Grâce à l'occupation militaire depuis 1916, il n'y a là âme qui vive, pas de touristes non plus. De plus cette mini île de 15,69km2 a été déclarée en 1991 Parque Nacional Maritimo Terrestre.
Flore et faune endémiques, magnifiques, il faut demander la permission pour s'y rendre, – au maximum une journée – et bien sûr la chasse et la pêche y sont interdites. Un paradis.
A unos 15km al sur de la isla de Mallorca, el archipiélago de Cabrera y la isla mayor del mismo nombre es un remanso de paz y belleza.Gracias a la ocupación militar a partir de 1916, no hay allí alma viva ni turistas. Además esa mini isla de 15,69km2 fue declarada en 1991 Parque Nacional Marítimo y Terrestre. Flora y fauna endémicas, magníficas, hay que pedir permiso para pasar un día allí y, claro está, la pesca y la caza están prohibidos. Un paraíso.
Et rien, ou presque, ne laisse deviner la «tragédie inhumaine» qui s'y déroula pendant les cinq ans où l'île fut transformée en prison, «le premier camp de concentration de l'Histoire». Les prisonniers, sans prison ni barreaux, étaient des grognards, soldats français de l'armée de Napoléon. Voici le récit, en grandes lignes de cinq ans en enfer.
Y nada, o casi, deja adivinar la “tragedia inhumana” que tuvo lugar allí durante los cinco años donde la isla fue trasformada en cárcel “el primer campo de concentración de la Historia”. Los presos, sin cárcel ni barrotes, eran "grognards", soldados franceses del ejército de Napoleón. Aquí el relato, en grandes lineas, de cinco años en el infierno.
Après la défaite de l'armée française lors de la bataille de Bailén (guerre d'Indépendance Espagnole 1808), plus ou moins 18.000 soldats français furent faits prisonniers. Les plus haut gradés furent renvoyés (et fort mal reçus par Napoléon!) en France; 4.000 furent embarqués pour les îles Canaries où ils s'intégrèrent peu à peu aux habitants et le reste, 9.000...ah, les malheureux!
En principe ils allaient être envoyés en France, échangés contre des prisonniers espagnols, mais ceci ne se fit pas (en partie à cause des Anglais) et ils restèrent d'abord confinés dans des bateaux au large de Cadix (maladies à bord, ...), puis ils partirent enfin: espoir de revoir leur pays.
Mais hélas leur voyage se terminera aux Baléares. Mallorca ne voulut pas d'eux, prétextant un manque d'infrastructures pour les accueillir; les Anglais qui occupaient Menorca non plus, alors on les abandonna sur l'île de Cabrera, l'île aux chèvres.
Después de la derrota del ejército francés en la batalla de Bailén (guerra de Independencia española 1808), unos 18.000 soldados franceses fueron hechos presos. Los de mayor rango fueron devueltos (¡y muy mal acogidos por Napoleón!) a Francia; 4.000 fueron embarcados para las islas Canarias donde se integraron poco a poco a la población y el resto, 9.000...¡pobres desgraciados!
Se suponía que se les iba a llevar a Francia e intercambiar por presos españoles, pero eso no se hizo (en parte por culpa de los Ingleses) y se quedaron primero hacinados en unos buques a lo largo de Cádiz (enfermedades a bordo...), y por fin zarparon: esperanza de volver a su país.
Pero por desgracia acabaron en Baleares. Mallorca no les quiso, alegando falta de infraestructuras para acogerlos; los Ingleses que ocupaban Menorca tampoco los quiso, entonces se decidió abandonarlos en la isla de Cabrera, la isla de las cabras.
Beaucoup étaient déjà atteints de dysenterie et l'euphorie de se retrouver en terre ferme disparut rapidement en découvrant le manque quasi total de ressources en eau douce et nourriture.
En principe un bateau venant de Majorque devait les ravitailler tous les quatre jours, mais suite à de nombreuses péripéties, ils ont été très souvent «oubliés», une fois même pendant deux mois, sur leur île-prison.
Folie, famine, tous les maux imaginables et inimaginables comme, semble-t-il le cannibalisme et la coprophagie, s'emparèrent des prisonniers au cours des cinq ans que dura cet enfer.
Car ce n'est qu'en 1814 et grâce à la signature d'un traité de paix que les quelque 3.000 survivants furent rapatriés.
Et certains ont raconté.
Muchos de ellos padecían disentería y la euforia de encontrarse en tierra firme desapareció rápidamente al descubrir la carencia casi total de recursos en agua dulce y comida.
En principio un barco procedente de Mallorca debía abastecerles cada cuatro días, pero debido a diversas peripecias, eran “olvidados”, una vez incluso durante dos meses, en su isla-cárcel.
Locura, hambruna, todos los males imaginables e inimaginables como, parece ser, el canibalismo y la coprofagia, se apoderaron de los presos en el curso de los cinco años que duró aquel infierno.
Sólo fue en 1814 gracias a la firma de un tratado de paz que los 3.000 sobrevivientes fueron repatriados.
Y algunos han contado.
NB: Les chiffres de prisonniers cités varient d'une source à l'autre et je me suis limitée à vous raconter ce mortel cauchemar de façon très succincte, mais vous pourrez lire l'histoire en détails à diverses adresses, par exemple :
http://lesapn.forumactif.fr/t7352-les-grognards-de-cabrera
http://desaix.unblog.fr/2007/11/10/page-sombre-au-coeur-de-lepopee-napoleonienne/
http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-31853181.html
NB: Las cifras de presos varían según las fuentes y me he limitado a contar esa mortal pesadilla de manera muy sucinta, pero podéis leer la historia con todo detalles en varios sitios, por ejemplo:
http://historiasdelahistoria.com/2011/01/21/memorias-de-un-prisionero-frances-en-la-isla-de-cabrera/
http://abelgalois.blogspot.com/2007/03/lost-en-cabrera-el-cementerio-de-los.html