Mer de joie, Magda Portal
Je suis une mer car je n’aurais pas été rivière.
Une mer sans lit
de joies vertes
et profondes solitudes.
Une mer englobant
la Vie et la Mort
d’où partent et où confluent
toutes les forces de la Vie.
Je suis une mer comme cette mer calme
que voient mes yeux
et que ceint la Terre
de son grandiose baiser blanc.
Je suis une Mer
pupilles du crépuscule
et voix d’aurore
comme cette mer bleue
que j’ai éveillée à mon premier voyage.
Cette mer, aux bras ouverts,
de la jeunesse éternelle
où se pose mon Espoir
mouette blanche
aux pupilles rose.
Je suis une Mer
genèse de la vie.
(Trad: Colo)
MAR DE ALEGRIA, Magda Portal
Yo soy
un mar porque no hubiera sido un río
Un mar sin cauces
de
verdes alegrías
y de profundas soledades.
Un mar
abarcador
de la Vida y la Muerte
del que parten y al que
confluyen
todas las fuerzas de la Vida.
Yo
soy un mar como ese mar en calma
que ven mis ojos
y que
ciñe la Tierra
con su soberbio beso blanco.
Yo
soy un Mar
pupilas de crepúsculo
y voz de aurora
Como
ese mar azul
al que yo desperté en mi primer viaje
Aquel
mar de los brazos abiertos
de la perenne juventud
Donde se
posa mi Esperanza
gaviota blanca
con las pupilas rosas.
Yo
soy un Mar
génesis de la vida.
Une mer
RépondreSupprimerEt la houle et le vent!
Une mer
Où s'enroulent le temps
Et la vie
Et l'instant !
Superbe ! Un tout grand merci Marie.
SupprimerMerci Colo !
RépondreSupprimerMerci Marie !
Coup de coeur aussi pour l'illustration joyeuse du dauphin !
Bonne soirée à toutes les deux !
Hop! Hop!
SupprimerMerci Fifi, bonne nuit.
J'aime cette mouette de l'espoir qui se pose sur la mer.
RépondreSupprimerBonne journée, Colo.
Espoir pour un bon week-end aussi Tania
SupprimerMer grandiose et généreuse "genèse de la vie" ...mais que fait-on de toi ?
RépondreSupprimerMerci Colo pour ce poème qui rafraichit et ensoleille notre matin.
Je viens justement de lire que la Méditerranée est la mer où se trouve la plus grande concentration de microplastiques du monde....
SupprimerEntre Vie et mort, écrit le poème, mais le poème est joyeux, alors un beso alegre!
Mer, genèse de la vie, pourvu qu'elle ne soit pas rancunière.
RépondreSupprimerNous lui devons tant.
Et ton poème traduit la sublime, ....
Mais où va dormir la mer quand elle se retire?
Amic@lement. ✅ Yann
Merci d'avoir apprécié ce poème, Yann, c'est la première fois que je traduits cette poétesse péruvienne, mais pas la dernière..
SupprimerRancunière ? Nous nous tuons nous-mêmes, elle restera, immense, généreuse, démontée parfois aussi.
Bon week-end
Oh le magnifique saut du dauphin ! La mer garde sa magie qu'elle soit calme ou plus agitée, la regarder emmène loin l'imagination. Je vois avec plaisir les vacanciers rentrer chez eux, je vais pouvoir y aller à nouveau librement (le surtourisme affecte aussi les côtes normandes, le week-end est infréquentable).
RépondreSupprimerTu as raison, la mer nous fascine toujours, et toujours changeante.
SupprimerLe surtourisme...partout, oui. Je suppose que ce sont principalement des français chez toi ?
A cette époque-ci il y a aussi beaucoup d'étrangers. En août pas mal d'Italiens, des Anglais toujours, des Allemands, des pays du nord, des Japonais ... Certains viennent chercher une certaine fraîcheur. Eux-même viennent de régions surchauffées.
SupprimerAh bon, c’est vraiment international ‼️ Même des japonais, j’en suis « baba »😀
RépondreSupprimerla mer sur le sable tel un bisou de notre planète : songe doux... 🌊🕊️
RépondreSupprimerun baiser ou/et une caresse...merci merci
SupprimerQuelle belle photo de dauphin ! La mer attire les touristes, dont je fus à partir de la fin des années 50 jusqu'à maintenant. Au bord de la mer, il y a des oiseaux, dans la mer des coquillages, des crabes, des poissons, des méduses aussi. C'est un endroit merveilleux. Bon dimanche, bises.
RépondreSupprimerBonjour Élisabeth, tu as raison, la mer est incroyablement peuplée. Bonne semaine.
SupprimerSplendide poème de cette auteure péruvienne, la couverture du livre est très belle elle aussi, quelle chance nous avons de découvrir ainsi des perles, merci ! Douce semaine dame Colo, bises. brigitte
RépondreSupprimerForce et calme, Vie et Mort, tout y est reflété, merci de l'avoir apprécié Brigitte. Un beso de sol y mar
SupprimerLa mer... J'en rêve toujours!
RépondreSupprimerJe suis en train de lire "Mer intérieure" de Christophe Ono-dit-Biot
Et hier, grâce aux webcams panoramiques, j'ai suivi l'avancée de la houle cyclonique sur le Golfe de Gascogne. Précisément sur la plage des basques à Biarritz.
Poème profond, couverture sublime.
Bisesssssssssssssss
Ce livre "Mer intérieure" a l'air magnifique, je viens de lire un article, merci chère Maïté, la mer n'est loin ni de toi ni de moi....mais qu'y a-t-il dedans ?
SupprimerJe t'embrasse, bonne journée.
En y réfléchissant bien, je crois que j'aurais aimé être un ruisseau. Je t'embrasse. Bonne journée.
RépondreSupprimer"je suis comme les petits ruisseaux ; ils sont transparents parce qu'ils sont peu profonds" écrivait Voltaire.
SupprimerEt la musique, légère...
Merci, un beso.