22 janv. 2014

En ce temps-là / En aquel tiempo

Le poète chilien d'aujourd'hui vous le connaissez peut-être grâce à sa prose, ces deux romans: "Les détectives sauvages" ou "2666".
Roberto Bolaño...dans la revue l'Express, cet excellent article sur lui: ici


Tal vez conozcáis al poeta chileno de hoy, Roberto Bolaño a través de su prosa, sus dos novelas "Los detectives salvajes" o "2666"
Aquí mucha información sobre él.

Le peintre, chilien aussi, est Benito Rebolledo (1881-1965) 

Benito Rebolledo


Mais nous parlons ici de poésie...
Pero hablamos aquí de poesía...


Extrait de Les chiens romantiques
Roberto Bolaño

En ce temps-là j'avais vingt ans
et j'étais fou.
J'avais perdu un pays
mais j'avais gagné un rêve.
Et si j'avais ce rêve
le reste était sans importance.
Travailler, prier
ou étudier à l'aube
auprès des chiens romantiques.
Et le rêve vivait dans le vide de mon esprit.
Une chambre en bois,
dans la pénombre,
dans l'un des poumons du tropique.
Et parfois je rentrais en moi
et je rendais visite au rêve : statue qui s'éternise
en des pensées liquides,
un ver blanc qui se tord
dans l'amour.
Un amour débridé.
Un rêve dans un autre rêve.
Et le cauchemar me disait : tu grandiras.

Tu laisseras derrière toi les images de la douleur et du labyrinthe
et tu oublieras.
Mais en ce temps-là grandir aurait été un crime.
Je suis ici, dis-je, avec les chiens romantiques
et c'est ici que je vais rester.

(Trad: Colo)

La risa del mar / le rire de la mer B. Rebolledo

Extracto de Los Perros románticos
Roberto Bolaño


En aquel tiempo yo tenía veinte años  
y estaba loco.  
Había perdido un país  
pero había ganado un sueño.  
Y si tenía ese sueño  
lo demás no importaba.  
Ni trabajar ni rezar  
ni estudiar en la madrugada  
junto a los perros románticos.  
Y el sueño vivía en el vacío de mi espíritu./  
Una habitación de madera,  
en penumbras,  
en uno de los pulmones del trópico.  
Y a veces me volvía dentro de mí/  
y visitaba el sueño: estatua eternizada  
en pensamientos líquidos,  
un gusano blanco retorciéndose  
en el amor.  
Un amor desbocado.  
Un sueño dentro de otro sueño.  
Y la pesadilla me decía: crecerás.  
Dejarás atrás las imágenes del dolor y del laberinto 
y olvidarás.  
Pero en aquel tiempo crecer hubiera sido un crimen.
Estoy aquí, dije, con los perros románticos
y aquí me voy a quedar.

