Parlant latin et javanais,
Ca n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas?
Autres citations : Fourmi - Citations - Dicocitations ™ - Citation
Parlant latin et javanais,
Ca n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas?
Chantefables et chantefleurs (1970), La fourmi
Citations de Robert Desnos
Autres citations : Fourmi - Citations - Dicocitations ™ - Citation
Parlant latin et javanais,
Ca n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas?
Chantefables et chantefleurs (1970), La fourmi
Citations de Robert Desnos
Autres citations : Fourmi - Citations - Dicocitations ™ - Citation
Parlant latin et javanais,
Ca n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas?
Chantefables et chantefleurs (1970), La fourmi
Citations de Robert Desnos
Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais,
Ca n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas? Fable de Samaniego (1745-1801)
Parlant latin et javanais,
Ca n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas? Fable de Samaniego (1745-1801)
Les fourmis
Ce
qu'aujourd'hui sont les fourmis,
Étaient
les hommes d'antan:
De
leurs biens propres et de ceux d'autrui
Ils
faisaient leur provision.
Jupiter,
qui depuis des siècles
Observait
cette passion,
N'en
pouvant plus,
En
fourmis les transforma:
Ils
changèrent de forme;
Et
d'habitudes? Jamais.(Trad: Colo)
Photo, Colo |
Las hormigas
Lo que hoy las hormigas son,
Eran los hombres antaño:
De lo propio y de lo extraño
Hacían su provisión.
Júpiter, que tal pasión
Notó de siglos atrás,
No pudiendo aguantar más,
En hormigas los transforma:
Ellos mudaron de forma;
¿Y de costumbres? Jamás.
Fábulas, Samaniego
Jeanne Moreau :
RépondreSupprimer- "Une fourmi fait un trajet
De cette branche à cette pierre
Une fourmi, taille ordinaire
Sans aucun signe distinctif
Ce matin, juin, je crois le sept.
Elle porte un brin, un fétu
Cette fourmi, taille ordinaire
Qui n'a pas la moindre importance
Passe d'un trot simple et normal
Il va pleuvoir, cela se sent
Et je suis seul. Moi, seul au monde
Ai vu passer cette fourmi
Au temps des Grecs et des Romains
D'autres fourmis couraient ainsi
Dont rien jamais ne parle plus
Cette fourmi, taille ordinaire
Sans aucun signe distinctif
Qui serait-elle ? Comment va-t-elle ?
Et toi et moi qui sommes-nous ?
Et comment tournent les planètes
Qui n'ont pas la moindre importance ?
Que fait l'histoire au fond des cœurs
Et comment battent ces cœurs d'hommes
Qui n'ont pas la moindre importance ?
Que font les fourmis de l'esprit ?
Ce matin, juin, je crois, le sept.
Sans aucun signe distinctif
Il va pleuvoir, cela se sent
Cela fera du bien aux champs
- Et ta fourmi, taille ordinaire
Qu'en as-tu fait ? Que devient-elle ?
Crois-tu qu'elle était amoureuse ?
Crois-tu qu'elle avait faim ou soif ?
Crois-tu qu'elle était vieille ou jeune
Ou triste ou gaie ?
Intelligente ou bien quelconque ?
Pourquoi, pourquoi
Pourquoi, pourquoi
Ça n'a-t-il pas plus d'importance ?
Pourquoi, pourquoi
Ça n'a-t-il pas plus d'importance ?
Pourquoi... Pourquoi
Pourquoi... Pourquoi
Pourquoi... Pourquoi
Pourquoi ?"
J'y pense parfois en balayant des files de noiraudes rôdant dans ma maison: que doit ressentir une fourmi balayée?
SupprimerMerci JEA, bonne journée.
En quoi Jupiter nous transformerait-il aujourd'hui?
RépondreSupprimerAh, je verrais bien "certains", une minorité mais....en vautours, non?
SupprimerEt les autres?
SupprimerLes autres, oui...et si chacun choisissait sa nouvelle forme? J'imagine des hérissons, des tortues, des dauphins...et aussi des moutons.
SupprimerCela me fait penser aux propos d'une certaine Edith. qui n'était pas piaf. Pour ma part depuis que j'ai lu "Les fourmis" de Werber, je les regarde différemment, ces bébêttes. Mais je sais que ce n'est pas vraiment là ton propos. Partager, oui, mais ce n'est pas toujours facile. Il importe de trouver des formes de solidarité qui ne blessent pas l'autre. Cela demande du temps et surtout de l'estime réciproque, de la confiance.
RépondreSupprimerBonjour Lily, les fourmis me fascinent, juste je les aime pas trop dans ma cuisine! Blague à part, je suis d'accord avec toi; il est délicat le partage, tu le dis très bien.
