Voici
le troisième billet (les 2 premiers sont ici
et là)
qui traite d' expressions espagnoles. Cette fois encore je me suis amusée à les traduire littéralement...trouverez-vous leur signification?
Juan avait toujours
parlé par les coudes (hablar por los codos), intarissable
depuis son enfance. Souvent, faute de compagnie, il parlait seul et
là aucune limite à ses rêves, projets.
Intelligent et bon
élève, ses parents lui conseillèrent de devenir avocat: “avec une
telle verve, ce sera “coudre et chanter” (coser y
cantar) " disaient-ils.
Juan les avait crus.
Une fois ses études
terminées il pensa, oh erreur, que ce serait “arriver et baiser le
saint”(llegar y besar el santo)
Jamais il ne s'était
imaginé qu'autant de concurrents se présenteraient au même poste
d'avocat de l'entreprise BUHO. On lui donna le numéro 22,
chose qui le laissa à carreaux (quedarse a cuadros).
Dans
la salle d'attente il rencontra l'ancien avocat de la boîte qui lui
dit: celui qui veut des poissons doit se mouiller le cul (el que
quiera peces que se moje el culo).
Les autres candidats,
tous fort bavards, s'approchèrent et une discussion fort animée
s'ensuivit.
Fort
animée et de plus en plus bruyante, au point que l'avocat général
renvoya chaque hibou à son olivier (Cada muchuelo a su olivo)
C'est
penaud que Juan rentra chez lui; il avait pris sa décison: il
deviendrait oiseleur.
Coupe à l'oiseleur |
Wiki:
Tondo
d'une coupe ionienne à figures noires dite « coupe à
l'oiseleur ». Provenance : Étrurie (?), fabriqué dans la
Grèce de l'est v. 550 av. J.-C. Deux oiseaux, des oisillons dans un
nid, une sauterelle et un serpent sont dispersés dans un décor
végétal luxuriant où évolue le personnage central (peut-être
Dionysos si les arbres à ramures sont identifiés à des ceps de
vigne