26 avr. 2011

Une mer, une île, un homme / Un mar, una isla, un hombre


Un billet à deux voix, deux voix pour parler d’une mer et d'une île, d'un homme et de ses livres.

Una nota a dos voces, dos voces para hablar de un mar y de una isla, de un hombre y de sus libros.

Colo et Dominique se sont alliées pour vous faire naviguer vers Majorque, quatre mains pour le billet qui est publié sur nos deux blogs, des photos d'Israel Pampín et Colo, un livre lu par Dominique , un petit bouquet du savoir de Colo sur son île et ses histoires d'invasions et de pirates......vous êtes prêts ?

Dominique y Colo se han aliado para haceros navegar hacia Mallorca, cuatro manos para la nota que se publica hoy en nuestros dos blogs, unas fotos de Israel Pampín y Colo, un libro leido por Dominique y un poco del conocimiento de Colo sobre su isla y unas historias de invasiones… ¿listos?

(clic pour agrandir les photos)

" Chaque jour de chaque été se lève et la lumière ne semble pas venir des cieux, mais s’élever, légère, fraîche, insolente, de la terre : les arbres et les talus s’amplifient lentement et se parent d’une délicate tonalité. Puis le soleil se renverse : les monts et les vallées se teignent d’un doré si intense, si clair qu’il stupéfie.

« Cada día de cada verano amanece y la luz no parece venir del cielo sino levantarse, ligera, fresca, insolente, de la tierra: los árboles y los taludes se amplifican lentamente y se visten de una tonalidad delicada. Luego el sol se vuelca: los montes y los valles se tiñen de un dorado tan intenso, tan claro que deja estupefacto” (Trad. Colo)

L’homme de l'île / El hombre de la isla

Né à Majorque, dans le village d’Andratx en 1937, décédé en 2009, fils d’une famille d’agriculteurs et pêcheurs, B. Porcel décida jeune qu’il voulait être écrivain. « Il a construit son monde magique et mythique autour de la terre, pauvre, d’Andratx avec des contrebandiers, des émigrants de Cuba, des marins intrépides, des histoires fantastiques et crédibles qu’il a rendus actuels avec les changements du tourisme et de la corruption » (El País 2009).

Nacido en Mallorca, en el pueblo de Andratx en 1937, fallecido en 2009, hijo de una familia de agricultores y pescadores, B. Porcel decidió de joven que quería ser escritor.” Construyó su mundo mágico y mítico alrededor de la tierra pobre de Andratx, con contrabandistas, emigrantes a Cuba, marineros atrevidos, historias fantásticas y creíbles, que hizo actuales con los cambios del turismo y la corrupción.” (El País 2009)

Il a publié un grand nombre de romans et sa vie fut intense, vous pouvez lire une belle biographie de lui dans le Magazine Littéraire

Publicó un gran número de novelas y tuvo una vida intensa, podéis leer una biografía interesante en La Vanguardia


Tout comme dans son livre sur la Méditerranée, dans Baleares il offre avec beaucoup d’amour non dénué d’une touche d’ironie et d’un bon sens critique, une vision historico-socio-artistique des îles et un très grand nombre de photos.

Al igual que en su libro sobre el Mediterráneo, en Baleares ofrece con mucho amor no desprovisto de un toque de ironía ni de sentido crítico, una visión histórica-socio-artística des las islas y un gran número de fotos.

Le livre de la mer / El libro del mar

Baltasar Porcel est l’auteur d’un livre monde, un livre qui tisse des liens historiques, artistiques, littéraires entre les pays, les villes qui bordent la Méditerranée. Un livre pour conter sept mille ans d’histoire de cette mer vecteur de civilisation.
Comme un très grand récit de voyage il nous emmène de la Grèce au delta du Nil, d’Istambul à l’Andalousie, de Corfou à Jérusalem, de Malte à ...Venise... car il prend aussi quelques libertés avec la géographie. On navigue et l’on marche d’île en île, de ports en ports.