SupprimerMais si déjà certains évitaient de s'approprier le bien d'autrui...
La fable date du XVIIIº, de quoi avoir des doutes sur un possible changement, malheureusement.
Belle journée à toi.
C'est délicieux et frais cette fable ! et ta photo dessinant le profil humain est bien étrange ... Tant pis pour les humains qui n'ont d'autre goût que l'entassement des richesses matérielles au mépris de la liberté et du bien de l'autre ! et pour ceux qui ne changent pas, ah la nature humaine !
RépondreSupprimerJe prône pour la soie ( le vers aussi ! ) solidaire !
Merci pour ce moment de partage et j'aime les mots de Lily !
Tu as raison pour la photo Veronica, je l'ai prise pour les fourmis sans me rendre compte que l'arbre avait cette forme de figure humaine.
SupprimerPeut-on rêver de fourmis Robines de Bois?
Merci pour tes mots soie-yeux.
"... et de ceux d'autrui" - je pense au scandale de l'eau puisée sans vergogne par Nestlé, tu as peut-être vu le reportage sur Arte hier soir ?
RépondreSupprimer"¿Y de costumbres?" : j'entends "coutumes" et "costumes", les deux fonctionnent.
Il pleut chez nous, et chez vous ? C'est ça qu'annonçaient les fourmis ?
Bonjour Tania, je ne l'ai pas regardé hier soir mais l'ai déjà vu...que dire?
SupprimerNon, non, pas de pluies ici, les fourmis cherchent plutôt la fraîcheur de la maison.
Belle journée quand même.
une fable d'actualité, que faisons nous de tous nos biens ? comme la fourmi pas prêteuse ?
RépondreSupprimerpeut être mettre Jupiter dans le coup
Tu as raison Dominique, les fables sont on ne peut plus intemporelles.
SupprimerJupiter....il parait qu'un seul signe de sa tête pouvait ébranler l'Univers, ça vaudrait le coup d'essayer donc!
Excellente journée.
j'aime bien toutes ces "réécritures" de fables :-)
RépondreSupprimerje vous offre celle d'Anouilh, au cas où vous ne la connaîtriez pas ;-)
La fourmi et la cigale
La fourmi, qui frottait toujours,
S'arrêta pour reprendre haleine.
" Qui s'attendrira sur la peine,
Dit-elle, des ménagères?
Toujours frotter, jour après jour,
Et notre ennemie la poussière,
Aux ordures jeté notre triste butin
Revient le lendemain matin,
On se lève, elle est encor là, goguenarde.
La nuit on n'y a pas pris garde,
Croyez qu'elle en a profité,
La gueuse! Il faut recommencer,
Prendre le chiffon, essuyer
Et pousser, toujours pousser
Le balai. "
" J'ai tout mon temps, dit la poussière,
Cela s'use une ménagère.
Quelques rides d'abord et l'esprit
Qui s'aigrit;
La main durcit; le dos se courbe; tout s'affaisse,
La joue, le téton et la fesse;
Alors s'envolent les amours... "
Boudant et maugréant toujours
La ménagère rancunière
Frotte jusqu'au dernier jour,
Vainc le dernier grain de poussière
Et claque enfin, le ressort arrêté.
Vient le docteur boueux, qui crotte le parquet,
Le curé et l'enfant de chœur et la cohorte
Des voisins chuchotants qui entourent la morte...
Et sur ce corps, vainqueur de tant de vains combats,
Immobile sur son grabat
Pour la première fois une journée entière,
Retombe une dernière couche de poussière:
La bonne.
" Quant à moi, dit la cigale, j'ai une bonne. "
Oh, elle est excellente! je ne la connaissais pas du tout.
SupprimerGrand merci Adrienne.
" Il est parfois plus difficile d'être quelconque qu'extraordinaire. " a dit Bernard Werber dans la révolution des fourmis . Jupiter se serait-il trompé en transformant des hommes en fourmis? Il aurait pu faire l'inverse . Ce qui aurait permis à la fourmi Jean Ferrat de chanter que "la fourmi est l'avenir de l'homme"
RépondreSupprimerBonne journée Colo
Un dieu faillible...hum. Mais votre idée est excellente et "l'union fait la force" prendrait tout son sens.
SupprimerBelle journée à vous aussi Gérard, pluies ici pour changer, les escargots sont enchantés.
Combien de fois, misérable fourmi, un balai de ménagère de moins de cinquante ans ou plus, m'a impitoyablement balayé?
RépondreSupprimerDe résilience en renaissance homme suis devenu, du moins me semble-t-il.
Que je suis contente de te retrouver Alex-redevenu! Pas de balais en vue, tu peux t'installer à l'aise. À bientôt...chez toi?
