En lisant ce poème de Mario Benedetti, je me disais qu’il en va de même pour les humains, du moins en
général…
Parmi les oiseaux cités par le poète, certains sont sud-américains.
Et si on s’amusait ? Ce poème vous fait-il penser à un tableau, une musique, un livre, un dessin ou
n’importe quoi d’autre ?
Ce serait bien, si vous avez envie et le temps, d’élargir le sujet, j’insèrerais le tout dans le
billet…………..un long billet collectif d’été (très chaud ici) sur les oiseaux.
Mario Benedetti (Uruguay- 1920-2009)
Oiseaux
Le tyran quiquivi |
Depuis déjà plusieurs siècles
d’illustres oiseaux survolent
les champs de la vaste poésie
Les hirondelles le rossignol l’alouette
la calandre le chardonneret le colibri
le corbeau le loriot
et bien sûr le phœnix
ont été convoqués par des poètes
pour peupler leurs forêts
orner leurs ciels
et habiter des métaphores
Moi ici je prends parti
pour les discriminés / ceux qui jamais
ou rarement apparaissent
les pauvres petits oiseaux de l’oubli
qui eux aussi sont remplis de souvenirs.
Pour cela ici je propose
le canari le moineau, la grive le merle
la viuda* l’étourneau le cardinal
la tourterelle la pie l’ortolan
le martin pêcheur le tyran quiquivi
pour qu’un jour ils soient dans un vers
même si ce n’est /comme en cette occasion
que par la porte de service
(Trad: Colo)
* Veuve dominicaine.
Vidua (o viuda) macroura
Mario Benedetti
Pájaros
Val, Les flamants roses, par Felix Ziem (Baune 1821-1911)
Adrienne. merci.
La Malle Babbe de Frans Hals
Jeune fille à la colombe, Jean Baptiste Greuze.
Ecole des Pays-Bas méridionaux ?
La fillette à l'oiseau mort
(premier quart 16ème siècle) |
Denise, merci
Tania:
"De la fenêtre, on s'attend à une guerre. Très vite, pourtant, on s'étonne quand on voit le noir et blanc et le noir bleuté finir par se mélanger lentement sur la place sans coup d'éclat, mais plutôt à la suite de discrets détours, faux départs, contournements, reculs, avancées, astuces et abandons obligés ; tout cela comme imposé aux unes et aux autres par une espèce de loi tacite.
Pas de cris, pas de jacassements, dans ces circonstances.
Le bavardage, ce sera pour la fin de la journée, entre soi, dans le bosquet commun.
De la terrasse, on les entendra jusqu'à la tombée de la nuit, comme si elles étaient à deux pas."
Marie, grand merci !
Les mots sont des oiseaux sauvages
qu'on ne rattrape jamais, une fois lâchés.
Jean Simard "200 milliards de mots, explosent en plein soleil
et le vent les transporte...
Par les petits chemins
dans un jardin d'étoiles
les oiseaux les escortent
Dans ce monde d'enfants
chacun écrit son conte
et sa propre révolte"
Texte Yannick Jaulin et musique de Francis Cabrel
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2022/12/photos-bouquet-de-motsles-oiseaux-de.html
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2024/05/photos-les-pelicans-de-la-reserve-de.html
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2024/02/poemes-le-chant-de-lalouette.html
Anne Le Maître: Merci, ce petit discret a un chant si agréable et doux.
Fifi, merci! J'ai ajouté une vidéo de leur vol.
Claude Roy
"Les étourneaux
sont étourdis.
On le dit.
Ils font des tours
et des détours
et ils rient.
Les étourneaux n'ont pas de tête.
On le dit.
Mais ils sont gais,
les étourneaux,
légers là-haut !
Ils font dans le ciel des anneaux,
des anneaux gais à tire-d'aile
les étourneaux."
Zoë Lucider , merci. J'ignore si c'est à ce bouvreuil que tu faisais allusion, mais c'est celui que j'ai trouvé sur le blog de JEA, à cette page:
Bouvreuil bourlingueur (Ph. JEA/DR).
Avec ce texte:
ici, donner des noms d'oiseaux ne revient surtout pas à insulter
que ces oiseaux soient dénoncés ailleurs comme de mauvais augure et prenant vite la mouche, ils restent infiniment plus drôles, plus légers, plus libres que les tous les épouvantails du monde se donnant la main :
ardents ardéiformes,
coureurs de fond solitaires,
diurnes nyctalopes,
échassiers échalas,
gallinacés amateurs de galipettes et de gauloiseries,
grimpeurs et sans reproches,
intrépides impennes,
hugoliens victorieux,
migrateurs se fichant des montres et des horloges,
nocturnes avec sons et lumières,
palmipèdes pathétiques,
passereaux passéistes,
percheurs imités dangereusement par des chats joueurs,
plongeurs dégoûtés des restos,
rapaces amateurs de ragots,
ratites accusés injustement d'être ratiocineurs,
oiseaux terrestres se mettant vite en boule...
