Décembre
gris et pluvieux, moment où les plages offrent des images, des
sensations uniques d'infinis confus, brillants et perturbés à la fois où je me sens si bien.
Je
voudrais pénétrer dans les profonds reflets,
pénétrer dans
la lumière de ces grands miroirs
que la mer forme dans les
sables de ses rivages,
et de leurs profondeurs horizontales,
loin,
mourir, vivre à peine.
Traduction
de Silvia Baron Supervielle.
Sobre
la arena
Quisiera
penetrar en los hondos reflejos,
penetrar en la luz de esos
grandes espejos
que forma en sus orillas el mar en las arenas
y
en sus profundidades horizontales, lejos,
morir, vivir apenas.
Peut-être,
car c'est moins connu, ignorez-vous qu'Isabelle la Catholique
(1451-1504), reine de Castille et épouse Ferdinand d'Aragon joua un
rôle primordial dans le rayonnement de l'art, spécialement de la
peinture flamande qui était sa préférée. Les deux peintres
officiels de la cour étaient Juan de Flandes (sans “r” en
espagnol) etMichel
Sittow.(tous
deux collaborèrent en de nombreuses occasions, pour
réaliser des tableaux, des retables à thèmes religieux - la vie
et les oeuvres de Mr Sittow sont d'un grand intérêt)
Mujeres
mecenas siempre ha habido. Pensad, por ejemplo, en Christina de
Suecia, Madame de Pompadour o Catherina II de Rusia. Quizás,
puesto que es menos conocido, ignoráis que Isabel la Católica
(1451-1504), reina de Castilla y esposa de Fernando de Aragon jugo un
importante papel en el resplandor del arte, especialmente de la
pintura flamenca, que fue su preferido. Los dos pintores oficiales de
la corte fueron Juan de Flandes y Michel Sittow.
Juan
de Flandes donc...parler de lui est simple car on ignore son vrai nom
et où il est né en 1465; il n'apparaît qu'en 1496 comme peintre de
la cour au service d'Isabelle la Catholique et ce jusqu'à sa mort à
elle en 1504.
Juan
de Flandes... hablar de el es sencillo pues se ignora su verdadero
nombre y donde nació en 1465; aparece por primera vez en 1496 como
pintor de la corte al servicio de Isabel la Católica y alli
permanece hasta la muerte de la reina en 1504.
Baptismo de Cristo (detalle)
Juan de Flandes
De
la minutie de sa peinture, de la perfection technique et des
compositions, d'une grande sensibilité envers les personnages, du
traitement des paysages et de la lumière on a déduit qu'il avait
été disciple de l'École de Bruges, et donc de Jan van Eyck.
Il
poursuivit son art à Palencia, les peintures du superbe retable de
la cathédrale sont de lui, ville où il mourut en 1519.
Debido a
la minuciosidad de su pintura, a la perfección de su técnica, a su
gran sensibilidad en la composición de los personajes y al uso de
los paisajes y de la luz, se ha deducido que había sido discípulo
de la escuela de Brujas y por ello de Jan van Eyck.
Continuó
ejerciendo su arte en Palencia (firmó las pinturas del soberbio
retablo de la catedral) donde murió en 1519.
Que
vous montrer? Bien sûr le portrait d'Isabelle de Castille, mais
aussi cet autre, si spécial, qui serait Catalina de Aragón peint en
1496.
¿Que
cuadros os mostraría? Naturalmente el retrato de Isabel de Castilla,
pero sobre todo este otro, tan especial, que sería el de Catalina de
Aragón (reina de Inglaterra como esposa de Enrique VIII) pintado en
1496.
Isabel de Castilla
Supposedly Catalina de Aragón
La
peinture religieuse ne m'attire pas particulièrement, mais voici
deux tableaux qui m'ont réjouie tant par leur délicatesse que
par...examinez plutôt la tête, pour le moins étonnée, de Lazare
ressuscitant.