Portrait d'enfant B. Rebolledo

En quoi Bolaño est-il si important ? Chaînon manquant entre Borges, Cortazar et la littérature pop américaine, ce fondateur du mouvement "infraréaliste" a imposé son univers onirique où toutes les mystifications et les faux-semblants sont possibles, sa vision éthérée des intellectuels ou son traitement original du totalitarisme (il fut un temps incarcéré, sous Pinochet) - il n'y a qu'à se souvenir de sa vraie fausse anthologie de La Littérature nazie en Amérique.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-chiens-romantiques_1091231.html#joXlxdqS1GjE8CSP.99
En quoi Bolaño est-il si important ? Chaînon manquant entre Borges, Cortazar et la littérature pop américaine, ce fondateur du mouvement "infraréaliste" a imposé son univers onirique où toutes les mystifications et les faux-semblants sont possibles, sa vision éthérée des intellectuels ou son traitement original du totalitarisme (il fut un temps incarcéré, sous Pinochet) - il n'y a qu'à se souvenir de sa vraie fausse anthologie de La Littérature nazie en Amérique.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-chiens-romantiques_1091231.html#joXlxdqS1GjE8CSP.99
En quoi Bolaño est-il si important ? Chaînon manquant entre Borges, Cortazar et la littérature pop américaine, ce fondateur du mouvement "infraréaliste" a imposé son univers onirique où toutes les mystifications et les faux-semblants sont possibles, sa vision éthérée des intellectuels ou son traitement original du totalitarisme (il fut un temps incarcéré, sous Pinochet) - il n'y a qu'à se souvenir de sa vraie fausse anthologie de La Littérature nazie en Amérique.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-chiens-romantiques_1091231.html#joXlxdqS1GjE8CSP.99
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En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-chiens-romantiques_1091231.html#joXlxdqS1GjE8CSP.99
En quoi Bolaño est-il si important ? Chaînon manquant entre Borges, Cortazar et la littérature pop américaine, ce fondateur du mouvement "infraréaliste" a imposé son univers onirique où toutes les mystifications et les faux-semblants sont possibles, sa vision éthérée des intellectuels ou son traitement original du totalitarisme (il fut un temps incarcéré, sous Pinochet) - il n'y a qu'à se souvenir de sa vraie fausse anthologie de La Littérature nazie en Amérique.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-chiens-romantiques_1091231.html#joXlxdqS1GjE8CSP.99
En quoi Bolaño est-il si important ? Chaînon manquant entre Borges, Cortazar et la littérature pop américaine, ce fondateur du mouvement "infraréaliste" a imposé son univers onirique où toutes les mystifications et les faux-semblants sont possibles, sa vision éthérée des intellectuels ou son traitement original du totalitarisme (il fut un temps incarcéré, sous Pinochet) - il n'y a qu'à se souvenir de sa vraie fausse anthologie de La Littérature nazie en Amérique.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-chiens-romantiques_1091231.html#joXlxdqS1GjE8CSP.99
En quoi Bolaño est-il si important ? Chaînon manquant entre Borges, Cortazar et la littérature pop américaine, ce fondateur du mouvement "infraréaliste" a imposé son univers onirique où toutes les mystifications et les faux-semblants sont possibles, sa vision éthérée des intellectuels ou son traitement original du totalitarisme (il fut un temps incarcéré, sous Pinochet) - il n'y a qu'à se souvenir de sa vraie fausse anthologie de La Littérature nazie en Amérique.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-chiens-romantiques_1091231.html#joXlxdqS1GjE8CSP.99
En quoi Bolaño est-il si important ? Chaînon manquant entre Borges, Cortazar et la littérature pop américaine, ce fondateur du mouvement "infraréaliste" a imposé son univers onirique où toutes les mystifications et les faux-semblants sont possibles, sa vision éthérée des intellectuels ou son traitement original du totalitarisme (il fut un temps incarcéré, sous Pinochet) - il n'y a qu'à se souvenir de sa vraie fausse anthologie de La Littérature nazie en Amérique.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-chiens-romantiques_1091231.html#joXlxdqS1GjE8CSP.99

33 commentaires:

  1. comme tu le dis on le connait en France plus pour ses romans que pour sa poésie, un manque à réparer

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    1. Sa poésie n'est pas ce qu'on appelle "facile" Dominique, très onirique mais réaliste en même temps...prends le temps un jour si tu veux de lire quelques poèmes.

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  2. Vraiment une belle découverte pour moi: Roberto Bolaño, avec l'article de l'Express qui le présente parfaitement. Je vais me renseigner sur "2666", qui me fera peut-être reprendre un peu de SF intelligente, délaissée depuis très longtemps. Un pont entre Borges et Cortazar, entre la poésie et la prose, voilà qui vaut que j'y consacre du temps, si celui-ci m'est accordé dans une période un peu chahutée (déménagement en vue).

    C'est une bonne idée que ce billet, Colo !

    Le peintre, comme tous les bons figuratifs, semble avoir un trait dur, jouant fort des contrastes, au couteau peut-être.

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    1. Un déménagement? Oh là, là, ça prend beaucoup de temps et d'énergie! Poco a poco...
      Je suis aussi fort occupée à ranger tous mes billets, depuis le début, dans les nouvelles catégories en haut de page. Il me reste toute l'année 2013, mais je suis fort contente d'avoir, enfin, des listes disponibles!
      Bon courage à vous deux Christian, à bientôt.

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  3. Ne pas vouloir grandir, grandir quand même, puis garder comme on peut sa folie jeune ... Avec ce peintre de l'enfance, tu me fais découvrir ces deux artistes chiliens. Merci aussi pour l'article. Douce journée, Colo.

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    1. Merci Tania. J'aime beaucoup le portrait de la petite fille boudeuse!
      On dit de Rebolledo que c'est un pré-impressionniste ou un impressionniste tout court...enfin, j'ai lu cela sur des sites chiliens.
      Bonne journée ma belle, un beso.

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  4. Chez moi j'ai introduit un index des auteurs en marge de blog. Je le gère moi-même. Il a fallu le temps de tout indexer.

    Oui, déménager alors que nous aurions volontiers fini nos jours ici. Je dis toujours qu'il faut un an au moins pour se faire à un autre endroit. Nous allons vérifier cet avis en espérant avoir un peu tort.