Poème "La sittelle" de Jacques Herman :
De l'encre bleue tomba
Goutte à goutte de son front bombé
En s'écrasant elle creusa
Un petit trou dans le pavé
Il en sortit plus tard
Une fleur nouvelle
Inconnue à ce jour
On la nomma Sittelle
Comme ces passereaux agiles
Qui descendent parfois les arbres
La tête en bas
Et qui étonnent souvent
Les passants prétentieux et fiers
Qui refusent de voir
Le monde à l'envers
Et le lien vers une photo prise à la Boverie à Liège :
https://christw.piwigo.com/picture?/7/category/2-sittelle
Pour La Bacchante qui se plaint du manque de pigeons..
Claudialucia: Merci!
Pour répondre à la Bacchante : La Fontaine : LES DEUX PIGEONS
Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.
L'un d'eux s'ennuyant au logis
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
Charles Aznavour : Les deux pigeons (you tube)
Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi
Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour (...)
Les deux pigeons d'André Messager (ballet)
Marie, Bonheur du jour, envoie ceci: Merci!
Olivier Messiaen: Réveil des Oiseaux (1953)
Mince, il manque le flamand rose, lolll! Cher à ma camargue! Gros bisous et bon we
RépondreSupprimerVoilà, tu les vois tes flamants maintenant? Bon dimanche Val.
SupprimerBonjour chère Colo ! J'ai beaucoup aimé ce poème, le fond, comme la forme. Par ses sonorités il m'a fait penser à un petit ruisseau, dont l'eau coule sur de jolis cailloux entre deux rives herbeuses. l'eau est claire et chantante,
RépondreSupprimerles cailloux brillent. Il fait bon, ni trop chaud ni trop frais. Bonne journée à l'ombre à toi ! Annie
Oh là, là, que ce ruisseau, cette herbe font envie, merci chère Annie!
SupprimerJ'imagine que certains oiseaux sont différents chez toi, une richesse cette diversité.
Bon dimanche à toi aussi, ce matin j'admirais les rosiers, étonnament cette année, les fleurs résistent à la chaleur. Un beso.
bonne idée! il y a de très nombreuses peintures avec des oiseaux, comme ce personnage rigolard de Frans Hals qui a un hibou sur l'épaule... et nombre de petites filles tenant un passereau dans les mains! celui de Greuze est sûrement le plus connu
RépondreSupprimerOh merci ! Je les ajoute au billet. Pour Greuze, plutôt que des oiseaux morts, j'ai choisi une colombe bien vivante...ça te va ?
Supprimerle plus joli tableau sur le sujet, pour moi, est celui-ci, qui est à Bruxelles:
Supprimerhttps://fine-arts-museum.be/fr/la-collection/ecole-des-pays-bas-meridionaux-la-fillette-a-l-oiseau-mort
Merci, elle est superbe. Sur le site ils ne l'attribuent à aucun peintre en particulier, "École des Pays-Bas méridionaux ?".
SupprimerMerci chère Colo pour ce magnifique poème et en le lisant, j'ai le souvenir de cette chanson :
RépondreSupprimerOuvrez, ouvrez la cage aux oiseaux
Regardez-les s'envoler, c'est beau
Les enfants, si vous voyez
Des petits oiseaux prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté
Un petit dé à coudre
Et trois gouttes d'eau dedans
Au-dessus du perchoir
Un os de seiche tout blanc
Et un petit piaf triste de vivre en prison
Ça met du soleil dans la maison... (extrait) chanson de Pierre Perret, sortie en 1971
Gros bisous et bon dimanche ♥
Merci Denise, je mets la chanson dans le billet! Bon dimanche
SupprimerA un livre, bien sûr, et même deux et même trois : "Psychopompe" d'Amélie Nothomb, "Le jardin nu" d'Anne Le Maître et... un livre mystère, que je présenterai jeudi prochain sur mon blog. En voici déjà un extrait pour toi, à propos des corneilles et des pies :
RépondreSupprimer"De la fenêtre, on s'attend à une guerre. Très vite, pourtant, on s'étonne quand on voit le noir et blanc et le noir bleuté finir par se mélanger lentement sur la place sans coup d'éclat, mais plutôt à la suite de discrets détours, faux départs, contournements, reculs, avancées, astuces et abandons obligés ; tout cela comme imposé aux unes et aux autres par une espèce de loi tacite.
