Dernier dimanche de juin. Avant la grosse ruée touristique, excursion au sud-est de l’île dans le but de trouver une Cala (crique ou baie, selon la taille) sauvage. Certaines ne sont accessibles qu’en bateau, je n’en ai pas, alors j’en repère une, minuscule, sur la carte : Cala Nou, un chemin semble y mener, parfait.
Último domingo de junio. Antes de la gran invasión turística, excursión al sureste de la isla con la meta de encontrar una Cala salvaje. Algunas sólo se alcanzan en barco, y como no tengo ninguno, he localizado una, minúscula, en el mapa: Cala Nou, parece que un camino lleva allí, perfecto.
Des routes de plus en plus étroites, de belles propriétés cossues et des abris sommaires défilent et, deci delà, ces barrières-sommiers, modèles de récupération écologique qui me font rire et exaspèrent certains, vestiges de l’Espagne tiers-mondiste disent-ils.
L’entrée de la Cala, vue de haut, à l’ombre d’un pin, mérite l’effort de sauts de chèvre par 32º. Mais, dommage, la petite plage est « civilisée ». Bar, parasols et chaises longues, tickets...
Carreteras cada vez más estrechas, bonitas fincas adineradas y casuchas simples desfilan y, por aquí por allá, esas barreras-somieres, modelos de recuperación ecológica que me dan risa y exasperan a algunos, vestigios de la España tercermundista dicen.
La entrada de la Cala, vista desde arriba, a la sombra de un pino, merece el esfuerzo de saltos de cabra bajo 32º. Pero, qué lástima, la playita está “civilizada”. Bar, parasoles y hamacas, ticket...
Passage à Porto Colom, la partie ancienne est typique et paisible, l’autre...moins.
Paso por Porto Colom, la parte antigua es típica y apacible, la otra… menos.
Retour par le gros village de Felanitx où se tient le marché dominical. Il est 12h et, malgré la chaleur, il y a du monde. Comme toujours les habitués des pays chauds marchent à l’ombre…
Vuelta por el gran pueblo de Felanitx donde tiene lugar el mercado dominical. Son las 12h y, a pesar del calor, hay mucha gente. Cómo siempre los acostumbrados a los países cálidos andan por la sombra…
On entend parler majorquin et espagnol bien sûr, mais aussi arabe (il y a beaucoup de travailleurs magrébins dans l’agriculture) et allemand. Touristes-visiteurs appréciés ceux qui s’intéressent, sont à la recherche de produits locaux et font des efforts pour communiquer.
J’ai assisté à la scène suivante: le client, probablement allemand, le vendeur, africain et son jeune assistant maghrébin. La conversation est animée, le vendeur connaît quelques mots d’allemand, l’acheteur trois mots d’espagnol et le jeune garçon, qui pense faire avancer les négociations avec des « oui, oui, monsieur », en français. Magnifique!
Se oye hablar mallorquín y español, claro, pero también árabe (hay muchos trabajadores magrebíes en la agricultura) y alemán. Son turistas apreciados aquellos que visitan, se interesan, buscan los productos locales y hacen esfuerzos por comunicar.
Asistí a la escena siguiente: el cliente, probablemente alemán, el vendedor africano y su joven asistente magrebí. La conversación es animada, el vendedor conoce algunas palabras de alemán, el comprador tres palabras de español y el joven chico que piensa agilizar las negociaciones con unos “oui monsieur” franceses. ¡Magnífico!
Foot!
NB: Ce dimanche 4 j’irai me balader une semaine hors de mon île.
Este domingo 4 me iré a dar una vuelta de una semana fuera de mi isla.
voilà une belle ballade
RépondreSupprimerça donne envie de venir s'y promener, d'aller découvrir des Calas (je ne connais pas le pluriel alors j'applique le s comme en français) plus ou moins accessibles, de visiter les villages...
et bonne semaine de ballade !
Les ingénieuses barrières-sommiers m'ont fait sourire, j'ai beaucoup aimé cette promenade illustrée entre nature et cultures.
RépondreSupprimerMa photo préférée : l'étal de poteries sur les marches, au soleil (laissant l'ombre aux passants).
Ce qui me fait toujours sourire, et si bien illustré par la photo du marché, c’est cette différence de comportement entre touristes qui se mettent « volontairement » au soleil, même aux heures les plus chaudes de la journée, et les personnes plus habituées qui recherchent systématiquement l’ombre, au mieux encore ne sortent pas entre midi et 15/16 . C’est l’effet sol y sombra. Merci pour ces si belle photos -
RépondreSupprimer@Charivarii, calas, pluriel en "s" oui madame. Faudra que tu viennes voir tout ça...un jour!
