Deux jours d’émerveillement, d’encouragements muets : « Vas-y, encore un effort mon petit ».
Nous étions une dizaine, entre 2 et 65 ans, des amis, des voisins, collés à la vitre de la couveuse, à contempler des heures durant les 17 naissances. C’était la première fois que nous suivions tout le processus, depuis le premier coup de bec dans la coquille jusqu’à la sortie complète de l’œuf. Il y a en qui ont mis 3 heures à y arriver.
Travail exténuant.
Notre admiration n’avait rien du « oh, qu’il est mignon » ; elle était silencieuse et tenait au dévoilement d’un mystère de la vie, à la ténacité et à la patience sans lesquels leur vie est impossible.
Dos días de asombro, de aliento mudo: « venga pequeño, todavía un esfuerzo”
Éramos una decena, entre 2 y 65 años, amigos y vecinos, los que asistíamos pegados al cristal de la incubadora a los 17 nacimientos. Para nosotros era la primera vez que seguíamos todo el proceso, desde el primer picotazo en la cáscara hasta la salida total del huevo. Algunos han necesitado hasta tres horas para conseguirlo.
Trabajo agotador.
Nuestra admiración tenia poco de “qué bonito”; era muda y hablaba más bien de la revelación de un misterio de la vida, de la tenacidad y la paciencia sin los cuales su vida resulta imposible.
(cliquer pour agrandir)
moi aussi. j'en suis un peu étourdi. c'est une merveille. merci.
RépondreSupprimermágico, fascinante y absolutamente cautivador.
RépondreSupprimerGracias.
Besos,
Daniel
l'air qui brule les poumons, la lumière qui brûle les yeux hommes ou bêtes quel choc que la vie !
RépondreSupprimerCe n'est qu'à la troisième phrase que j'ai compris qu'il s'agissant de poussins: ces choses si petites et si fortes à la fois: la vie, on ne se lasse pas de la contempler. Merci de partager cette merveille avec nous. Un beso
RépondreSupprimer@Ces nouvelles vies, merci de les contempler avec moi Ren, Dominique.
RépondreSupprimerDelphine tu as peut-être montré les photos à tes enfants...? Besitos.
Dani, siento que no hayas podido estar aqui para verlo, pero ahora que sabemos que "el invento" funciona, ¡habrá más nacimientos! Cautivador sí que lo es...la magia es cosa mía -:)) Muchos besos guapo.
Oh que ces petites vies sont donc grandes, importantes, et ont demandé un immense vouloir de naître!
RépondreSupprimerC'est intense et si simple aussi.
Merci pour ces instants de vie, et bonne chance à ces farouches briseurs de coquilles!
@Edmée, que j'aime ta capacité d'émerveillement! 15 des 17 poussins sont en pleine forme, rigolos; la boîte en carton pourvue d'une fenêtre où ils vivent pour l'instant est bien meilleure que la télévision: les yeux des enfants qui les observent et rient aux éclats ne mentent pas.
RépondreSupprimerje cherche encore à savoir: pourquoi est-ce si difficile de naître?
RépondreSupprimerCette séquence de couveuse, de naissance et de boîte en carton qui piaille me rappelle de merveilleux souvenirs d'enfance.
RépondreSupprimerJoli texte et chouettes photos, merci Colo!
@Sable...j'y ai pensé longtemps, je ne sais pas. Bon, les scientifiques nous diront que...et que...et ils auront peut-être raison, mais je n'y vois aucune raison philosophique, ni poétique, ni...ni...Note que la même question se pose pour mourir.
RépondreSupprimerMH: Tous les enfants devraient vivre au milieu d'animaux...d'où tes joyeux souvenirs! Dans mon enfance pas de poussins mais des veaux, vaches, en été chez ma grand-mère...donc je sais traire et faire du "lait battu". Tiens, je me demande bien si ça se fait et vend encore...?
Que c'est beau ma cherie, merci 1000x.On a contaste que la naissance est toujours difficile ce qui probablement forge notre caractere. Et ceux nes par cesarienne ? Ont-ils un avantage?
RépondreSupprimerLe lait battu existe toujours.
Gros bisous Nadine
@Nadina, dans le cas des oeufs, la "césarienne" n'est pas recommandée du tout. Le poussin qui n'a pas la force de briser sa coquille ne survivra probablement pas, une sélection naturelle, tu vois?
RépondreSupprimerMerci de me donner des nouvelles du lait battu soeurette, tu te souviens de la crèmerie à la Grande Chaussée où on allait en acheter...il y a belle, belle lurette? Je t'embrasse fort.
Oh ! C'est très touchant !
RépondreSupprimerSur la troisième photo, le poussin regarde avec beaucoup d'intensité le monde où il vient de débarquer. Ma fille qui est née dans une semi-obscurité a fait cela aussi : ouvrir grand ses yeux et regarder son père et moi avec curiosité. Puis elle a dormi, longtemps, épuisée par la naissance. Comme le poussin.
Merci pour ses images, colo. Les animaux me manquent tant et si souvent !
@Euterpe, j'ai hésité à mettre ces photos, je pensais que ça n'intéresserait personne...me voilà donc fort contente!
RépondreSupprimerÉpuisés les bébés, épuisées les mères. On en viendrait parfois à envier les poules -:)
Bonne semaine, à bientôt.
Sans commentaire sinon ceci que tu comprendras : heureusement pas des oeufs à la Boulgakov !
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