La pintura
religiosa no me atrae particularmente, pero he aquí dos cuadros que
me han alegrado tanto por su delicadeza como por... mirad la cara,
cuando menos sorprendida, de Lazaro resucitado.
La resurrección de Lázaro
Puis
La tentation du Christ dans le désert, voyez par vous-mêmes les
détails qui m'ont fait sourire!
Luego
La tentación de Cristo en el desierto, ved por vosotros mismos lo
que me ha hecho sonreír.
La tentación de Cristo en
el desierto - Juan de Flandes y Michael Sittow
D'autres
liens où vous trouverez des infos, d'autres tableaux:
Une chanson des années '60, des photos de Mallorca ces années-là. Je n'y vivais pas encore mais en '77 oui, et pas mal d'endroits étaient encore ainsi.
Gracias à Dani qui me l'a envoyée:-)) en regrettant que ce ne soit pas Dalida qui l'ait chantée.
Julio
Cortázar, Argentin,
est
né en 1914 à Bruxelles et mort en 1984 à Paris. « Más sobre
escaleras » (titre original) est un petit appendice aux
fameuses « Instructions pour monter un escalier» que vous connaissez peut-être.
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Dans
un passage de la
bibliographie que je préfère oublier, nous avions expliqué qu’il
y a des escaliers
pour monter et des escaliers
pour descendre;
ce que nous n’avions
pas dit alors,
c'est qu'il existe aussi des escaliers pour aller
en arrière.
Les
usagers de ces engins salutaires comprendront sans trop d'efforts que
n'importe quel escalier recule si on le monte à l'envers, mais ce
qui reste à prouver, dans notre cas, c'est le résultat d'un
processus si insolite.
Essayez
avec n'importe
quel escalier extérieur.
Une
fois dominé le premier sentiment d'incommodité voire même de
vertige, nous découvrirons à chaque marche une nouvelle
perspective, qui, même si elle appartient à celle de la marche
précédente, la corrige, la critique et l’élargit.
Rappelez-vous,
il n'y a pas si longtemps, la dernière fois que vous aviez gravi les
escaliers de façon habituelle, le monde derrière vous demeurait
aboli par l'escalier lui-même, par son hypnotique ascension de
marches. Il suffira en revanche de l'aborder à reculons pour qu'un
horizon initialement limité par la clôture du jardin s'étende
maintenant jusqu'au petit champ des Peñalosa, embrasse ensuite le
moulin de la Turca, jaillisse jusqu'aux peupliers du cimetière, et,
avec un peu de chance, atteigne le véritable horizon, celui dont la
maîtresse de CE2 (2º primaire) nous enseignait la définition.
Et
le ciel ? Et les nuages ? Comptez-les lorsqu'ils sont au firmament,
buvez le ciel qui depuis son immense entonnoir vous tombe en plein
visage.
Peut-être
qu'ensuite, au moment de faire volte-face et de rentrer dans votre
appartement, dans cet univers domestique et quotidien, vous
comprendrez qu'ici aussi, il fallait regarder beaucoup de choses de
cette manière ; qu'une bouche, un amour, un roman, devaient aussi se
gravir à reculons.
Mais
faites attention, on trébuche et tombe facilement.
Il
y a des choses qui ne se laissent voir qu’en montant à reculons et
d'autres qui s'y refusent, effrayées par cette ascension qui les
oblige à tant se dénuder.
Entêtées
dans leur ascension et leur masque, elles se vengent cruellement de
quiconque monte à l’envers en quête de singularité, du petit
champ des Peñalosa ou des peupliers du cimetière.
Attention
à cette chaise, attention à cette femme.
En un
lugar de la bibliografía del que no quiero acordarme, se explicó
alguna vez que hay escaleras para subir y escaleras para bajar; lo
que no se dijo entonces es que también puede haber escaleras para ir
hacia atrás.
Los
usuarios de estos útiles artefactos comprenderán, sin excesivo
esfuerzo, que cualquier escalera va hacia atrás si uno la sube de
espaldas, pero lo que en esos casos está por verse es el resultado
de tan insólito proceso.
