Le piano et la guitare furent les inséparables compagnons de vie de Federico G.
Lorca
Voici un poème dédié à la guitare: pleurs et sanglots,
images...reflets d'une époque.
El
piano y la guitarra fueron los inseparables compañeros de vida de
Federico.
Aquí
dos poemas dedicados a la guitarra: llantos y sollozos,
imágenes...reflejos de una época.
Les
six cordes
La
guitare
fait pleurer les songes.
Le sanglot des
âmes
perdues
s'échappe par sa bouche
ronde.
Et
comme la tarentule,
elle tisse une grande étoile
pour
chasser les soupirs
qui flottent dans sa noire
citerne en
bois.
(Federico Gracia Lorca, Poème du Cante Jondo.
Poésies 1921-1927)
(trad:
Colo)
Las
seis cuerdas, F, García Lorca
1924
La
guitarra
hace llorar a los sueños.
El sollozo de las
almas
perdidas
se escapa por su boca
redonda.
Y
como la tarántula,
teje una gran estrella
para cazar
suspiros,
que flotan en su negro
aljibe de madera.
1924
Dessins de Lorca
ah le sanglot des âmes perdues merci merci M Lorca et merci aussi pour vos dessins.
RépondreSupprimerOh oui, il faut être Lorca pour faire soupirer les guitares...
SupprimerIl est sûr que Lorca connaissait la musique, en écrivant de main de maître, ce poème ingénieusement imagé et très harmonieux !
RépondreSupprimerJ'aime bien également ses deux dessins, d'une simplicité qui ne nuit pas à leur finesse.
Bonne fin de semaine
Merci Antoine, c'est à chaque fois une découverte Lorca, même si on a déjà lu le poème.
SupprimerBon week-end à toi aussi
Sur un air de guitare, on entend les sanglots qui s'échappent des cordes..
RépondreSupprimer"C’est un pleur monotone,
Comme le pleur de l’eau,
Comme le pleur du vent
Sur la neige tombée.
Il est impossible
De la faire taire.
Elle pleure sur des choses
Lointaines." Federico Gracia Lorca
L'époque se prêtait aux pleurs en Espagne...merci Marie, le pleur du vent...
SupprimerQuel joli poème et comme j'aime les deux dessins qui l'accompagne...quel talent ! Souvent le son de la guitare est comparé à des pleurs. C'est bien vrai, j'aime l'idée que jouer leur permet de s'échapper de sa "citerne en bois"...Merci pour cette nouvelle traduction
RépondreSupprimerMerci pour cet enthousiasme Manou, je suis contente que cela t'ait plu.
SupprimerBon week-end!
j'ai dû chercher aljibe dans mon dictionnaire ;-)
RépondreSupprimerquel drôle de mot, drôle de choix pour une si petite cavité, sèche en plus!
Aljbe, vient tout droit de l'arabe, un mot que j'aime bien prononcer..
SupprimerUn réservoir sec, ou rempli de larmes...oui, un choix étrange, mais relié sûrement à sa terre natale (mais il y en a beaucoup ici aussi).
Merci à Marie pour le poème supplémentaire, aussi beau que le premier. Ils me donnent envie d'écouter tout de suite de la guitare. Bon week-end Colo. Bises.
RépondreSupprimerTu as le choix dans les solos de guitare espagnol!
SupprimerJe t'embrasse
Une guitare fort mélancolique, les personnages joliment dessinés aussi.
RépondreSupprimerBonne après-midi, Colo.
La poésie espagnole de l'époque est triste et/ou tragique, on le comprend bien.
SupprimerBonne après-midi à toi aussi Tania
Les dessins sont dans le ton, en moins tristes grâce aux couleurs pastels.
RépondreSupprimerBonjour Christian, vous avez raison, oui, le pastel adoucit les sanglots, certainement. Peut-être employez-vous ces tons doux dans vos tableaux.
SupprimerBonne journée.