Baltasar Porcel es el autor de un libro mundo, un libro que teje lazos históricos, artísticos, literarios entre los países, las ciudades que lindan el Mediterráneo. Un libro para contar siete mil años de historia de ese mar vector de civilización.

Como si fuera un relato muy grande de viaje nos lleva de Grecia al delta del Nilo, de Estambul a Andalucía, de Corfú a Jerusalén, de Malta a…Venecia…ya que se permite algunas libertades con la geografía. Navegamos y andamos de isla en isla, de puerto en puerto.


Une autre île : Capri photo © Laurent Dubreuil

C’est un guide tout à fait extraordinaire car les escales sont nombreuses, Porcel aime le vagabondage aussi bien historique que littéraire et l’on est comblé. Tous les héros de cette Méditerranée sont conviés, les Romains, les armées de Scipion l’Africain, Barberousse et les chevaliers de Malte, Soliman le magnifique, sans oublier Ulysse et Achille au plus fort de la bataille.
Le monde littéraire est là aussi : Pline racontant l’éruption du Vésuve, les poètes Andalous, Lampedusa le sicilien célébrant la mort de son monde.
On comprend en le lisant l’attrait qu’exerce la Méditerranée depuis des siècles et comment elle a su prendre dans ses filets aussi bien Byron le héros de Missolonghi que Nietzsche réfugié à Rapallo. Son récit a le lyrisme des grandes épopées et l’érudition d’une encyclopédie.

Es una guía absolutamente extraordinaria ya que las escalas son numerosas, a Porcel le gusta el vagabundeo tanto histórico como literario y nos colma. Todos los héroes de ese Mediterráneo están convidados, los romanos, los ejércitos de Scipio el Africano, Barbarossa y los caballeros de Malta, Soliman el magnífico, sin olvidar a Ulises y Aquiles en el momento más tenso de su batalla.

El mundo literario también está presente: Pline contando la erupción del Vesuvio, los poetas andaluces, Lampudesa el siciliano celebrando la muerte de su mundo.

Al leerlo se entiende el atractivo que ejerce el Mediterráneo desde hace siglos y cómo ha sabido retener en sus redes tanto Byron el héroe de Missolonghi que Nietzsche refugiado en Rapallo. Su relato tiene el lirismo de las grandes epopeyas y la erudición de una enciclopedia.

Baltasar Porcel qui présidait un Institut de recherche sur la Méditerranée, était un homme de convictions et il réussit parfaitement à vous convaincre sans jamais ennuyer. La vie économique, les batailles, les inventions, la mythologie, le livre couvre tous les champs sans jamais nous égarer.
Il cherche tout ce qui relie, qui rassemble : les paysages, les mêmes oliviers, les orangers, les forêts de châtaigniers, et le parfum de thym de la garrigue.
Un hymne bercé par les musiques du sud, car B Porcel veut croire que malgré les conflits du passé, les guerres civiles, et elles furent nombreuses et sanglantes, le bassin méditerranéen peut être une terre d’unité et de solidarité.

Baltasar Porcel, que presidía un Instituto de investigación sobre el Mediterráneo, era un hombre de convicciones y consigue perfectamente convencernos sin aburrirnos en absoluto. La vida económica, las batallas, las invenciones, la mitología, el libro cubre todos los campos sin perdernos nunca. Él busca todo lo que liga, une: los paisajes, los mismos olivos, los bosques de castaños, y el perfume del tomillo de la landa.

Un himno mecido por las músicas del sur ya que B. Porcel quiere creer que, a pesar de los conflictos del pasado, las guerras civiles, que fueron numerosas y sangrientas, la cuenca mediterránea puede ser una tierra de unidad y de solidaridad.

Le livre se termine chez lui à Majorque avec une touche intimiste qui vibre de son amour pour sa terre natale.