Pas de cris, pas de jacassements, dans ces circonstances.
Le bavardage, ce sera pour la fin de la journée, entre soi, dans le bosquet commun.
De la terrasse, on les entendra jusqu'à la tombée de la nuit, comme si elles étaient à deux pas."
Merci Tania, je remonte ces 2 titres et l'extrait mystère. Pies et corneilles, peut-être est-ce toi l'auteure de ces lignes...on le dćouvrira jeudi.
SupprimerJe complète donc : c'est un extrait de "Poids plumes", textes de Nicole Malinconi et gravures de Kikie Crêvecoeur.
SupprimerMerci !!!!
SupprimerLes mots sont des oiseaux sauvages
RépondreSupprimerqu'on ne rattrape jamais, une fois lâchés.
Jean Simard "200 milliards de mots, explosent en plein soleil
et le vent les transporte...
Par les petits chemins
dans un jardin d'étoiles
les oiseaux les escortent
Dans ce monde d'enfants
chacun écrit son conte
et sa propre révolte"
Texte Yannick Jaulin et musique de Francis Cabrel
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2022/12/photos-bouquet-de-motsles-oiseaux-de.html
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2024/05/photos-les-pelicans-de-la-reserve-de.html
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2024/02/poemes-le-chant-de-lalouette.html
Merci, merci Marie, voilà, c'est publié. Un "bug" probablement hier...
SupprimerOui, ça arrive!... Bonne journée...
SupprimerPour ma part, l'oiseau "qui jamais ou rarement" n'apparaît, celui qui me touche tant et que l'on ne cite jamais, est le petit grimpereau des jardins qui chante tranquillement sa petite mélodie discrète, partout où je vais, du lilas de mon jardin aux tilleuls de Berlin, au bocage breton, aux haies du Jura...
RépondreSupprimerAlors l'oeuvre d'art, tout simplement, c'est sa chansonnette comme une question persistante, insistante, tranquille, amicale. Elle est en elle-même un chef d'oeuvre (presque) inconnu :
https://www.youtube.com/watch?v=OJ8ul5PiMUs
(et merci à Tania de m'avoir citée dans sa liste de lecture !)
Bien à toi, chère Colo.
Merci beaucoup, c'est vrai qu'on ne parle jamais de lui, ce "discriminé" comme dit le poète. Je suis ravie d'entendre son chant qui partout t'accompagne.
SupprimerUn oeuvre d'art que j'attendais en fait. ¡Gracias!
Je viens de regarder sur Arte, un documentaire fabuleux sur les étourneaux. Titre : "Les ailes de Berlin. Quand passent les étourneaux".
RépondreSupprimerPour accompagner ce moment d'émerveillement un petit poème de Claude Roy
"Les étourneaux
sont étourdis.
On le dit.
Ils font des tours
et des détours
et ils rient.
Les étourneaux n'ont pas de tête.
On le dit.
Mais ils sont gais,
les étourneaux,
légers là-haut !
Ils font dans le ciel des anneaux,
des anneaux gais à tire-d'aile
les étourneaux."
Bonne soirée, Colo ! Merci pour ce sympathique partage !
Bises
Oh merci pour l'info-Arte Fifi, je vois qu'ils repassent l'émission le 6 août, je regarderai.
SupprimerJ'ai ajouté une vidéo du vol des étourneaux à ton gai poème,
Gracias, un beso
Merci Colo pour la vidéo. C'est fascinant de regarder ce mouvement solidaire.
SupprimerTu peux aussi regarder en replay : https://www.arte.tv/fr/videos/108993-000-A/les-ailes-de-berlin/
Les voir de près a aussi été une découverte. Ils sont magnifiques.
Bonne soirée
Je t'embrasse.
Et bien figure-toi que Arte, on supposerait que c'est une chaîne européenne, ne permet pas de voir les replay ici. "Ce programme n'est pas disponible dans votre pays" me dit-on à chaque fois.
SupprimerPourquoi ? je l'ignore.