RépondreSupprimer@Tania, c'átait la première fois que j'y allais, pas vraiment à la porte, mais j'y retournerai. Un marché comme tu les aimes aussi.
RépondreSupprimerOlivier; Marcher, attendre au feu, bavarder à l'ombre est un reflexe, oui. Sol y sombra, ça te rappelle d'autres choses, non? :))
vieux souvenir...j'associe balade sur les chemins espagnols et mon copain l'âne Platero...
RépondreSupprimerma photo préférée : la grande bleue toute seule : j'en rêve. J'adore aussi la barrière. Mais en Afrique ils font plus fort : j'y ai vu des clôtures faites avec les restes des plaques de caoutchouc qui servent à faire les tongues, tu vois ce que je veux dire ? des formes de pieds ajourés quoi !
RépondreSupprimerPour une fois qu'on a chez nous le même temps que toi on se sent à l'unisson de cette balade
RépondreSupprimerNe pas envahir mais communiquer et comprendre ce devrait être la devise des visiteurs (j'aime pas le mot touriste) j'aime mieux l'idée d'être en visite, je suis curieuse mais je ne fais pas comme chez moi ... je suis invitée en somme
merci pour cette invitation qui m'a plu
Cómo echo de menos a mi isla y a mi familia!
RépondreSupprimerMil besos,
Dani
@Sable du temps, il aurait été le bienvenu ce cher Platero, je n'ai plus trop l'âge des sauts de chèvres :)
RépondreSupprimer@Carole, oh, je vois très bien!
Devant la grande bleue, écouter en silence, laisser se balancer les idées...
@Dominique: je suis d'accord pour la distinction entre touriste et visiteur mais ici, surtout en été, rares sont ceux qui viennent pour visiter tu sais. Je garde cependant ta belle idée et je vais changer touriste, par touriste-visiteur, merci!
@Dani, aqui estarán siempre para abrazarte fuerte.
Donc, tu ne peux profiter de ton île pendant ces quelques beaux mois ensoleillés... Que peut-on faire? Supprimer le tourisme? je sais, ça déséquilibre l'économie de l'île... Ne pas y aller? Mais alors, quand se verra-t-on? T'encourager à en jouir pendant les 10 autres mois de l'année? Tu le fais déjà... Chez toi, 32°, chez nous 36° ??? Tu viens découvrir le climat tempéré de la Belgique? bises chère Colo
RépondreSupprimer@Delphine, je te réponds vite avant de boucler ma valise. Je ne peste pas du tout contre les touristes tu sais. Ces derniers sont amassés le long des plages, dans des zones que les locaux connaissent parfaitement, suffit de ne pas y aller...Sinon, dans le reste de l'île, les villages intérieurs et les montagnes ainsi qu'à Palma-city, il y en a moins qu'à Bruges ou Dinant...oui, oui!
RépondreSupprimerPasse de bonnes vacances avec famille et amis, un beso para ti.
Calas salvajes?¿?¿? de estas no quedan. Puedes encontrar calas llenas de salvajes, eso sí. ;)
RépondreSupprimerBen oui, les sommiers on y pense pas, mais c'est une bonne idée de les recycler en barrières ! Merci pour cette balade pittoresque.
RépondreSupprimerBuenos dias, Colo!
RépondreSupprimerUn precioso blog. Merci de votre visite sur ma page. J'ai répondu tout à l'heure à votre commentaire. Au plaisir de vous recroiser!
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Hasta pronto,
Claudio
Buenos dias, Colo!
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Hasta pronto,
Claudio
la bise en passant ! tu es en ballade ? ici il fait aussi chaud que chez toi presque !! de l'eau ! de l'eau ! de l'eau !!!
RépondreSupprimer@Israel, hum, ¿cerdos, cabras salvajes? jijiji.
RépondreSupprimer@Euterpe, j'ai mis la photo d'un sommier "moderne", il y en a aussi de fort pittoresques à ressorts rouillés... À bientôt!
@Gracias por su visita Claudio. Je défais ma valise et reprends mes visites de blogs demain.
Hasta pronto pues.
@Carole, revenue de balade, brûlant partout!!! Merci pour la bise, en voilà une pour toi.