d'être passé.