Bonne soirée à toi aussi, un beso
Quel joli poème qui met à l'honneur nos petits oiseaux des jardins ou pas, les discrets comme les plus bruyants, ceux qu'on entend mais que parfois on ne voit jamais...jolis compléments visuels aussi et même l'extrait d'un livre mystère :) Merci pour ce joli partage...ce matin la fenêtre ouverte pour faire entrer un peu de fraicheur ne me laisse entendre que le chant des moineaux domestiques et celui plus doux d'un rouge-queue...Bonne journée et merci pour cette nouvelle traduction
RépondreSupprimerHola Manou, je lis que tu es entourée de moineaux, ici aussi, et de ramiers aussi. les merles doivent avoir trop chaud, ils ont disparu depuis quelques jours.
SupprimerMerci d'avoir apprécié le poème, et...à demain pour le mystère:-))
Bonne soirée.
Pas -un- oiseau, mais -des- oiseaux; pas -des- oiseaux mais -les- oiseaux. Tous ceux dont je ne connais pas forcémment le nom ni, pas toujours l'allure, mais tous ceux que j'entends aux différentes heures de la journée et qui orchestrent ma progression de randonnée . Suivant les saisons, bien sûr et suivant l'heure et le contexte de nature dans lequel je marche, ils sont là , invisibles, charmant petit orchestre, choristes ou solistes qui m'apportent tant de plaisir.
RépondreSupprimerMerci Chinou, tu as raison, selon les saisons ou endroits ils nous accompagnent...et c'est un vrai plaisir.
SupprimerJ'ai immédiatement pensé à cette magnifique photo réalisée par l'ami JEA. file:///C:/Users/joset/Documents/ALL/Images/blog%20archives/JEA/Bouvreuil.JPG.
RépondreSupprimerJe ne sais pas comment l'intégrer en direct. Merci pour ce partage.
Bonsoir Zoë, quelle mémoire tu as ! Comme je n'arrive pas à trouver la page que tu indiques sur le blog de JEA, j'ai trouvé un bouvreuil sur celle que j'ai mise plus haut.
SupprimerMerci à toi pour ce souvenir.
C'est étrange. Quand je copie colle le lien j'arrive sur la photo dont je parle. mais peu importe. Celle que tu as trouvé est excellente
SupprimerTrès étrange, oui. je suis désolée, "on" me dit que ton lien est un lien privé qu'"on" ne peut pas ouvrir...
SupprimerBonne journée Zoë
Qui ressemble un peu au tyran quiquivi, couleurs et taille mises à part, la sittelle torchepot est dans mon cœur. On dirait un oxymore : sittelle, si jolie, à côté du ridicule torchepot.
RépondreSupprimerPoème "La sittelle" de Jacques Herman :
De l'encre bleue tomba
Goutte à goutte de son front bombé
En s'écrasant elle creusa
Un petit trou dans le pavé
Il en sortit plus tard
Une fleur nouvelle
Inconnue à ce jour
On la nomma Sittelle
Comme ces passereaux agiles
Qui descendent parfois les arbres
La tête en bas
Et qui étonnent souvent
Les passants prétentieux et fiers
Qui refusent de voir
Le monde à l'envers
Et le lien vers une photo prise à la Boverie à Liège :
https://christw.piwigo.com/picture?/7/category/2-sittelle
Merci, Colette, pour l'idée amusante de partager sur les oiseaux.
Oh merci beaucoup Christian, magnifique poème, je le remonte dans le billet.
SupprimerJe mettrai le lien vers votre blog car je ne peux pas copier votre photo. Superbe
SupprimerEt les pigeons, ces mal aimés, qui parlera d'eux?
RépondreSupprimerLas palomas ? En español il y a le choix, pourquoi pas le poème se Rafaël Alberti chanté par Serrat: Se equivocó la paloma? Je vais l'y mettre, ok ?
SupprimerPour répondre à la Bacchante : La Fontaine : LES DEUX PIGEONS
RépondreSupprimerDeux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.
L'un d'eux s'ennuyant au logis
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
Charles Aznavour : Les deux pigeons (you tube)
Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi
Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour (...)
Les deux pigeons d'André Messager (ballet) (you tube)
Oh merci Claudialucia ! Je remonte les deux dans le billet.
SupprimerCe texte capture merveilleusement la façon dont les poètes ont depuis longtemps invité les oiseaux les plus emblématiques à enrichir leur univers littéraire. Les images évocatrices des hirondelles, des rossignols et du mythique phœnix ajoutent une profondeur et une beauté intemporelles à la vaste poésie des siècles passés.
RépondreSupprimerMerci, bonne journée Claire.
SupprimerQuelle belle idée tu as eu Colo ! C'est tellement important de faire une place aux discriminés...
RépondreSupprimerOn parle peu de la bergeronnette aussi raffinée que son nom souvent à rallonge (des ruisseaux, à longue queue, printanière...)