"Je marche au milieu de l’herbe verte, masse souple, pleine de chardons tendres qui seront beaux et agressifs. Il souffle un vent très léger et majestueux, qui apporte de vagues parfums de mer et de sève. Les dernières fleurs de l’amandier, fermeté laiteuse, sentent le miel. Mais l’arbre fruitier le plus généreux est le citronnier, avec sa succession constante de citrons, la merveille jaune et son parfum enivrant."

El libro se termina en su casa, Mallorca, con un toque intimista que vibra por su amor a su tierra natal.

“Ando por la hierba verde, masa flexible, llena de cardos tiernos que serán bonitos y agresivos. Sopla un viento muy ligero y majestuoso, que trae vagos perfumes de mar y savia. Las últimas flores del almendro, firmeza lechosa, huelen a miel. Pero el árbol frutal el más generoso es el limonero con su sucesión constante de limones, la maravilla amarilla y su perfume embriagador” (Trad: Colo)

Le livre : Baltasar Porcel - Méditerranée, Tumultes de la houle Baltasar Porcel Traduit de l’espagnol par Nelly Lhermillier - Actes Sud 1998
En catalán:
Mediterrània. Onatges tumultuosos


L’île en Méditerranée

Un peu d'histoire/ un poco de historia

Bref historique des premières invasions basé sur le livre Baleares de B. Porcel.

Breve histórico de las primeras invasiones basado en el libro Baleares de B. Porcel.

Comme la plupart des îles de la Méditerranée, Majorque, et malgré qu’on l’appelle « Isla de la calma », a toujours vu arriver des vagues de visiteurs-envahisseurs. Avant 992, date de l’occupation arabe qui dura jusqu’en 1229, l’île fut « visitée » tour à tour par les grecs, les romains qui fondèrent Palma et Pollença, les vandales et les byzantins.

Les arabes apportèrent énormément sur le plan de l’agriculture, de l’extraction de l’eau, - ces moulins à vent que vous pouvez encore voir partout dans la plaine.

Et de tous temps, des pirates de tous bords. Ce qui décida le Roi Jaime I de chasser les arabes de l’île.

« La conquête de Jaime I, roi de la Couronne catalano-aragonaise, en 1229, a été due en bonne partie à la piraterie qu’exerçaient sur les navires catalan les maures de l’archipel, alors les Almohades. »

Como la mayor parte de las islas del Mediterráneo, Mallorca, y a pesar de su apodo « Isla de la calma », siempre ha visto llegar olas de visitantes-invasores.

Antes de 992, fecha de la ocupación árabe que duró asta 1229, la isla fue “visitada” alternativamente por los griegos, los romanos que fundaron Palma y Pollença, los vándalos y los bizantinos.

Los árabes aportaron muchísimo en el plan de la agricultura, de la extracción del agua, - esos molinos de viento que todavía podéis ver en la llanura.

Y en todas las épocas, piratas de todos tipos. Es lo que decidió el Rey Jaime I de expulsar los árabes de la isla.

“La conquista de Jaime I, rey de la Corona catalana-aragonesa, en 1229, fue ya debida en buena parte a la piratería que ejercían sobre las naves catalanas los moros del archipiélago, entonces los almohades.”


Nombre d’entre eux venaient d’Afrique du Nord ou même de Turquie pour piller.

B. Porcel écrit que les arabes, excellents navigateurs, arrivaient sur de petites embarcations pour voler ou kidnapper des paysans, ce qui les intéressait bien plus que combattre, tandis que les turcs, moins habiles en mer, étaient des lutteurs féroces.

Mais ne croyez pas, ajoute-t-il, que les insulaires étaient des anges ! Non seulement ils se défendaient mais ils « rendaient visite » aux arabes pour essayer de récupérer les chrétiens pris en esclavage (Cervantès par exemple).

Que les côtes soient des endroits dangereux a eu d’innombrables conséquences : les villages sont intérieurs, seuls quelques pêcheurs vivaient au bord de mer, les habitants, méfiants, vivent repliés sur eux-mêmes dit Porcel, l’alimentation en est affectée… (un autre billet suivra qui parlera de culture et cuisine, oui !)