Hágase
la prueba con cualquier escalera exterior.
Vencido
el primer sentimiento de incomodidad e incluso de vértigo, se
descubrirá a cada peldaño un nuevo ámbito que, si bien forma parte
del ámbito del peldaño precedente, al mismo tiempo lo corrige, lo
critica y lo ensancha.
Piénsese
que muy poco antes, la última vez que se había trepado en la forma
usual por esa escalera, el mundo de atrás quedaba abolido por la
escalera misma, su hipnótica sucesión de peldaños; en cambio,
bastará subirla de espaldas para que un horizonte limitado al
comienzo por la tapia del jardín, salte ahora hasta el campito de
los Peñaloza, abarque luego el molino de la Turca, estalle en los
álamos del cementerio y, con un poco de suerte, llegue hasta el
horizonte de verdad, el de la definición que nos enseñaba la
señorita de tercer grado.
¿Y el
cielo? ¿Y las nubes? Cuéntelas cuando esté en lo más alto, bébase
el cielo que le cae en plena cara desde su inmenso embudo.
A
lo mejor después, cuando gire en redondo y entre en el piso alto de
su casa, en su vida doméstica y diaria, comprenderá que también
allí había que mirar muchas cosas en esa forma, que también en una
boca, un amor, una novela, había que subir hacia atrás.
Pero
tenga cuidado, es fácil tropezar y caerse.
Hay
cosas que sólo se dejan ver mientras se sube hacia atrás y otras
que no quieren, que tienen miedo de ese ascenso que las obliga a
desnudarse tanto; obstinadas en su nivel y en su máscara se vengan
cruelmente del que sube de espaldas para ver lo otro, el campito de
los Peñaloza o los álamos del cementerio.
Blanca
Andreu (La
Coruña 1959- ) est connue pour écrire une poésie néosurréaliste.
Voici
deux courts poèmes où l’océan est central. Des images
inattendues, vos imaginations, comme la mienne en les traduisant, va
être mise au travail...
Hommes
des océans
Je
navigue
sur
du blé céleste
entre
des herbes bleues parmi les champs marins.
Ici
sont mouettes les tourterelles
et
le merle, cormoran.
Ceux
qui labourent ces sillons humides
de
couleur verte et indigo
récoltent
de l’argenté
s’ils
sèment
rêves
ou
désirs
de
rentrer chez eux.
(Trad:
Colo)
Hombres
de los océanos Blanca Andreu
A
Miguel Lodeiro
Navego
sobre
trigo celeste
entre hierbas azules por los campos marinos.
Aquí
son gaviotas las tórtolas
y el mirlo, cormorán.
Los que
labran estos húmedos surcos
de color verde o índigo
recogen
plata
si siembran
sueños
o deseos
de volver al
hogar.
L'homme à la barre, Théo van RYSSELBERGHE,
MARINE
Je
t’ai vu, océan,
je
t’ai galopé sur le dos d’un violon
de
bois poli
d’un
poulain arrondi
couleur
du cerisier
et
tu étais, océan
un
pré
d’herbes
bleues
en
mouvement.
Comme
si tu étais
l’océan
lui-même
je
t’ai visité
océan
empereur
des eaux
miroir
profond du ciel
et
j’ai vu dans tes éternelles barbes d’écume
céréales
bleues et fleurs du silence.
(Trad: Colo)
Marina
Te
he visto, océano
te he galopado
a lomos de un violín
de madera pulida
de un potro alabeado
del color del cerezo
y eras, océano
un prado
de hierba azul
en movimiento.
Como si fueras
el propio olvido
te he visitado
océano
emperador de las aguas
espejo profundo del cielo
y he visto en tus eternas barbas de espuma
cereales azules y flores del silencio.
Dans ce curieux livre, très
mince en pages mais qui contient une foule de références
littéraires “Le poète est sous l’escalier”, Jacques Lèbre
parcourt la littérature internationale en mettant en correspondance
des phrases, des vers, relatifs à un thème. C’est surprenant et
très intéressant !
