vous savez combien j'ai arpenté en long et en marge la Thiérache et ses églises fortifiées publiant quelques pages avec clochers-donjons, vilaines meurtrières et autres girouettes ayant préféré le vent au vin mais dressant une carte de ces églises, je me rendis compte qu'il fallait la doubler d'une autre carte : celle des quincaillerie elles sont incroyables, des cavernes d'ali baba (si cette expression vieillotte n'est pas entendue comme chargée de mépris raciste et provocateur ?) des quincaillerie comme des collages, des collections d'objets disparus, disparates et les quincaillères, les quincaillers en parfaite osmose avec ce monde surréaliste, ces ventres de la baleine, ces greniers mélangés aux caves, ces musées ruraux...
Bonjour JEA, celle-ci est exactement ça! Deux dames d'un autre temps qui s'y retrouvent parfaitement dans un imbroglio d' objets ou produits (comme des amandes fraîches en vrac, de la cire blanche en plaques...), de trésors modernes ou d'un autre temps. Bonne journée à vous, bien amicalement.
Votre enthousiasme m'a tellement prise que je n'ai rien vu! À ce propos et dans le même endroit, on vend aussi des coques d'amandes pour chaudières...aujourd'hui on dirait écolos, mais elles ont toujours existé. Nous même nous chauffions comme ça il y a trente ans.
j'ai l'impression d'un seul coup d'être dans le village de mon enfance, par delà la Méditerranée ce sont les mêmes sensations, les mêmes objets, je me souviens du magasin de ma rue : une droguerie, une odeur d'encens et de cire quand la porte restait ouverte et l'envie christine la fille des propriétaires avait des mini savons pour jouer à la poupée, je les lorgnais avec envie !!!
Il en reste peu de ces boutiques-là, c'est si dommage. On y trouve des cadeaux inattendus, des savons, oui, parfaitement, et des chapeaux, des boîtes de toutes formes tailles....je les aurais bien toutes achetées!
Les vieilles publicités et les paniers font le charme de cette entrée. Sur la place du quartier de mon enfance, il y avait une quincaillerie mais on l'appelait la droguerie, ceci étant venu avant cela, je ne sais. On y trouvait de tout et même des jokaris ou des volants de badminton, de la cire et des tirettes, des ampoules et des scoubidous...
L'éléphant avec sa bombe insecticide est marrant à souhait! Les dames hésitent à faire restaurer ces panneaux...Des scoubidous,ah, j'avais oublié ces fils colorés qui nous occupaient les mains, les yeux, merci!
Lumière presque trop claire. Les couleurs des morceaux-exemples de rideaux à mouches sont bien trop pâles.... Je suppose qu'à Marseille tu en trouves aussi des échoppes pareilles, non Obni?
À Marseille ce type de petit commerce se fait de plus en plus rare, même dans le quartier oriental de la ville… Ces cavernes d'Ali Baba chères à mon enfance, à la Grèce que je fréquente assez souvent sont un patrimoine en déshérence (au sens premier du terme)
Dans mon village un jeune couple en a ouvert une il y a deux ans; elle marche très bien et plus le prix de l'essence monte mieux ça va. Acheter local...
Cette photo est très émouvante... oui moi aussi elle me rappelle l'unique échoppe d'un village du sud de la france... j'ai parcouru avec bonheur votre blog, sensible et généreux, et plein d'heureuses trouvailles, de réflexions subtiles et de poèmes que je ne connaissais pas..
Bonjour Maïté, très dommage en effet. Il y en a encore quelques unes en ville mais partout dans les villages, super pratique aussi, ils ont de tout, absolument.
une petite boutique très colorée, d'un autre temps, pour nous qui n'en avons plus dans nos villages depuis longtemps. Souvenir d'enfance où l'on appelait aussi le quincaillier " marchand de couleurs ". Je t'embrasse Colo.
Vivons-nous ici dans une autre époque? Sans doute à cheval sur deux siècles...dans les villages. Les grandes villes c'est, malheureusement, une autre histoire. Bonne soirée Euterpe.
