Image Circe Maia (Montevideo 1932)
Il sortit un moment dans le corridor
-le corridor sans personne -
il vit que le soleil entrait obliquement
-poussière dans l’air -.
Il fit quelques pas qui avancent
et traversent
le doré, l’oblique,
le solitaire.
Et tout reste derrière
une image
qui ne sera à personne.
Trado: Colo
Imagen Circe Maia, Montevideo 1932
Salió un momento al corredor
-el corredor sin nadie-
vio que el sol entraba oblicuamente
-polvo en el aire-.
Dio unos pasos que avanzan
y atraviesan
lo dorado, lo oblicuo
lo solitario.
Y todo queda atrás
una imagen
que no será de nadie
très joli!
RépondreSupprimeret l'aspect visuel (et symbolique) est bien rendu :-)
Tu as raison, on le voit et comprend....Bonne journée !
SupprimerIl n'est pas facile d'exprimer ces visions fugaces qui enchantent l'oeil. Cette poétesse a réussi à en fixer l'image - mais "fixer" ne convient pas : elle nous fait plutôt traverser ce moment, ce mouvement de poussière lumineuse.
RépondreSupprimerTu as trouvé les mots pour "expliquer" ce que cette grande poétesse a réussi à faire, oui. Très damirative moi aussi.
Supprimerle doré l'oblique le solitaire ces trois mots me plaisent infiniment et vont me rester en tête un petit moment
RépondreSupprimerPeut-être un de ces rayons entre-t-il parfois chez toi....
SupprimerHabiter cet instant peint d'ombre et de lumière et ne garder de ces instants lumineux qu'une image éphémère qui s'imprime en nous et que l'on emporte avec soi...
RépondreSupprimerMoment fugitif, solitaire, superbe...
SupprimerC'est une très jolie photo. Qd l'occasion se présente, j'essaie tjs de faire une photo aussi, mais je ne suis pas assez experte pr que le rendu soit intéressant. Bisous
RépondreSupprimerOh moi non plus Val, je ne sais plus où je l'ai trouvée et gardée, je crois qu'il faut un excellent appareil, et tant d'autres qualités ! Un beso, bonne journée.
SupprimerLe genre de photo que j'aimerais faire. Et saisir ce moment "d'une image qui ne sera à personne".
RépondreSupprimerBonjour Aifelle, comme je l'écrivais à Val, c'est une photo que j'ai gardée dans mon ordinateur parce que je la trouvais belle, je ne sais plus du tout où. Elle me plaisait pour ce poème, malgré que ce ne soit pas un corridor:-))
SupprimerUne photo d'un professionnel sûrement.
Bonne journée à toi qui doucement retrouves la forme ai-je lu, super !
Un corridor ensoleillé, et une brève, mais intense vision, d'un parc enchanteur, baigné d'une lumière vaporeuse. Superbe photo et poème aux nuances subtiles "le doré, l’oblique, le solitaire"
RépondreSupprimerL'ensemble me plait beaucoup, Colo
Merci beaucoup Antoine, ce sont des visions que nous avons parfois, difficiles à mettre en mots...Bonne journée !
SupprimerInvitation réussie aux observations et chemins de traverses en suspension !
RépondreSupprimerUn insaisissable fort bien saisi.
Tu le dis ici fort bien aussi K !
SupprimerJ'ai toujours aimé regarder la poussière danse dans la lumière. Merci pour l'illustration réussie du poème
RépondreSupprimerJe comprends, c'est assez fascinant, oui. Bonne journée.
SupprimerCette photo illustre à merveille ce poème que tu as merveilleusement traduit. J'imaginais tout à fait en te lisant ces rayons obliques dans lesquels volent la poussière et qui avec le soleil prennent des teintes dorées...Un instant fugace mais oh combien précieux. Belle fin de journée et merci pour ce partage empli de légèreté et de douceur
RépondreSupprimerBonjour Manou, en quelques mots, on "voit" cette poussière dorée, c'est un peu magique, non?
SupprimerBonne journée à toi aussi.
Traverser le doré, l'oblique, le solitaire... une aventure spirituelle dans un rayon de poussière !
RépondreSupprimerQue c'est binen vu et dit, oui, merci!
SupprimerAh ! J'aime beaucoup ce poème et ce jeu de lumière qu'il fait entrevoir... Merci !
RépondreSupprimerAvec plaisir Marie
SupprimerAh oui, c’est tellement ça. C’est comme un instant tanné. J’ai déjà vu ce qui est décrit là.c’est beau
RépondreSupprimerOn se sent comme enveloppé d'irréel..Merci (Kwarkito?)
SupprimerFaire corps avec "le doré, l’oblique," avec la lumière. Le lecteur ou la lectrice suivent le poète pour vivre l'aventure avec lui. Instant unique, "une image "qui ne sera à personne" d'autre. Poète et photographe sont entièrement complices sur ta page, c'est jubilatoire.
RépondreSupprimerBises
Hola Fifi, je pense qu'après avoir lu ce poème, si nous nous retrouvons un jour devant cette lumière dorée, chargée de poussière, on y fera bien plus attention...un moment un peu magique.
SupprimerBon week-end, tu m'envoies de la pluie? Un beso
L'image va très bien avec le texte. J'avais écrit il y a presque 18 ans un poème avec les mots "les rayons du vent", car le vent est transparent. Bon dimanche, bises.
RépondreSupprimerC'est joli "les rayons du vent", merci Élisabeth. Un beso de bonne semaine
SupprimerSuperbe photo qui illustre merveilleusement le propos poétique, merci dame Colo pour cette douceur éthérée, des bises. brigitte
RépondreSupprimerBonne semaine chère Brigitte, un beso
SupprimerTrès beau, vraiment, je suis touché par ce petit texte. Il est de poésie et touche à la photographie.
RépondreSupprimerCompliments pour la photo.
Belle journée Colette.
Merci . Ça me fait très plaisir
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