Ainsi,
le livre commence par un extrait de La Semaison de PhilippeJacottet:
L’attachement
à soi augmente l’opacité de la vie. Un moment de vrai oubli, et
tous les écrans les uns derrière les autres deviennent
transparents, de sorte qu’on voit la clarté jusqu’au fond, aussi
loin que la vue porte; et du coup plus rien ne pèse. Ainsi l’âme
est vraiment changée en oiseau.
Et
il trouve un écho dans la Neuvième poésie verticale de
Roberto Juarroz.
Insistir
demasiado en sí mismo
es gastar sin sensatez la sustancia del
mundo
Trop
s’attacher à soi-même
c’est
gaspiller la substance du monde
On
pourrait rechercher sans fin des correspondances entre les écrits
des auteurs dit-il, mais il clôt cette première partie par une
phrase de David Gascoyne dans Le journal de Paris et
d’ailleurs.
Nul
être au monde ne peut s’accomplir, ou réaliser quoi que ce soit,
à moins qu’il ne s’oublie complètement, à moins qu’il ne se
perde de vue: sans cet oubli de soi, impossibilité d’être
pleinement humain.
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NB: Merci Dominique de me l'avoir recommandé !
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Jacques Lèbre, Le poète est sous l'escalier, édition Corti, p. 9,10,11
Tú
también eres colina / Toi
aussi tu es colline 31 octobre 1945
Cesare
Pavese
Toi
aussi tu es colline
et
chemin de pierres
et
jeu entre les roseaux
et
tu connais la vigne
qui,
de nuit, se tait.
Tu es sans parole.
Il
y a une terre silencieuse
mais
elle n’est pas la tienne.
Il
y a un silence qui dure
parmi
les plantes et les collines.
Il
y a des eaux et des campagnes.
Tu
es silence fermé,
inflexible; tu es lèvres
et
yeux sombres. Tu es la vigne.
C’est
une terre qui attend
sans
dire un mot.
Les
jours ont passé
sous
des cieux ardents.
Tu
as joué aux nuages.
C’est
une mauvaise terre
-
et ton front le sait.
C’est
aussi cela la vigne.
Tu
retrouveras les nuages,
la
cannaie et les voix
comme
une ombre de lune.
Tu
retrouveras des mots,
par-delà la vie brève
et
nocturne des jeux,
par-delà
de l’enfance fervente.
Il
sera doux de se taire.
Tu
es la terre et la vigne.
Un
silence allumé
brûlera
la campagne
comme
des feux du soir.
Traduction de l'espagnol car je ne domine pas assez l'italien, Colo
Tú
también eres colina
y sendero de piedras
y juego entre las
cañas
y conoces la viña
que calla de noche.
Tú no
dices palabras.
Hay
una tierra callada
pero no es tierra tuya.
Hay un silencio
que dura
en plantas y colinas.
Hay campiñas y aguas.
Eres
silencio cerrado,
que no cede; eres labios
y ojos oscuros.
Eres la viña.
Es
una tierra que espera
sin decir una palabra.
Han pasado los
días
bajo cielos ardientes.
Tú has jugado a las nubes.
Es
una tierra mala
—y tu frente lo sabe.
Esto también es la
viña.
Reencontrarás
las nubes,
el cañizal y las voces
como una sombra de
luna.
Reencontrarás palabras
allende la vida breve
y
nocturna de los juegos,
allende la encendida infancia.
Será
dulce callar.
Eres la tierra y la viña.
Un silencio
encendido
quemará la campiña
como fogatas nocturnas.
Anche tu sei collina
e sentiero di sassi
e gioco nei canneti,
e conosci la vigna
che di notte tace.
Tu non dici parole.
C’è una terra che tace
e non e’ terra tua.
C’è un silenzio che dura
sulle piante e sui colli.
Ci son acque e campagne.
Sei un chiuso silenzio
che non cede, sei labbra
e occhi bui. Sei la vigna.
E’ una terra che attende
e non dice parola.
Sono passati giorni
sotto cieli ardenti.