Cela me rappelle un magasin de mon enfance, il y avait absolument de tout, m^me des sabots en bois à toutes les tailles, tabliers, pains, charcuterie, un bric à brac fabuleux :-)
Tiens, ici rien de comestible dans ces endroits-là...ni de sabots qui seraient inutiles, par contre des sandales typiques de Menorca, des Abarcas oui: http://www.abarcasmenorquinas.com/Modelos.aspx Belle semaine Marcelle.
Ici, dans ma ville, survit un tel magasin tenu par des amis. Vous cherchez l'objet, le produit ou le truc machin chose si rare mais qui résoudrait si bien votre demande... allez-y et demandez : bien entendu vous ne l'avez pas.... et bien si, il est là, dans la réserve, sur l'étagère là-haut ou pendu à ce crochet. Et "miracle" vous repartez avec votre solution. N'est-ce pas magnifique ?
Magnifique, oui! De fait, dans les petits villages, les magasins doivent, pour survivre, proposer un choix d'articles très variés. Et, comme je le disais plus haut, la hausse du prix de l'essence qui poussait les villageois à se rendre à un hypermarché bien loin, favorise le retour de ces magasins à tout. Bonne journée Lou.
chère Colo,
RépondreSupprimervous savez combien j'ai arpenté en long et en marge la Thiérache et ses églises fortifiées
publiant quelques pages avec clochers-donjons, vilaines meurtrières et autres girouettes ayant préféré le vent au vin
mais dressant une carte de ces églises, je me rendis compte qu'il fallait la doubler d'une autre carte : celle des quincaillerie
elles sont incroyables, des cavernes d'ali baba (si cette expression vieillotte n'est pas entendue comme chargée de mépris raciste et provocateur ?)
des quincaillerie comme des collages, des collections d'objets disparus, disparates
et les quincaillères, les quincaillers en parfaite osmose avec ce monde surréaliste, ces ventres de la baleine, ces greniers mélangés aux caves, ces musées ruraux...
Bonjour JEA, celle-ci est exactement ça!
SupprimerDeux dames d'un autre temps qui s'y retrouvent parfaitement dans un imbroglio d' objets ou produits (comme des amandes fraîches en vrac, de la cire blanche en plaques...), de trésors modernes ou d'un autre temps.
Bonne journée à vous, bien amicalement.
mon enthousiasme spontané se traduit hélas par des coquilles dont je m'excuse
SupprimerVotre enthousiasme m'a tellement prise que je n'ai rien vu!
SupprimerÀ ce propos et dans le même endroit, on vend aussi des coques d'amandes pour chaudières...aujourd'hui on dirait écolos, mais elles ont toujours existé. Nous même nous chauffions comme ça il y a trente ans.
C'est ravissant... On imagine même les odeurs et les voix qui s'en échappent!
RépondreSupprimerTu as raison, on y papote beaucoup et être servi prend trrrrrrrès longtemps!
Supprimerj'ai l'impression d'un seul coup d'être dans le village de mon enfance, par delà la Méditerranée ce sont les mêmes sensations, les mêmes objets, je me souviens du magasin de ma rue : une droguerie, une odeur d'encens et de cire quand la porte restait ouverte et l'envie christine la fille des propriétaires avait des mini savons pour jouer à la poupée, je les lorgnais avec envie !!!
RépondreSupprimerIl en reste peu de ces boutiques-là, c'est si dommage.
SupprimerOn y trouve des cadeaux inattendus, des savons, oui, parfaitement, et des chapeaux, des boîtes de toutes formes tailles....je les aurais bien toutes achetées!
Les vieilles publicités et les paniers font le charme de cette entrée. Sur la place du quartier de mon enfance, il y avait une quincaillerie mais on l'appelait la droguerie, ceci étant venu avant cela, je ne sais. On y trouvait de tout et même des jokaris ou des volants de badminton, de la cire et des tirettes, des ampoules et des scoubidous...
RépondreSupprimerL'éléphant avec sa bombe insecticide est marrant à souhait! Les dames hésitent à faire restaurer ces panneaux...Des scoubidous,ah, j'avais oublié ces fils colorés qui nous occupaient les mains, les yeux, merci!
SupprimerJolie devanture et quelle lumière !