    À bientôt.

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    1. Déménager malgré soi, quelle tristesse.
      Essayez d'apercevoir les avantages de la nouvelle habitation- Bien amicalement.

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  5. j'ai une Sud-Américaine en classe jusqu'en juin et ce poème me fait beaucoup penser à elle... malheureusement, elle n'aime pas la poésie

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    1. Peut-être est-ce l'occasion de la réconcilier avec la poésie, un déclic est toujours possible !

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    2. Oui, oui, Serge, il faut croire aux déclics poétiques!
      Merci pour la suggestion.

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  6. Elle rend visite aux rêves?
    Je constate souvent un manque d'amour pour la poésie...bizarre.
    Bonne soirée Adrienne.

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  7. Merci pour cette belle traduction, Colo !

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  8. Tu me remets en mémoire que je veux lire "2666". Finalement, un certain nombre de romanciers écrivent des poèmes, mais curieusement on en parle beaucoup moins. J'aime "tu laisseras derrière toi les images de la douleur et du labyrinthe."

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    1. Je ne l'ai pas encore lu non plus Aifelle, mais tout ce que j'en ai lu m'incite vivement à le faire! Un roman hors des sentiers battus, aucun doute.

      Sinon, oui, c'est curieux cette mise de côté de la poésie, comme si elle était un genre mineur...un peu comme la sculpture par rapport à la peinture?
      Bonne journée Aifelle.

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  9. Les images s'entrechoquent, ça frotte et crée des étincelles, viva Bolaño !
    2666, je sais exactement où il est à la médiathèque, il me fait de l'oeil à chaque fois et je fais finir par y aller ! Mais pas immédiatement, ma pile de lectures (... contentant TROIS) ayant besoin de "descendre" un peu...

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    1. Jaillissent les idées et baissent les piles cher K!

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  10. Paroles répétées en boucle d'une chanson bien française :

    "Si tu peux pas fermer ta gueule le temps d'une soirée
    Juste m'oublier, me laisser respirer
    Si tu peux pas fermer ta gueule le temps d'une soirée
    Sans me saouler , ma tête va exploser...

    Quand je rentre du taf ma femme me raconte sa journée......
    ....
    Mais moi j'ai juste envie de lui dire
    .....etc, etc....
    "
    Voilà....( et encore j'ai sélectionné le meilleur) peut-être une des explications du manque d'intérêt de nos concitoyens pour la poésie....!

    Heureusement qu'il y a de vrais poètes comme Roberto Bolano et bien d'autres pour nous emporter vers des pays dont on ne soupçonnait même pas l'existence ( ou l'inexistence) . Heureusement qu'il y a des peintres aussi pour nous faire découvrir les êtres et les choses autrement.
    J'aime beaucoup la petite fille de Rebolledo dont l'expression est merveilleusement "croquée" et qu'on aurait envie de consoler. Très bonne journée Colo

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    1. Oh, Doux Jésus comme on dit ici, ça existe encore des gens qui écrivent ces mots, qui ont des idées pareilles! je suis sidérée...

      La petite fille, moi j'aurais bien envie de la faire éclater de rire! Son visage me plaît, loin des figures "posées", une expression qu'on connaît bien chez les enfants.....et les moins enfants d'ailleurs!

      Encore un billet au Chili la semaine prochaine. Un pays fascinant par sa géographie, son histoire, la variété de ses habitants aussi....
      J'espère que vous allez bien, votre femme aussi. Bonne fin de semaine Gérard.

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  11. Le poème que tu présentes me réconcilie à peine avec Bolano, je dis bien à peine !
    Je mets en garde les chiens - romantiques ou pas - : la lecture de 2666 risquent fort de les endormir pour une semaine ou plus ! J'ai la version poche de 2666 : 1353 pages ( ! ) Je me suis accrochée et j'ai finalement jeté l'éponge à la 700 ème page, la " tragédie de Ciudad Jarez " ( dont il doit être normalement question ) n'était pas encore à l'ordre du jour. 300 pages pour se décider si l'on va au Mexique ou non, c'est trop pour moi. Je ne remets pas en question le talent de Mr Bolano - Dieu, s'il existe, ait son âme - je ne me permettrais pas.
    Ce malheureux achat, étant donné son gabarit - 5,5 cm d'épaisseur - ne peut même pas être utilisé pour pallier à la déficience de stabilité du meuble de mon vestibule !
    Colo, si tu juges mon commentaire par trop iconoclaste, tu peux le supprimer, je comprendrai ! ! !
    Merci de me faire découvrir, Rebolledo que je ne connaissais pas.
    je t'embrasse fort et je m'en vais ... " à dos de lune " !