Muchos de ellos venían de África del Norte o incluso de Turquía para pillar. B. Porcel escribe que los árabes, excelentes navegadores, llegaban montados en pequeñas embarcaciones para robar o secuestrar campesinos, lo que les interesaba mucho más que combatir, mientras que los turcos, menos hábiles en el mar, eran luchadores feroces.

¡Pero no se crean, añade, que los isleños eran ángeles! No sólo se defendían sino que “visitaban” a los árabes para recuperar a los cristianos raptados cogidos como esclavos (Cervantes por ejemplo).

Que las costas sean lugares peligrosos tuvo innumerables consecuencias: los pueblos son interiores, sólo algunos pescadores vivían al borde del mar, los habitantes, desconfiados, viven replegados sobre si mismos dice B. Porcel, la alimentación se ve afectada… (otra nota seguirá que hablará de cultura y cocina,¡sí!)

Je terminerai ce billet par une fête commémorative, historico ludique qui a lieu en divers endroits de la Méditerranée et de Majorque, « Moros y Cristianos ».

Au village de Sóller elle a lieu le second lundi de mai et elle commémore l’exploit réalisé en 1561 quand la population locale s’opposa à une attaque de pirates turcs et algériens. Si elle a une base religieuse c’est son côté théâtral qui frappe le plus. Imaginez : la moitié de la population, principalement les jeunes, s’habille en maures, l’autre en chrétiens de l’époque (on dit que les habitants préfèrent être maures, mais… ?). Les combats commencent au port où débarquent les pirates qui gagnent les deux premières batailles. Se croyant déjà vainqueurs ils se rendent dans la ville où, sur la place, un guet-apens leur est tendu et le combat final est remporté…par les chrétiens. Dans ce chaos les femmes jouèrent un rôle important : elles tuèrent deux pirates avec une barre en fer et elles sont honorées pour ce haut fait.

Terminaré por una fiesta conmemorativa, historica-lúdica que tiene lugar en varios sitios del Mediterraneo y de Mallorca, “Moros y Cristianos”.

En el pueblo de Sóller tiene lugar el segundo lunes de mayo y conmemora la hazaña realizada en 1561 cuando la población local se opuso a un ataque de piratas turcos y argelinos. Si tiene una base religiosa es su lado teatral el que más llama la atención.

Imaginad: la mitad de la población, los jóvenes en mayoría, se viste de moros, la otra mitad de cristianos de la época (se dice que los habitantes prefieren ser moros, pero…?). Los combates empiezan en el puerto donde desembarcan los piratas que ganan las dos primeras batallas. Creyéndose ya vencedores, se dirigen a la ciudad donde, en la plaza, una trampa les espera y el combate final lo ganan…los cristianos.

En este caos las mujeres tuvieron un papel importante: mataron a dos piratas con una barra de hierro y se les honora por ese acto de valentía.

En son et images ici

Fotos de Moros y Cristianos Israel Pampín, gracias.

21 commentaires:

  1. J'ai pris grand plaisir à ce billet à quatre mains effectivement selon les blogs l'aspect visuel est différent
    Merci de transmettre mes remerciement à I Pampin pour le prêt généreux de ses photos
    Un petit salut aux lecteurs de langue espagnole !

    RépondreSupprimer
  2. Se costumer en pirate, c'est plus excitant, bien sûr ! C'est quelque chose, ce jour des Maures et des Chrétiens à Soller ! Merci pour l'histoire de l'île, que je découvre ici.
    Bravo, Colo & Dominique, pour ce beau billet à deux voix, en deux langues. Baltasar Porcel, un guide intéressant pour cette "terre d'unité et de solidarité" à laquelle nous aspirons tous et toutes.

    RépondreSupprimer
  3. **Merci à toi Tania, il faudra que tu viennes assister et voir tout cela!
    Un beso.

    RépondreSupprimer
  4. tout à l'air rentrer dans l'ordre effectivement sur tous les blogs de blogger ouf !