RépondreSupprimerLumière presque trop claire. Les couleurs des morceaux-exemples de rideaux à mouches sont bien trop pâles.... Je suppose qu'à Marseille tu en trouves aussi des échoppes pareilles, non Obni?
SupprimerÀ Marseille ce type de petit commerce se fait de plus en plus rare, même dans le quartier oriental de la ville… Ces cavernes d'Ali Baba chères à mon enfance, à la Grèce que je fréquente assez souvent sont un patrimoine en déshérence (au sens premier du terme)
SupprimerDans mon village un jeune couple en a ouvert une il y a deux ans; elle marche très bien et plus le prix de l'essence monte mieux ça va. Acheter local...
SupprimerCette photo est très émouvante... oui moi aussi elle me rappelle l'unique échoppe d'un village du sud de la france... j'ai parcouru avec bonheur votre blog, sensible et généreux, et plein d'heureuses trouvailles, de réflexions subtiles et de poèmes que je ne connaissais pas..
RépondreSupprimerMerci, merci Kwarkito, heureuse que mon blog vous plaise, vous êtes le bienvenu.
SupprimerJe vais aller me balader chez vous. Belle soirée.
Dommage nous n'en avons plus!
RépondreSupprimerCette quincaillerie est superbe. on doit y trouver des trésors!
Bonjour Maïté, très dommage en effet. Il y en a encore quelques unes en ville mais partout dans les villages, super pratique aussi, ils ont de tout, absolument.
Supprimerune petite boutique très colorée, d'un autre temps, pour nous qui n'en avons plus dans nos villages depuis longtemps. Souvenir d'enfance où l'on appelait aussi le quincaillier " marchand de couleurs ".
RépondreSupprimerJe t'embrasse Colo.
Couleurs, couleurs...oui, oui, des rubans et pots de peinture!
SupprimerBelle journée Sable, je t'embrasse aussi.
Pourquio les choses d'avant sont-elles toujours plus belles ?
RépondreSupprimerPasse une bonne journée Colo !
Plus belles ou plus humaines?
SupprimerMerci MH, toi aussi. Grand vent, soleil, 25º ici.
Yeeees!... la típica tienda que todavía puedes encontrar en España en cualquier esquina !
RépondreSupprimerEso es, un microcosmo, un retrato de lo que usamos, somos.
SupprimerAdoro!...
RépondreSupprimerLa nonchalance heureuse du temps qui passe.
C'est ça, oui...note que si on est un peu pressé, il y a de quoi ronchonner parfois!
SupprimerGracias por tu visita, un besito.
En effet, on dirait un monde idyllique...Une quincaillerie qui vend des paniers et de l'"insecticida", déjà, c'est vraiment une autre époque.
RépondreSupprimerVivons-nous ici dans une autre époque? Sans doute à cheval sur deux siècles...dans les villages. Les grandes villes c'est, malheureusement, une autre histoire.
SupprimerBonne soirée Euterpe.
Cela me rappelle un magasin de mon enfance, il y avait absolument de tout, m^me des sabots en bois à toutes les tailles, tabliers, pains, charcuterie, un bric à brac fabuleux :-)
RépondreSupprimerTiens, ici rien de comestible dans ces endroits-là...ni de sabots qui seraient inutiles, par contre des sandales typiques de Menorca, des Abarcas oui: http://www.abarcasmenorquinas.com/Modelos.aspx
SupprimerBelle semaine Marcelle.
Ici, dans ma ville, survit un tel magasin tenu par des amis. Vous cherchez l'objet, le produit ou le truc machin chose si rare mais qui résoudrait si bien votre demande... allez-y et demandez : bien entendu vous ne l'avez pas.... et bien si, il est là, dans la réserve, sur l'étagère là-haut ou pendu à ce crochet. Et "miracle" vous repartez avec votre solution. N'est-ce pas magnifique ?
RépondreSupprimerMagnifique, oui!
SupprimerDe fait, dans les petits villages, les magasins doivent, pour survivre, proposer un choix d'articles très variés. Et, comme je le disais plus haut, la hausse du prix de l'essence qui poussait les villageois à se rendre à un hypermarché bien loin, favorise le retour de ces magasins à tout.
Bonne journée Lou.