SupprimerAlors il est temps que nous redevenions fourmis avant que le monde ne s'écroule ! Nous sommes beaucoup trop volumineux/euses pour cette petite planète.
RépondreSupprimerJolie fable, merci colo :)
Trop volumineux ... et par ici boulimiques.
SupprimerSamaniego est LE fabuliste espagnol. Il est fort intéressant de prendre une fable d’Ésope réécrite par lui et par La Fontaine et comparer les trois.
Belle soirée à toi.
Les êtres humains ne sont pas tujours des fourmis; certains sont cigales, d'autres loups, d'autres enfin sont des faucons… C'est vrai que je préfère les petites fourmis qui triment, mettent de côté et ont de la considération pour leurs congénères.
RépondreSupprimerEn effet Obni!
SupprimerJe peste contre les fourmis quand elles s'attaquent aux provisions de ma réserve, mais à choisir, aucun doute.
Bonne soirée.
Les provisions que font les hommes aujourd'hui sont souvent des biens de consommation inutiles qui iront bientôt rejoindre les tonnes de détritus...
RépondreSupprimerQuelques humains cependant ont gardé leur conscience de fourmis en développant leur sens critique, hélas, ce ne sont pas ceux qui détiennent le pouvoir ...
Bonsoir Savarati, oui tu as (malheureusement) tout à fait raison.
SupprimerComment ne pas y penser quand on voit des pays africains croulant sous nos poubelles, informatiques et autres?
On ne peut espérer que ces quelques humains, de plus en plus nombreux, forcent les dirigeants à œuvrer dans ce sens....
À bientôt, merci de ta visite.
con alégria.....et ça parle d'Arcusa et donc d'Aragon
RépondreSupprimerhttp://dusportmaispasque.blogspot.fr/2012/09/en-suivant-les-cairns.html
RépondreSupprimerGracias, j'y suis passée, enchantée.
SupprimerMais que c'est une fable sage... elle touche dans la cible en tout cas!
RépondreSupprimerBon week-end!
Les fables ratent rarement leur cible, en effet Edmée.
SupprimerÀ bientôt sur ton tout nouveau et beau blog!
Mais dis moi amie lointaine c'est presque de la FONTAINE, et tellement d'actualité, quand je vois dans un reportage du jt de ce soir des grandes surfaces espagnoles qui cadenassent leurs poubelles de peur que les gens se servent...où allons nous, en France c'est pareil la misère est partout maintenant plus besoin d'aller jusqu'en afrique. Biz bien cordiale ma Colo j'ai encore écouté un morceau de ta pianiste, j'ai demandé à la bibliothèque de me trouver le CD. Merci pour cette découverte suis sous le charme. BON WE
RépondreSupprimerHé oui fromage, cholestérol, nous sommes tous rendus à faire hyper gaffe de fois plus qu'une.
Tu as raison, mais, contrairement à des tas d'autres fables, je n'ai pas trouvé la version La Fontaine de celle-ci!
Supprimer"Ma" pianiste, je l'écoute souvent moi aussi: paisible et forte à la fois.
Excellent weekend, je t'embrasse.
Las fabulas son la mejor manera de explicar simplement las cosas... mejor que cualquier razonamiento cientifico !
RépondreSupprimerFilosófico, sin duda, sí Marie.
SupprimerBuen fin de semana.
la cigale devrait apprendre le chant et la danse aux fourmis, la vie serait plus rigolote, non ? ... à étudier !
RépondreSupprimerEt vice-versa...ou pas?
SupprimerUn baiser rieur Madame Sable.
Les fourmis ont leur utilité: là où il y a des fourmis, il n'y a pas de fléau de termites pour s'attaquer aux habitations, dit-on.
RépondreSupprimerQuant au partage...hum...hum...
Une fable aux vertus explicatives d'actualité.
Le concept d'intelligence collective qui se retrouve chez les fournis, abeilles, poissons vivant en bandes... est fort intéressant. Ces structures où chaque individu trouve un bénéfice à collaborer ne serait-il donc pas applicable aux humains? Je veux y croire mais...
SupprimerBeau weekend Maïté.
Nous sommes toujours trop affairés, c'est vrai.
RépondreSupprimerJolie fable.
Bonne semaine.
Affairés ou occupés. Rien ne sert de courir dit la tortue de la Fable!
SupprimerBelle semaine à toi aussi!
Je les préfère à celles de Boris Vian
RépondreSupprimerBonne journée
Sans aucun doute!
SupprimerContente de te savoir "reconnectée".
Bonne semaine à toi.
j'adore observer les fourmis... :)
RépondreSupprimerbisous
K.Role
J'adore quand tu réapparais! Vite te lire....je t'embrasse!
Supprimer