    RépondreSupprimer
  5. **Comme tu dis Dominique,OUF...il y a des matins où tout va de travers!

    RépondreSupprimer
  6. J'aime bien le portrait de Baltasar Porcel, l'entrelacement des peuples de la méditerranée, et l'histoire de la fête des pirates maures et chrétiens. Dès que j'ai lu l’Odyssée, j'ai pensé que la méditerranée était un lieu magique. A bientôt Colo.

    RépondreSupprimer
  7. @ Colo et Dominique

    A la question "aimez-vous Brahms ?"
    La réponse immédiate est "oui"
    quand c'est sous la forme d'un concerto à quatre mains...

    RépondreSupprimer
  8. **Oui Ren, cette mer si salée et plutôt immobile; ici presque pas de marées, ni d'embruns. ET pourtant tant d'histoires passées et oh combien présentes...Oui, à bientôt, take care.

    **JEA, merci, tant de musiques différentes unies par cette mer, tant de cultures qui parfois ont vécu ensemble,pacifiquement.
    Un concerto tellement agréable que celui-ci!

    RépondreSupprimer
  9. Billet passionnant.
    Et deux fois plutôt qu'une!

    RépondreSupprimer
  10. Ah ben oui la piraterie au XVIe siècle, je connais un peu. Il existe une tapisserie de l'époque qui représente la flotte de Charles Quint chasssant celle de Barberousse et les batailles sur les îles entre pirates et impériaux au large de la Tunisie (dont Lampedusa peut-être).
    Passionnant billet.

    RépondreSupprimer
  11. **Euterpe, une tapisserie?
    Hum...je pars à la recherche, si j'en trouve une belle illustration je l'inclus, merci!

    RépondreSupprimer
  12. Il faut bien quatre mains pour tendre une si belle toile !

    RépondreSupprimer
  13. **Merci Lautreje! Pas tentée par un déguisement de pirate?

    RépondreSupprimer
  14. Quelle belle aventure, deux langues, quatre mains, une histoire rocambolesque, j’ai vraiment beaucoup aimé aussi bien le processus que le contenu. Je me suis un peu senti comme dans « Fortune de France » ou dans « Le nom de la rose » J’espère que vous pensez déjà à une suite…
    Super les 20 doigts ….

    RépondreSupprimer
  15. **Lali, c'est l'histoire des peuples de cette vieille Méditerranée qui est passionnante!

    **Olivier, mais oui, il y aura une suite, tu pourras même y déguster des ensaimadas.
    20 doigts ...et 2 têtes aussi.
    Merci et à bientôt, besos.

    RépondreSupprimer
  16. Super ce billet,une formule intéressante à 4 mains, bravo!
    La Méditerranée m'a aussi pris dans ses filets, comment résister...

    RépondreSupprimer
  17. **Bonjour Marcelle et merci!
    Je vis depuis très longtemps ici (à la campagne,je crains les pirates!!!),pourtant la beauté de la lumière, de la nature ne cesse jamais de m'émerveiller.

    RépondreSupprimer
  18. Une partition à deux voix passionnante !

    RépondreSupprimer
  19. Billet à 4 très sympa et intéressant... tout ne fut pas toujours idyllique sur l'île !!
    La petite vidéo avec les déguisements m'a bien amusée.

    RépondreSupprimer
  20. **Merci Danièle, ce fut passionnant à réaliser aussi!

    **MH,tu sais ces îles sont situées de telle façon qu'on peut y contrôler toutes entrées dans la Méditerranée depuis Gibraltar...il y a encore un observatoire sur la montagne la plus haute, le Puig Mayor, zone militaire, sécurisée....
    C'est une célébration fort amusante, tu as raison.
    A bientôt, amicalement.

    RépondreSupprimer
  21. Le billet est superbe, fouillé comme d'hab, et moi je retiens la beauté du citronnier (que veux tu on ne se refais pas) Biz

    RépondreSupprimer