Tu hai giocato alle nubi.
E’ una terra cattiva
la tua fronte lo sa.
Anche questo è la vigna.
Ritroverai le nubi
e il canneto, e le voci
come un’ombra di luna.
Ritroverai parole
oltre la vita breve
e notturna dei giochi,
oltre l’infanzia accesa.
Sarà dolce tacere.
Sei la terra e la vigna.
Un acceso silenzio
brucerà la campagna
come i falò la sera.
C'est le billet de Dédé "Octobre s'en vient" sur son beau blog Impermanences où elle m'interrogeait sur l'automne ici, aux Baléares, qui m'a fait me balader ce matin.
Octobre s'en va et j'ai eu du mal à trouver des signes de l'automne, du moins tel qu'il est plus au nord.
À peine quelques feuilles jaunies sur la vigne. Le rouge-ocre viendra plus tard. J’ignore quand car cette année, c'est exceptionnel, l'été ne nous a pas encore quittés.
Pourtant les fruits et légumes d'hiver, ceux que nous mangerons à partir de décembre, n'ont pas tenu compte de ces variations climatiques et ils grossissent, mûrissent.
Oranges, citrons, avocats seront à l'heure, l'automne végétal est normal, les grenades sont délicieuses, courges et potimarrons dans nos potages.
Partout des fleurs Dédé, encore des lavandes, une douce lumière ce matin.
Procure
ser en todo lo posible,
el que ha de reprender, irreprensible.
Sultán,
perro goloso y atrevido,
en su casa robó, por un descuido,
una
pierna excelente de carnero.
Pinto, gran tragador, su
compañero,
le encuentra con la presa encarnizado,
ojo al
través, colmillo acicalado,
fruncidas las narices y gruñendo.
—¿Qué
cosa estás haciendo,
desgraciado Sultán?, Pinto le dice.
¿No
sabes, infelice,
que un Perro infiel, ingrato,
no merece
ser perro, sino gato?
¡Al amo, que nos fía
la custodia de
casa noche y día,
nos halaga, nos cuida y alimenta,
le das
tan buena cuenta
que le robas, goloso,
la pierna del
carnero más jugoso!
Como
amigo te ruego
no la maltrates más: Déjala luego.
—Hablas,
dijo Sultán, perfectamente.
Una duda me queda solamente
para
seguir al punto tu consejo:
Di, ¿te la comerás, si yo la dejó?
C'est certain, nos rêves
varient selon les époques de notre vie, et deviennent moins
ambitieux en vieillissant. Mais, si on y arrive, cultiver une passion,
désirer, faire ou aller ou aimer aident tant à vivre.
Ainsi, on peut en rire et moi la première, je rêve encore (en secret) de devenir chanteuse d'opéra;-)) J'y travaille...
Voici un poème qui me semble exprimer ce que parfois nous ressentons.
DULCE CHACÓN (Madrid 1954-2003)
La construction d’un rêve
On a toujours le temps pour un rêve.
Il est toujours temps de se laisser emporter
par une passion qui nous entraîne vers le désir.
Il est toujours possible de trouver la force
nécessaire pour prendre son envol et se diriger vers
le haut.
Et c’est là, là seulement sur les hauteurs, que
nous pouvons déployer nos ailes de toute leur
extension.
Là seulement, au plus haut de nous-mêmes,
au plus profond de nos inquiétudes,
que nous pourrons écarter les bras, et voler.
(Trad: Colo)
LA CONSTRUCCIÓN DE UN SUEÑO
Siempre hay tiempo para un sueño.
Siempre es tiempo de dejarse llevar por una pasión que nos arrastre hacia el deseo.
Siempre es posible encontrar la fuerza necesaria para alzar el vuelo y dirigirse hacia lo alto.
Y es allí, y solo allí, en la altura, donde podemos desplegar nuestras alas en toda su extensión.
Solo allí, en lo más alto de nosotros mismos, en lo más profundo de nuestras inquietudes, podremos separar los brazos, y volar.