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  12. Ah bon! Ce serait donc un roman-fleuve quasi illisible, Sable. Avoir ton avis est précieux, moi je ne l'ai pas lu, voyons si quelqu'un d'autre l'a lu et abonde /ou non dans ton sens. Ou alors un amateur qui serait intéressé par ton "malheureux achat".
    Bonne balade à dos de lune plutôt que de --chien! hihihi.
    Je t'embrasse, bon week-end.

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  13. Je lis ici plus haut que l'on mentionne le "problème" de ceux qui n'aiment pas la poésie, et l'espoir du déclic... Moi non plus je ne suis pas attirée par la poésie, mais j'aime parcourir quelques blogs qui en présentent. Ce qui veut dire que je ne suis pas fermée. Certaines ne me disent rien, certaines m'amusent par leur rythme ou leurs images, et d'autres me touchent par ce que les mots ne disent pas mais dessinent.

    Je ne pense jamais devenir une grande adepte de la poésie, mais sans avoir besoin de déclic, parfois je suis gentiment touchée, et je me laisse remplir du beau.

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    1. Oh, l'idée de "problème" ne m'a jamais effleurée Edmée et je vois que tu continues à venir chez moi, ce qui me fait grand plaisir...Merci d'avoir mis en mots ce que tu ressens en lisant des poèmes.
      Bonne soirée!

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  14. Je fais partie de celles qui ont du mal avec les poémes, pour des raisons très personnelles, mais pas avec la poésie que je retrouve dans les romans, les tableaux, les photogaphies, la nature, des situations particulières...
    Je pense qu'il y a là une nuance !

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    Réponses
    1. Bien sûr Annie, et merci de nuancer; la poésie se trouve, et c'est bien heureux, bien au delà des poèmes eux-mêmes. Je me souviens d'un billet assez récent sur un photographe, Toni Catany, où chaque photo me semblait être un poème. http://espacesinstants.blogspot.com.es/2013/10/comme-des-poemes-como-poemas.html
      Bonne fin de semaine.

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  15. "En ce temps-là j'avais vingt ans
    et j'étais fou."
    Ces premiers vers m'ont fait penser de suite à :
    "On n'est pas sérieux
    quand on a dix sept ans"
    Découverte de sa poésie, merci pour ce billet ! Je vais lire l'article dans l'Express !
    Belle soirée
    Bises

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    1. Ce qui est essentiel ici est le thème de l'exil aussi Enitram. Bonne lecture, bon week-end!

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  16. Superbe poème..... Pour ma part il me touche beaucoup... j'aime bien quand ils sont dispersés comme ça comme des petits cailloux... J'en lis beaucoup moins qu'autrefois, lorsque j'étais jeune, mais je m'étonne toujours que des gens aient eu la force de persister leur vie durant dans la poésie...de voir et rendre compte du monde et de leurs sensation sous cet angle...

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    1. Bonsoir Kwarkito, moi aussi j'aime bien des poèmes épars, lire tout un recueil de poèmes à la suite ne m'est jamais arrivé. Certains poèmes racontent toute une histoire, comme un roman; un pan de vie, comme ce poème-ci je trouve.
      Il y a tellement de formes, de manières différentes d'écrire et de lire un poème...Tu parles de force de persister, moi je crois plutôt que certains écrivains-poètes trouvent là la forme la meilleure façon, pour eux-mêmes, de s'exprimer. Pourquoi s'aventureraient-ils dans une autre voie moins satisfaisante?
      Ceci dit, j'admire la concision, la précision, la rythme..enfin, tu le sais, j'aime les lire, les traduire, y réfléchir aussi.
      merci, un beso, bonne soirée.

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  17. Evidemment comme Enitram, me reviennent les mêmes paroles de Bachelet.
    Avec l'exil en plus et le superbe espoir mis en mots.
    Merci pour cette découverte. Le monde de la poésie est tellement grand qu'il y en a pour tous les goûts et je suis si admirative des formes différentes qui s'expriment à partir du même matériau des mots.
    Toujours un réel bonheur. un insatiable bonheur.

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  18. Plier les mots, les agencer subtilement et arriver à y glisser des émotions, de la beauté, tu le dis si bien Maïté.
    Un insatiable bonheur pour moi aussi.
    merci, je t'embrasse fort.

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